
Dans « Les Visages » de Jesse Kellermann c’est Ethan Muller qui nous raconte son histoire.
Il est issu d’une lignée d’immigrés qui a réussi à bâtir une fortune colossale au fil des années. À 33 ans, il est le propriétaire de l’une des galeries d’art les plus en vue à New-York.
À travers son récit il nous dévoile l’envers du décor du monde artistique. Il dépeint le mode opératoire des galeristes dans un monde où les coups bas, le paraître et le chacun pour soi sont légion.
Un monde où l’argent gomme l’ignorance et justifie la perfidie.
Muller a cette fâcheuse tendance de sans cesse nous répéter qu’il nous raconte un « roman policier », sauf qu’il passe son temps à s’apitoyer sur son sort dans un style bancal qui plus est, et l’on finit par se lasser de lui.
Citation :
On peut être entouré de monde et pourtant seul. La solitude est l’état intrinsèque de l’homme. Créé seul, il meurt seul et ce qui se passe entre les deux est tout au mieux un palliatif.
Il n’empêche que le sujet de départ est intéressant et le roman n’est pas ennuyant, mais l’écrivain débutant se fait sentir. Il se trahit en se dispersant jusqu’à s’égarer de sa ligne conductrice.
Ce n’est que vers la fin qu’il se rattrape en révélant un tas d’informations sur certains personnages. Le dessous des cartes est dévoilé et les pièces d’un puzzle jusque là insoupçonné commencent à s’imbriquer pour donner une nouvelle allure au récit.
Hélas ! Cet élan sera stoppé net à la toute fin du roman.
Du coup, quand je lis que le journal The Guardian a élu ce premier roman « thriller de l’année » et que Harlan Coben ne tarit pas d’éloges à son sujet, je reste dubitative. Quels peuvent être les critères qui justifient un tel enthousiasme ? Et c’est à cet instant précis que je réalise que nous aussi en France nous avons des classements qui ne correspondent à rien..
Parution : 6 janvier 2011 – Editeur : Le point – Traduction : Julie Sibony – Pages : 480 – Genre : thriller psychologique, thriller, polar, art
La plus grande œuvre d’art jamais créée dort dans les cartons d’un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d’exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé d’innocents portraits d’enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages : ceux d’enfants victimes de meurtres irrésolus…
Catégories :Les avis de MYRLIT
Je me souviens l’avoir abandonné il y a des années, ma maman l’avait lu et l’avait trouvé bof par rapport à d’autres thriller… je l’ai toujours gardé au cas ou…
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Tu as eu bien raison de l’abandonner :-p j’ai fait de même ! Myriam a été jusqu’au bout et franchement elle a été courageuse 😉
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😂 mais l’histoire était intéressante je t’assure, c’est juste lui qui ne sait pas très bien écrire
🏃♀️
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🤣😜😇
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L’incursion dans le milieu de l’art m’aurait tentée, mais les défauts que tu soulignes sont rédhibitoires pour moi…
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Je trouve que Myriam a bien décrit ce qui pourrait gêner et franchement, chapeau à elle, car je l’ai abandonné…
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Je sais que je l’ai lu… mais je ne me rappelle plus du contenu !
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C’est qu’il ne t’a pas marqué :-p Perso je l’ai abandonné…
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Voilà! Un livre parmi ceux qui ne nous marquent pas.
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Dieu que ce roman m’avait ennuyée durant sa lecture et ma copinaute Bianca en avait pensé la même chose : merdique ! Une LC loupée.
Nous n’avions pas compris non plus l’engouement de certains….
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