Il n’y a pas besoin de faire de longs discours pour évoquer un sujet sensible. A travers ces quelques lignes, l’auteur aborde un sujet contemporain qui parlera à chacun d’entre nous.
La couverture met de suite dans l’ambiance, on sait que nous sommes gavés de médicaments… Mais encore faut-il, parfois, ne pas être complètement pris dans l’engrenage de cette médication à outrance. Rien n’est simple…
A travers cette pièce de théâtre, l’auteur dénonce la sur-médicalisation mais surtout la prescription à outrance de médicaments sensés aider à se sentir mieux. La France est la championne de l’anti dépresseur, de la prescription à outrance. Cela vient-il des patients ? Des médecins ? Ou des groupes pharmaceutiques, qui ne voient que le profit à travers le marché du mal de vivre.
Sous ses airs de fiction d’anticipation, cette pièce, pose un diagnostique sur l’influence des industriels.
Les Français consomment en moyenne 48 boîtes de médicaments par an. Toute notre vie est médicalisée, jusqu’à nos émotions les plus profondes.
L’auteur ne cherche pas à faire du sensationnel, bien au contraire, le but est d’éveiller nos consciences, nous pousser à prendre du recul dans cette auto-destruction. Pour autant, certains aspects sont un plaidoyer contre notre système de santé et je dois dire, que même si certains éléments me parlent, concernant l’auto-médication, à vouloir trop bien montrer le négatif, un côté moralisateur vient se greffer entre les lignes.
Sans apporter une réponse, ni modifier totalement, les habitudes, le but de l’auteur est honorable et les malades sont bien (malheureusement) manipulés, au détriment de leur bien-être. A qui cela profite-t-il ?…
Ce livre a été lu grâce à Babelio et la maison d’édition.
Parution : 1er décembre 2018 – Editions de la Lanterne – Prix papier : 13€ – Pages : 76 – Genre : pièce de théâtre
Lindsay Barralon est metteuse en scène et comédienne de la Compagnie lyonnaise « Mange et Tais-toi ». Profit sur ordonnance est sa première pièce ; elle a été sélectionnée dans le cadre d’un appel à auteur (Pièces en construction, Théâtre le Fou) en 2017, et jouée depuis dans les théâtres de Lyon.
Catégories :Contemporain
Eh oui, la France est championne de la consommation d’antidépresseurs, mais faut-il se réjouir de ce titre de champion, rien n’est moins sûr. 😉
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Certainement pas 😉
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un sujet qu’il est important de traiter ! merci Julie, excellente soirée à toi 😉 🙂
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Merci à toi !
Très bonne soirée également 😉
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Ils se font des coui**** en or les sociétés pharmaceutiques ! Et pourtant, ce n’est pas moi qui bouffe du médoc, mais malgré tout, je les ai enrichi !
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Oui et ce n’est pas prêt de s’arrêter !
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Non, on n’arrête pas un truc qui rapporte du fric ! À leur place, ils auraient tort.
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Malheureusement! Mais je trouve qu’en France le diagnostique devient de plus en plus compliqué et surtout qu’un truc au départ simple peut vite rapidement perduré dans le temps… On fait travailler la machine…
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oh que oui !
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🙂
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J’ai beaucoup de mal à lire du théâtre mais le sujet me parle beaucoup ici alors je le note
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Ça se lit tout seul 😉
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