Un Amour d’Hiver : WINTER’S TALE

Lorsqu’on voit ce film, on se pose des questions sur la fiabilité des critiques presses, dont la plupart ont massacré le film. Car ce genre d’histoire tintée de fantastique se fait décidément trop rare de nos jours, et pourtant, quel spectacle !!

Scénarisé et réalisé par Akiva Goldsman, scénariste de renom : Da Vinci Code, Je suis une légende, I Robot ou Batman.

Peu friande des romances, pourtant en y ajoutant une petite dose de fantastique et une intrigue qui se déroule au début du 20ème siècle, partant d’une histoire d’amour un peu banale à la base, on arrive finalement à une histoire bien plus complexe, mais aussi plus enchanteresse.

Le film raconte l’histoire d’un petit voleur irlandais orphelin à New York, Peter Lake (Colin Farell). Celui-ci se retrouve traqué par son ancien employeur, Pearly Soames (Russell Crowe) qui a mis sa tête à prix, mais il parvient à s’échapper grâce à un mystérieux cheval blanc. Avant de quitter la ville pour se mettre à l’abri des hommes de Pearly, il décide de faire un dernier cambriolage et fait la rencontre d’une jeune fille, Beverly Penn, riche héritière condamnée par la tuberculose. Nait alors entre eux une relation unique, où Peter va tout tenter pour sauver celle qu’il aime.

La musique est tout simplement sublime et participe avec brio à créer une atmosphère enchanteresse. Mais venant de Hans Zimmer ;) , on ne peut que s’attendre à quelque chose de sublime. J’ai particulièrement aimé la chanson du générique de fin intitulée « Miracle.« 

Ainsi que la chanson de Birdy 🙂

Les acteurs principaux sont au top, principalement au niveau du duo Farrell/Crowe sur le coté Bien contre le Mal. Et c’est également une bonne surprise du coté de Jessica Brown Findlay que je ne connaissais pas jusque-là, et qui interprète une Beverly Penn touchante. Les seconds rôles ne sont pas en reste, surtout Will Smith, en Juge Lucifer, William Hurt en Isaac Penn, et la gamine qui joue « Little Willa« .

Avec également une apparition surprise d’Eva Marie Saint.

Mais l’élément que j’ai surtout adoré, c’est la photographie. Le travail de gestion des ombres et surtout de la lumière est tout bonnement génial, et maîtrisé de bout en bout. Les décors sont particulièrement réussis, mais également les paysages hivernaux qui sont tout bonnement magnifiques. Ainsi, la maison des Penn au lac est simplement merveilleuse (oui, je sais, je m’emporte un peu). Bon, j’avoue, tout n’est rose et gai dans ce film, loin de là… Car bon, l’histoire avec les démons, ça se révèle après réflexion au final peu crédible.

Concernant les effets spéciaux, j’avoue être assez partagé. D’un coté, certains font très kitch (je pense notamment aux ailes du cheval.) et d’un autre, cet effet kitch n’est pas sans ajouter un petit effet fantastique indéniable. Mais bon, tout ça n’est vraiment pas tellement un problème, car dans l’ensemble, je n’ai absolument pas boudé mon plaisir.

Au final, une petite merveille à mon goût trop critiquée et trop mal distribuée (à peine deux semaines à l’affiche) pour être appréciée à sa juste valeur.



Catégories :Cinéma

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