Un livre, un extrait… Dans la cave de Minette Walters

L’obscurité parle.
Elle chuchote des mots de réconfort dans les murs et dans les toiles que tissent les araignées.
L’obscurité respire.
Doucement. Paisiblement.
Réchauffant l’air de son haleine suave.
L’obscurité caresse.
Elle enlace ce qu’elle aime d’une étreinte vigoureuse et apaise la souffrance.
L’obscurité voit.
L’obscurité entend.

 

4° de couverture

En apparence, une famille bourgeoise sans histoire, émigrée en Angleterre depuis un pays africain : la mère, le père et les deux fils. Mais les Songoli cachent un secret : Muna, quatorze ans, orpheline. Elle dort à la cave, vit recluse, sans que personne de l’extérieur ne soupçonne son existence, et sert d’esclave à toute la famille.
Puis un jour, le plus jeune des deux fils ne revient pas de l’école. Scotland Yard investit la maison afin d’enquêter sur sa disparition. Face à la police, le couple Songoli est obligé de donner le change et de traiter Muna comme sa fille. Mais ce que ses tortionnaires n’ont pas deviné, c’est que Muna est extrêmement intelligente… Manipulatrice de génie, elle organise méticuleusement sa vengeance.
Une plongée oppressante dans la psyché d’une adolescente criminelle. Si vraisemblable, si proche de ce qu’on peut lire à la page des faits-divers, qu’on ne peut s’en détacher, fasciné.



Catégories :Un livre, un extrait...

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10 réponses

  1. D’elle, j’avais adoré « la muselière »…

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