Population 48 d’Adam Sternbergh


Tout le monde est coupable. Personne ne sait de quoi.

Caesura Texas – une minuscule bourgade clôturée, au fin fond du désert. Population ? 48 habitants. Des criminels, a priori. Ou des témoins. Comment savoir ? Tous ces gens ont changé d’identité, et leur mémoire a été effacée. Pour leur bien. Dans l’optique d’un nouveau départ.
En échange de l’amnistie, les résidents doivent accepter trois règles simples : aucun contact avec l’extérieur, aucun visiteur, et aucun retour possible en cas de départ. Une expérience unique, menée par un mystérieux institut. Pendant huit ans, tout ce petit monde est resté à peu près en place. Jusqu’à aujourd’hui. Errol Colfax, en effet, s’est suicidé… avec une arme qu’il n’aurait jamais dû posséder. Puis Hubert Humphrey Gable est assassiné. Calvin Cooper, le shérif local, est contraint de mener l’enquête. Ce faisant, il risque de déterrer des secrets que l’essentiel des habitants – y compris lui-même – auraient préféré voir rester enfouis. Trop tard pour faire marche arrière. Bientôt, un irrépressible déferlement de violence va s’abattre sur les rues poussiéreuses de Caesura…

Parution : 16 janvier 2020 – Éditeur : 10×18 – Pages : 408 – Genre : imaginaire, dystopie


Je suis bien contente de prendre le temps de vous parler ce livre que j’ai particulièrement apprécié.

L’intrigue se déroule dans une ville isolée appelée « Caesura Texas » où vivent 48 habitants. La population a été délibérément réduite à ce nombre restreint dans le but de créer un idéal social, mais les choses ne se passent pas comme prévu.

C’est un roman à l’intrigue très originale, avec cette idée de base assez étrange et originale d’un mystérieux institut… 48 personnes, dont on a changé l’identité, et effacé la mémoire doivent vivre ensemble dans un village isolé. Trois règles simples : aucun contact avec l’extérieur, aucun visiteur, et aucun retour possible en cas de départ. Sauf qu’il faut bien que ça dérape et au bout de 8 ans, tout va partir en sucette… Un laboratoire à ciel ouvert, une expérience façon téléréalité, c’est glauque, mais tellement incroyable que j’ai eu du mal à lâcher ce véritable page tuner !

En commençant ce livre, vous serez surpris, vous ne saurez plus à quelle personne faire confiance, ni celle que vous pourrez croire. L’auteur brouille les pistes pour nous perdre, nous prendre dans ses filets, et il y réussit drôlement bien, avec des descriptions très visuelles avec un suspens tout le long de la lecture, permettent aux lecteurs de s’immerger dans l’univers et de se représenter facilement les scènes et les personnages.

L’ambiance sombre et dystopique est l’un des points forts du livre, puisqu’à travers son intrigue, il explore les conséquences sociales, psychologiques et morales de vivre dans un environnement aussi restreint, où les limites de la société et de l’individu sont mises à l’épreuve.

Malgré le nombre de personnages, ils sont bien développés et offrent une diversité d’expériences et de perspectives. Les dynamiques interpersonnelles au sein de la communauté sont explorées en profondeur, ce qui ajoute une dimension humaine à l’histoire.

Les rebondissements et les révélations à mesure que l’intrigue progresse sont surprenants et rendent la lecture complètement addictive (ce n’est pas un terme que j’emploie normalement, car je trouve qu’on le voit beaucoup trop…)

N’hésitez pas… Lisez-le vous passerez un très bon moment…

Ju lit les mots

– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Contributrice journal 20 minutes – Membre the funky geek club




Catégories :Challenge de l'imaginaire, Challenge Polars et Thrillers, Fantastique/Science-fiction/Uchronie/Dystopie..., Thrillers/Polars

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10 réponses

  1. Ça me rappelle un peu une série britannique des années 60 dit « Le Prisonnier », aussi avec un village où personne ne peut sortir sans mourir. Les noms que tu mentionnes ont beaucoup de signification pour un lecteur américain — Hubert Humohrey, par exemple, ayant été vice-président pendant les années 60.

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    • C’est différent. Le prisonnier ils peuvent sortir s’il le veulent. Ils ont un choix. Là, ils sont enfermés et ne doivent pas sortir. C’est un village test où des criminelles sont enfermés tout en étant libre. Ils sont donc prisonniers et doivent changer de vie tout en restant dans ce village.
      Je me suis relue à plusieurs reprises, car je ne voyais pas à quel moment je parlais de Hubert Humohrey, mais je pense que tu parle du nom donné de celui qui est assassiné : Hubert Humphrey Gable 😉 Tous les noms que ces personnes portent sont leur nouvelle identité 😉

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  2. Oh, j’avais adoré cette lecture !!! 🙂

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  3. Un huis-clos bien angoissant, c’est tout à fait le genre de lecture qui pourrait me plaire, mais peut-être pas pour l’instant. Je note le titre pour plus tard 🙂

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