Parution : 29 mars 2018 – Editions Belfond – Prix broché : 21,90€ – Prix Numérique : 14,99€ – Pages : 744 – Genre : Thriller-psychologique
Plonger dans un pavé est un vrai plaisir pour moi ! Oui je suis fana de ces pavés qui font peur… Plus le truc est gros (je vous vois venir ! Rien de sexuel…) plus je m’éclate ! Bref, ce n’est donc pas le nombre de page qui me freine… Mais qui dit gros pavé, dit que je suis plus exigeante dans la lecture. Il faut que l’auteur arrive à m’accrocher et surtout ne pas me perdre en route. J’ai déjà eu le plaisir de découvrir la plume de l’auteur, avec « Juste une ombre » et sur quelques nouvelles, j’attendais donc beaucoup de cette lecture… Pour autant, c’est en demi-teinte que je termine ce livre.Une lecture qui a mis du temps à se digérer… Une lecture dont le sujet touche, mais une lecture aux parties inégales.
Karine Giebel, nous embarque dans une intrigue touchante, avec sujet principal l’esclavage moderne. Et même si cela semble tout droit sorti de l’imagination de l’auteur, on sait malheureusement que l’horreur existe.
La première partie campe l’intrigue et Tama, personnage principal est décrite avec empathie. Sa vie est un calvaire et ce qu’elle vit est le summum de la noirceur dont l’être humain est capable. Le sujet est grave et touche à la corde sensible du lecteur.
Je me suis même demandée, si ce n’était pas le parti pris de l’auteur… A la sortie du livre, j’ai eu la sensation que plusieurs livres traitaient du sujet… Je venais de lire « dans la cave » de Minette Walters… Peut-être un trop plein d’émotions… Je ne sais pas, mais toujours est-il que dans l’ensemble, je suis passée à côté !
J’ai survolé des passages entiers, car même si les descriptions sont importantes et parfois riches de surprises, j’ai trouvé ici que certaines étaient superflues et l’ennui m’a guetté à plusieurs reprises !
Dans la première partie, l’auteur arrive à jouer avec nos nerfs et quelques passages font repartir l’intrigue, mais entre temps, j’ai réussi à perdre le fil, sans surprise, l’auteur dévoilant trop ses cartes…
Je ne me suis pas sentie embarquée… Plus je tournais les pages et plus je me sentais perdue… Je sais que le sujet est grave, mais pourquoi l’auteur a-t-elle pris le parti de trop en faire ? Pourquoi autant de violence… Une violence gratuite, dans la seconde partie… Avec Gabriel… Même si on sait qu’une victime a du mal à sortir de ce cercle infernal… Mais pourquoi ne pas dénoncer l’esclavage d’une manière plus subtile.
Pourquoi retourner la situation et faire de Tama un personnage aussi naïf ? Je n’ai pas compris, j’ai longtemps cherché la réponse… Et j’ai arrêté de chercher… La romance qui a pointé son nez va supplanter l’intrigue et me vriller les neurones ! Encore une fois, l’auteur m’a perdu… Même si le parallèle entre les deux parties a une raisonnance entre esclavage et amour toxique, cela ne l’a pas fait et l’auteur s’est fourvoyée…
Je n’ai eu aucune surprise avec ce final prévisible…
Une déception et j’en suis la première navrée… J’attendais beaucoup de ce livre, qui pourtant est très dur, sans concession et d’une rare cruauté, mais le tout est balayé par cette déception et cette sensation d’avoir tourné en rond sur plus de 700 pages…
En bref, une lecture que je vais vite oublier…
Je remercie les éditions Belfond pour leur confiance réitérée
Catégories :Thrillers/Polars
Tu es courageuse, moi j’ai abandonné à la moitié et apparemment j’ai bien fait 😉
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Oui! Tu n’as rien perdu ! J’espérais… naïve que je suis 😉
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Vous me douchez froide, les filles ! Moi qui adore cette auteure et avait hâte de lire son dernier roman
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Ecoute ! Peut-être qu’avec toi ça va le faire 😉
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Ben j’espère…. 😛
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🤯
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Tu vois je ne suis pas la seule
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😉
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Ben non, je vois !! mdr
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🤣🤣🤣
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ouah quel pavé plus de 700 pages.. je passe mon chemin au vu de ce que tu en dis 😉 Belle soirée à toi Julie ! 🙂
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Surtout qu’il aurait pu être largement raccourcie pour garder l’essence même de l’intrigue… Bonne soirée à toi également 🙂
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Merci 🙂
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Rhoooooo, je me suis littéralement éclatée avec purgatoire des innocents (je venais de fermer Satan était un ange que j’ai trouvé justement très moyen et je ne voulais pas rester sur une note sinistre). Les lecteurs m’ont dit que « toutes blessent, la dernière tue » était une valeur sure, je commence à douter 🙂
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Beaucoup l’ont trouvé super 😉 tu vas peut-être aimer 🙂
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Ma foi, à voir 😉
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😉
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Il est dans ma PAL, j’espère l’apprécier plus que toi !
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J’espère 😉
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personnellement j’ai bien aimé, même si c’est vrai que parfois ça fait un peu rengaine ^^
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Je comprends tout à fait que le livre puisse plaire 🙂
Pour moi il aurait pu être beaucoup plus percutant, si l’auteur avait réduit des passages et utilisé des mots plus significatifs pour nous montrer la noirceur de l’être humain 😉
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Je vois que nous avons découvert l’auteure avec le même roman « Juste une ombre » dont on parlait déjà sur mon article. Celui-ci était vraiment super, j’en garde un souvenir extra (je devrais peut-être le relire d’ailleurs). Je comprends ta position pour « Toutes blessent, la dernière tue », finalement Karine Giebel aurait peut-être pu proposer deux romans distincts ? Un traitant de l’esclavage moderne (et garder l’intrigue principale) et un autre concernant la relation amoureuse et toxique de la deuxième partie ? 🤔 Même si j’ai beaucoup aimé ce livre, je dois avouer que je suis d’accord sur un point : la violence gratuite, j’ai eu ce ressenti aussi. Pourtant comme toi, j’aime les films d’horreur 🤭 En tout cas, merci pour cette chronique 😊
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« Juste une ombre » a été une excellente lecture aussi.
Celui-ci aurait pu effectivement faire l’objet de deux livres distincts et le propos aurait vraiment été mis en lumière. Après, j’imagine qu’elle a voulu mettre l’accent sur la spirale où les victimes peuvent tomber, pourtant ce n’est pas une généralité.
Et la violence n’aurait pas été gratuite, bien au contraire.
Ah une fan de films d’horreur ! C’est cool ça.
Merci à toi pour nos échanges 🙂
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Oui, il y a de ça, c’est exactement le terme, la spirale infernale ! Karine Giebel a voulu pousser le sujet a fond, et traiter de toutes les sortes possibles l’esclavagisme moderne a travers un seul roman. Du coup, je comprend ton ressenti, ça fait beaucoup pour une seule personne et par conséquent un seul livre. Merci à toi ! Passes un bon week end 😊
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C’est ça 🙂
Très bon week-end à toi également 🙂
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