
Une 4ème de couverture qui promet du lourd avec ce couple qui décide d’échanger son appartement londonien, contre une maison à Leeds. Cet échange, très à la mode, aujourd’hui, promet des vacances à bas pris. Des vacances pour se retrouver et sortir du train-train qui empoisonne le quotidien.
Un thriller psychologique qui démarre lentement, avec une drôle d’atmosphère entre ce couple, mais également avec cette maison à la décoration minimaliste, qui va peu à peu paraître oppressante… La présence de plusieurs objets, fait basculer les réflexions de cette femme, en qui on ne voit qu’une femme meurtrie…
L’alternance des chapitres entre le passé et le présent, installe une atmosphère sombre et délétère qui ne fera qu’accentuer et accélérer les souvenirs. Et ce sont justement ces souvenirs qui sont le nœud de cette histoire manichéenne.
Toute l’histoire repose sur le machiavélisme d’une seule personne. Et même si l’auteur tarde à révéler certaines pistes, l’ambiance est posée et on a envie de savoir ce que l’auteur veut nous dire.
Ce que je regrette le plus dans cette lecture, c’est qu’il faut attendre beaucoup plus de la moitié pour enfin être mis sur la piste et apprécier le choix de cette intrigue en toile d’araignée.
L’auteur a vraiment réussi cet aspect du thriller psychologique, où c’est le lecteur qui est pris entre les toiles et c’est en fait peu à peu que l’on arrive à démêler l’intrigue.
Alors oui, c’est long à se mettre en place, mais le parti-pris de l’auteur est que le lecteur découvre l’intrigue et la dénoue, au rythme du personnage principal. Et c’est là que réside la construction différente que propose l’auteur.
Dans un thriller, le lecteur a souvent de l’avance sur les personnages, alors que là, tout réside dans la simultanéité des découvertes par le personnage principal et le lecteur. Et c’est certainement cela qui m’a déstabilisé.
C’est donc un thriller machiavélique, humain, construit comme une toile d’araignée, dont le lecteur appréciera la complexité, malgré le manque de rythme. Mais après tout, l’araignée met du temps à construire avant de révéler toute la beauté de sa construction.
Ce livre a été lu dans le cadre d’un partenariat avec la maison d’édition. Pour en savoir plus sur les conditions vous pouvez consulter la page Partenariats.
Parution : 7 juin 2018 – Éditeur : Robert Laffont – Collection : La Bête noire – Pages : 336 – Genre : Thriller, thriller-psychologique.

Rebecca Fleet a fait ses études à Oxford et travaille dans le marketing à Londres. L’Échange est son premier roman.
Catégories :Thrillers/Polars
Cool ce partenariat avec la maison d’édition. Tu as aimé ce livre mais ce n’est pas un coup de cœur comme a pu l’être « L’empathie » de Antoine Renand 😉 Toujours un plaisir de te lire Julie, excellent weekend 🙂
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Cela fait quelques mois que j’ai un partenariat avec la ME, j’aime beaucoup leur bouquins ! Mais cela ne veut pas dire que j’aime tout 😉
L’empathie est d’une qualité largement supérieure 🙂
Celui-ci n’est pas désagréable mais sera vite oublié…
Très bon week-end à toi aussi 🙂
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Oui c’est super que tu gardes cette liberté de ton. Partenariat ne veut pas dire adhérer à tout c’est tout à fait vrai 😉 L’empathie, je suis sûr de le lire ! 🙂
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Surtout que la ME, n’attend pas spécialement un retour positif 😉
Les grandes ME sont au-dessus de ça 😉
Hâte alors de lire ton avis 🙂
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Malgré une mise en place assez longue, j’ai également beaucoup apprécié ce thriller et le dénouement de l’intrigue…
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Tout pareil 😉
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J’étais hyper attirée par ce livre et la pluie d’avis mitigé m’a un peu refroidi. Je vais plutôt me pencher sur L’Empathie 😉
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Ah l’empathie est d’une qualité bien différente et supérieure 😉
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