
« Pandore au Congo » de Albert Sánchez piñol est un roman qui sort des sentiers battus, son originalité réside tant au niveau du fond que de la forme.
L’auteur réussit haut la main à superposer plusieurs mises en abyme sans perdre le lecteur. Il mêle le fantastique à l’étude sociale d’un empire colonial brillant par sa cruauté.
Le roman foisonne de personnages qui proviennent de divers horizons et milieux sociaux, mais quels que soient leur statut et leur rôle, aucun ne laisse indifférent, aucun n’est négligé par l’auteur.
L’étude des personnages est d’ailleurs l’un des points forts de ce récit.
À l’image de la jungle luxuriante du Congo, le roman traite de plusieurs thématiques.
Albert Sánchez piñol, y parle du colonialisme, de l’esclavagisme, de la guerre et de l’appât du gain. Bref, de grands pans de la noirceur humaine sont ainsi abordés. Cependant, le grand axe qui relie le tout est le rôle joué par la presse et l’impact de l’écrit sur la conscience collective.
J’ai bien apprécié cette lecture vers laquelle je ne serais pas allée spontanément. Le côté dépaysant ainsi que la construction du roman parviennent à faire oublier les quelques longueurs et autres phrases inintelligibles.
Parution : 3 septembre 2007 – Éditeur : Actes Sud – Pages : 448 Genre : roman historique, suspense
1914. L’Empire britannique est à son zénith et Londres s’apprête à subir les foudres du Kaiser. Thommy Thomson œuvre dans l’ombre pour un plumitif mégalomane quand un avocat lui propose un marché insolite : écrire l’histoire de son client, Marcus Garvey, un gitan accusé d’avoir assassiné au Congo les fils du duc qu’il servait. Publié avant le procès, le récit concourt par son immense succès à sauver de la potence celui que tout accuse. Il met au jour le détail de l’expédition enragée de deux aristocrates qui s’enfoncent dans la jungle congolaise jusqu’aux confins du monde, aiguillonnés par la fièvre de l’or. Avec Marcus, ils vont mener la première guerre verticale de l’histoire contre une armée insolite surgie des entrailles de la terre. Par convoitise pour une de ces créatures, les hommes ouvrent la boîte de Pandore et les intenses tropiques débrident ceux qui ne savent plus tenir leur rang. Les sang-bleu se révèlent de fieffées canailles et un pauvre domestique s’érige en sauveur de l’humanité. Dans cette aventure qui semblait établir le triomphe de la justice des hommes, tout n’est que chimère ; seule la fiction y gagne des lettres de noblesse.

Catégories :Les avis de MYRLIT
Je n’avais jamais entendu parler de ce livre, il sort complètement de mes lectures habituelles et ça me donne envie d’aller voir de plus près 🙂 Merci pour cette découverte 😉
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C’est vrai que ça donne envie de le lire ! Je pense le faire aussi 😉
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Je pense l’avoir dans ma biblio… il serait parfait pour le Mois Espagnol, mais j’ai déjà une liste longue comme un jour sans pain 🙂
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Chanceuse :-p Tu pourrais le glisser quand même 😉
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Non, non, je ne glisse plus rien ! 🙂
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Hahahaha :-p
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Le sujet me semble passionnant, d’autant plus que la couverture est à tomber ! 😉✨
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J’avoue qu’avant toute chose c’est la couverture qui m’a attirée.
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Je suis pareil, je ne peux pas lire un roman si la couverture ne me plais pas. C’est curieux je sais 😉
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Une couverture contribue à donner envie, donc je comprends tout à fait 😉
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