L’ensorcelante bande dessinée « Djinn » de Jean Dufaux et Ana Mirallès

« Djinn » est une série de bandes dessinées créée par Jean Dufaux et Ana Mirallès, aux intonations historiques, mystérieuses, érotiques, pleine d’aventures mystérieuses.

La série se déroule principalement au début du 20e siècle et suit les aventures de Kim Nelson, une jeune femme qui découvre un journal intime ayant appartenu à sa grand-mère, Jade.

Ce journal raconte les expériences et les relations de Jade avec des hommes influents et puissants, ainsi qu’avec une mystérieuse entité surnaturelle appelée « djinn ».

L’intrigue essaie de mélanger des personnages complexes avec une intrigue surnaturelle pour créer une atmosphère unique et envoûtante, sauf que pour être tout à fait honnête j’en attendais beaucoup plus. J’ai commencé à la lire, parce que le titre « Djinn » évoquait ces créatures surnaturelles de la mythologie arabe. Ils peuvent prendre différentes formes et sont capables d’influencer spirituellement et mentalement les Hommes.

Je n’ai malheureusement pas retrouvé ces éléments surnaturels, ou alors très vaguement, par bribes, tellement infimes qu’on oublie qu’elles sont là.

J’aurais dû, ou pu apprécier ce que cette série promettait, peut-être d’ailleurs que si vous la connaissez, vous l’avez appréciée, pour son intrigue complexe, les personnages intrigants. Pour ma part, une fois la déception passée, je l’ai apprécié pour son aspect graphique et ses illustrations détaillées.

Il est important de noter que la série peut contenir des éléments qui pourraient ne pas convenir à tous les lecteurs, même si pour ma part, il m’en faut beaucoup plus pour être choquée.

Djinn représente en France le meilleur succès public et critique de Mirallès. L’œuvre devient rapidement un classique. La série compte en 2018 un million d’exemplaires vendus à travers le monde. Elle est traduite en allemand, anglais, croate, espagnol, italien, néerlandais, polonais, portugais et turc. Même si, au départ, une grande partie du lectorat est masculin, de plus en plus de femmes se reconnaissent dans les héroïnes dessinées par l’illustratrice. Le treizième volume paraît en 2016, signant la fin de la saga.

Cela faisait un moment que je voulais la découvrir et même si la série est différente de ce que j’imaginais, j’ai adoré les dessins et Ana Mirallès, illustratrice espagnole qui mélange plusieurs références à la sensualité de ses dessins.

Ju lit les mots

– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Contributrice journal 20 minutes – Membre the funky geek club



Catégories :BD/Romans graphiques, Challenge de l'imaginaire, Challenge Polars et Thrillers, Thrillers/Polars

12 réponses

  1. Je l’ai vu passer mais les couvertures laissaient entrevoir une dimension érotique qui ne m’attire guère. Et si en plus, les djinns ne sont pas vraiment présents, je ne pense pas être le bon public mais à voir. Peut-être un jour, lirais-je le premier tome pour me faire une idée 🙂

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  2. La vidéo en bas est privée ?

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