Kafka Tamura, quinze ans, fuit sa maison de Tokyo pour échapper à la terrible prophétie que son père a prononcée contre lui. Nakata, vieil homme simple d’esprit, décide lui aussi de prendre la route, obéissant à un appel impérieux, attiré par une force qui le dépasse. Lancés dans une vaste odyssée, nos deux héros vont croiser en chemin des hommes et des chats, une mère maquerelle fantomatique et une prostituée férue de Hegel, des soldats perdus et un inquiétant colonel, des poissons tombant du ciel, et bien d’autres choses encore… Avant de voir leur destin converger inexorablement, et de découvrir leur propre vérité.
Parution : 25 novembre 2011 – Éditeur : 10×18 – Pages : 648 – Genre : littérature japonaise, roman initiatique,
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« Kafka » un jeune adolescent décide de fuguer le jour de son quinzième anniversaire. Quasi-simultanément, « Nakata » un vieillard qui sait parler aux chats, se met lui aussi en route.
En revisitant le thème œdipien Murakami mélange harmonieusement onirisme et réalité. Il décrit un monde où la cruauté surgit subitement de la douceur. Il sonde l’âme humaine et en ressort ce qu’elle a de plus complexe.
Ainsi, « Kafka », par exemple, nous est-il tour à tour attendrissant et répulsif.
Quant aux personnages « secondaires », ils ne pouvaient pas mieux illustrer ce qualificatif. Ils forment les maillons de la chaîne qui se mettra en marche pour aider « Kafka » dans son voyage initiatique.
L’écriture de Murakami est tout en souplesse. le lecteur n’est aucunement perturbé par la diversité narrative ni par la narration non linéaire de certains évènements. Tout au contraire, ce procédé renforce la trame et nous incite à aller de l’avant dans la lecture.
« Kafka sur le rivage » était mon premier Murakami et ne sera certainement pas le dernier.
Catégories :Les avis de MyrlitBooks
Merci Myrlit pour cette chronique enthousiaste !
Je n’ai jamais osé lire cet auteur si connu, je me suis toujours dit qu’il était un peu inaccessible pour moi, que je n’étais pas assez « câblée ».
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C’est loin d’être ardu. Pour peu que tu apprécies les particularités de la littérature de cette partie du monde, à savoir le mélange subtil et tout en finesse du réel avec le merveilleux, tu vas te régaler. Il faut juste se laisser emporter.
Je t’en souhaite une bonne lecture.
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Qui sait je vais peut-être me laisser tenter, grâce à toi Myrlit ! 😄
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😍
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Rhôô, ça me fait penser que je n’ai jamais lu Kafka, ni Murakami 🙂
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😀
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Maintenant, je n’ai plus le choix, il faut que je me lance 🙂
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🙂
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