Les avis express sont plus courts et moins détaillés que les chroniques habituelles, mais ils permettront de partager avec vous les impressions sur des lectures que je n’aurais pas le temps de chroniquer en profondeur. Dans la forêt de Lomig… Lire la suite ›
Les enterrements sont avant tout un événement mondain. En général, si les gens y vont, ce n’est pas parce qu’ils pleurent le défunt, dans de nombreux cas, ils le connaissaient à peine, non, ils veulent voir et être vus, discuter,… Lire la suite ›
Il pleut depuis la mort de ma mère. je suis assise près de la fenêtre qui donne sur la rue. J’attends l’avocat de ma mère dans son bureau où travaille une seule secrétaire. Je suis ici pour signer tous les… Lire la suite ›
«Carnet Moss» Récit de Morgan Moss, cartographe du bord 3 juin 1865 Le récit qui va suivre pourrait sembler tout à fait excentrique si le lecteur n’admet pas qu’il concerne les aventures, non de l’éminent savant au visage désormais connu… Lire la suite ›
De stupéfaction, Hervé dresse son mètre quatre-vingt-cinq face à Laetitia. Il n’est nullement menaçant. Juste profondément blessé. — Comment peux-tu penser ça ? Cela fait dix ans que l’on attend ce jour ! On en a déjà discuté cent fois,… Lire la suite ›
[…] le lieutenant Stanislas Petrosky, examinait avec application la dépouille et prélevait des vers, équipé de précelle, d’éprouvettes et de sachets. Montboissier réprima à grand-peine une puissante envie de vomir en le voyant farfouiller, le dos courbé, dans la vermine…. Lire la suite ›
Imaginez-vous à un endroit comme ça. Une pluie de fer tombe du ciel, la mort vous guette à chaque tournant de la route. Des villes entières, avec femmes et enfants, sont réduites à néant par les bombardements. L’ami sur lequel… Lire la suite ›
Malaka s’arrête, laisse un temps l’air doux du soir passer sur son visage. Personne autour de lui ne bouge. Aucun bruit ne vient interrompre ce silence. Il a besoin de respirer plus profondément. Il sait ce qu’il vient, il sait… Lire la suite ›
J’imagine que c’est l’image de ce tête-à-tête entre une mère et son fils qui m’a rappelé Marco. Je me suis excusée un instant pour récupérer mon téléphone au vestiaire et j’ai disparu dans le couloir. J’ai dû soupirer en me… Lire la suite ›
Je m’étais laissé conduire à cette guerre comme un agneau à l’abattoir. Et une fois pris dans un uniforme d’agneau, il était inutile d’esquiver mes responsabilités d’agneau. Les agneaux ne sont pas innocents, ils sont idiots. Que dis-je un jour… Lire la suite ›
12 août 1961 – Île de Rügen, Allemagne de l’Est Joachim retire son pied de l’eau. Elle est froide, même en août. Ses amis barbotent dans la mer, le taquinent, lui crient de venir, mais parce qu’il déteste l’eau froide, ils… Lire la suite ›
