Céline, il était temps que l’on fasse les présentations, pour que je puisse te dire que je suis ravie de t’accueillir sur ce blog, sur lequel tu as carte blanche pour le choix de tes articles.

Des fois il faut peu de choses pour que l’on se découvre des affinités et je dois dire qu’avec MyrlitBooks, nous formons un trio qui sans la lecture ne se serait jamais rencontré.

Ma rencontre avec Céline s’est faite bien avant son arrivée sur le blog. Vous ne le savez pas, mais Céline est l’autrice d’un très bon polar que j’ai eu le plaisir de découvrir, grâce à 20 minutes et au Prix du polar non publié 2021, porté par les éditions Novice, dont le pitch était plus que tentant :

Dans un village à la campagne, le corps mutilé d’une vieille femme est retrouvé. Ce ne sera pas la seule. Du jamais-vu dans ce coin d’habitude si paisible. Une cosaisine réunit deux enquêtrices aux caractères bien trempés qui d’emblée s’aperçoivent qu’ici tout le monde se connaît et que personne n’est vraiment étranger à l’affaire.

Parution : 11 février 2022 – Editeur : Novice – Pages : 240 – Genre : thriller, polar, policier

Je n’ai bien entendu pas été déçue ! Je vous invite à découvrir, un extrait, mon avis, et si vous voulez aller plus loin, j’en ai parlé lors d’un live avec The Funky Geek Club.

Nos échanges par mails ont commencé à son initiative et je ne pensais pas que nous en serions là aujourd’hui. Lorsque je reçois un mail, en général je réponds et puis les choses s’arrêtent là, mais avec Céline, les mots en appelant d’autres, nous avons vite eu besoin de communiquer de manière plus fluide et puis elle est arrivée sur le blog, en tant que lectrice, pour ensuite passer de l’autre côté…

La parole est à Céline :

Comment nous sommes-nous rencontrées ?

J’ai rencontré Julie grâce à une de mes connaissances. Quand mon polar a été publié en 2022, Julie l’a lu grâce au journal 20 minutes et elle m’a fait l’honneur d’en faire une chronique sur son blog et sur Babelio. Cette fameuse connaissance a lu son article et m’en a parlé. Je me suis donc empressée de visiter son blog, que je ne connaissais pas. Et je lui ai envoyé un courriel pour la remercier. À partir de ce moment, nous avons poursuivi nos échanges. Plus qu’une belle rencontre, Julie m’a sortie de ma caverne où telle une ourse mal léchée j’aime me cacher. Même si je suis plusieurs blogs de lecture depuis quelques années, incognito derrière mon écran, je n’avais jamais pensé que je pouvais échanger sur ces dits blogs en tant que lectrice, comme par exemple mettre des commentaires… Je sais que mon cas est grave, mais je m’améliore. 

Peux-tu expliquer un peu ton parcours ?

Un demi-siècle bien tassé d’existence. Un patrimoine génétique double, moitié Champenois, moitié Lorrain. De longues études de biologie, discipline chère à mon cœur, jusqu’à ce que je me décide, enfin, à travailler. Après deux postes différents en R&D, certes gratifiants, j’ai eu envie de découvrir un autre métier et j’ai mis à profit mes connaissances pour enseigner. Puis, le démon de l’écriture a pointé son nez. 

Comment définirais-tu ta relation avec la lecture, l’écriture et les livres ?

Livres et lecture ont une place essentielle dans ma vie, depuis longtemps ; c’est une de mes plus longues relations. J’ai la chance de faire partie d’une famille de lecteurs, et j’ai moi aussi attrapé le virus. Toute ma vie est liée aux livres. Dès que j’ai une question, je vais chercher la réponse dans un livre. J’ai des livres sur tous les sujets qui m’ont interpellée. Et il y a ceux pour le plaisir de découvrir des histoires.

Quand j’étais jeune je lisais tout ce qui me tombait sous la main. Même les magazines « Nous deux » de ma grand-mère. Il y a eu le club des cinq, les bédés, la romance. Puis j’ai découvert les romans policiers. Ceux de Charles Exbrayat, d’Agatha Christie, m’ont fascinée. Sont arrivés les thrillers médicaux américains, la science-fiction, et tout ce qui touche au noir, au sombre.

Depuis je suis restée une inconditionnelle de la littérature noire. Il m’arrive également de me plonger dans quelques romans de la littérature blanche, pour explorer d’autres horizons. 

Comment es-tu arrivée à l’écriture ?

L’écriture est venue tardivement dans ma vie, il y a un peu plus de dix ans. Jusque là mes seuls écrits étaient scientifiques. Je ne suis pas de ceux qui petits écrivaient des nouvelles, des poèmes ou des histoires. Je préférais les vivre. Jamais dans ma jeunesse je n’ai pensé que je pourrais écrire un jour. Puis, je ne sais pas pourquoi, j’ai eu envie, moi aussi, de raconter des histoires. Peut-être grâce/à cause de la lecture, je ne saurais pas l’expliquer. Mais ce besoin s’est fait sentir. Je me suis lancée dans cette entreprise, à corps perdu.

As-tu des rituels ou un processus d’écriture ? Papier et stylo ou ordinateur ? 

J’ai gardé de mes années d’études et d’un de mes précédents boulots, une rigueur scientifique. C’est un peu étrange de dire cela à propos d’écriture et de création imaginaire, mais écrire un roman me demande énormément de temps et d’énergie, je ne suis pas très douée, alors je dois beaucoup travailler. Je planifie mes journées, selon où j’en suis dans mon manuscrit, recherches préalables, plan du roman, travail sur les personnages, écriture proprement dite. Je m’organise comme si je gérais un projet. 

Pour la phase de préparation, je suis papier et stylos, avec des cahiers, des feuilles, des post-it. Je surligne, je gribouille, je rature. Pour la phase d’écriture, je préfère l’ordinateur.

Comment t’es venue l’idée de ton livre ?

C’est venu petit à petit. Pour tenter de me démarquer, j’ai d’abord cherché quelque chose d’original, en vain. Mais j’avais envie d’inclure une part de science. D’ADN, de génétique. Et finalement, l’idée s’est affinée grâce à une remarque pas sympa de quelqu’un de pas très sympa. À propos de consanguinité. Les idées se cachent parfois là où l’on ne s’y attend pas. 

Par contre, mes personnages principaux se sont vite imposés à moi, je les ai construits bien avant d’avoir le plan définitif du roman.

Comment as-tu fait pour qu’il soit édité ?

Après plusieurs envois à des éditeurs, restés sans réponse, j’ai participé à un concours de manuscrits : le prix du polar non publié, organisé par une nouvelle maison d’édition, Novice. C’était la deuxième année pour les romans et la première pour les polars. Et, surprise, j’ai gagné et mon polar a été publié. C’était assez incroyable ! Cette première étape m’a donné envie de poursuivre. 

Pourquoi as-tu accepté ma proposition de rejoindre le blog ?

Quand j’ai voulu participer au challenge thriller&polar organisé par Sharon, Julie m’a gentiment proposé de m’accueillir sur son blog afin que je puisse publier les avis de mes lectures. Sa proposition m’a touchée, d’autant plus que j’apprécie beaucoup son blog, pour son riche contenu (et aussi pour ses visuels qui m’émerveillent à chaque fois, je suis fan de mon avatar). 

Par ailleurs, je me suis dit que cela me sortirait de ma routine assez éloignée des réseaux sociaux. Et j’en suis ravie. J’aime énormément ces échanges de lecture avec elle et aussi avec les autres blogueuses, c’est une bouffée d’air frais. 

Un dernier mot ?

Mille mercis chère Julie pour tout ce que tu fais à travers ton blog, pour ton accueil chaleureux, nos échanges, et toutes ces belles découvertes d’auteurs que je fais grâce à toi ❤

Catégories :Les avis de Céline C.

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