Auteur : William LANDAY– Edition J’ai Lu– 8€ – 510 pages
Depuis vingt ans, Andrew Barber est procureur adjoint de l’Etat du Massachusetts. Admiré par ses pairs, respecté de la communauté, il jouit d’une vie de famille heureuse avec sa femme Laurie et leur fils Jacob. Quand un crime atroce secoue la quiétude de sa petite ville, son fils de 14 ans est accusé du meurtre. Andrew ne peut croire à la culpabilité de Jacob et va tout mettre en oeuvre pour prouver son innocence. Mais certaines révélations, surgies du passé, sèment le doute et menacent de détruire l’existence même d’Andrew. Acculé, il est confronté à un insoluble dilemme : loyauté ou vérité ?
Mon avis :
Une seule interrogation tout au long de la lecture : Comment imaginer que son enfant puisse être coupable d’un crime si horrible ? L’être que l’on pense connaitre le mieux, la chair de sa chair, son enfant…
Un crime, une enquête, un procès durant lequel toutes les personnes se révèlent. On observe comment chacun réagit face à l’impensable, à la peur, aux regards des autres.
La vie de cette famille s’étiole et ne sera plus jamais la même quelle que soit l’issue du procès.
La psychologie des personnages est très fine, pas de place au hasard, aucune phrase n’est prononcée sans raison. Les indices sont semés au fil des pages et l’histoire prend tout son sens.
L’auteur nous plonge dans la réalité d’un système judiciaire impitoyable, dont il critique les méandres.
L’intérêt ne se relâche pas un seul instant malgré le pavé ! Le doute est toujours présent à la fin…
Je n’ai pu m’empêcher de penser à « Il faut qu’on parle de Kevin » de Lionel Schriver, dont le thème est proche !
Citations :
« Un mariage réussi tisse derrière lui une longue traîne de souvenirs. Un seul mot, un seul geste, une intonation peuvent faire remonter tant de choses du passé ».
« A un moment donné de notre vie adulte, nous cessons d’être les enfants de nos parents pour devenir les parents de nos enfants ».
« Le préjugé de confirmation, c’est la tendance à ne repérer autour de soi que des arguments en faveur de ses idées préconçues et à ne pas voir ce qui pourrait les remettre en cause. J’ai l’impression qu’il y a de ça dans le regard qu’on porte sur ses enfants ».
« L’acte ne fait pas le coupable, à moins que l’esprit ne soit coupable ».
Catégories :Romans noirs
J’avais beaucoup aimé cette lecture!!!!!Que de questionnements en résultent…..;)
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Oui et si tu as l’occasion de lire il faut qu’on parle de kevin les questions te colleront à la peau encore plus! Le film est superbe aussi
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Ce livre est dans ma PAL, j’ai hâte de pouvoir le découvrir.
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Hâte de lire ton avis 🙂
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grrr…diablement tentant tout ça ( avis et livre!!!)
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Merci 🙂
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