Karmen de Guillem March

C’est avant tout la couverture qui m’a attiré, je sais, c’est primitif, mais ça match bien parfois…

Et là, ça l’a vraiment fait… Les rêves sont parfois le prisme de nos angoisses, désirs les plus enfouis… Ainsi débute Karmen, représentation de la mort, assez badasse et franchement drôle, qui vient cueillir Cataline qui a décidé d’en finir avec la vie…

Les planches sont sublimes avec les tonalités de roses et bleus, apportant une luminosité incroyable, oscillant entre l’ambiance douce, intimiste et l’explosion des couleurs, comme un pendant aux sentiments contradictoires que traverse Catalina.

Palma de Majorque est magnifiée avec des plans en plongés, permettant de visualiser la ville sous tous les angles. 

Une BD qui navigue entre réalités et rêveries, entre les joies et les peines, pour mettre l’accent sur la beauté de la vie. Catalina fait un voyage entre la vie et la mort et je me suis baladée à ses côtés, pour mon plus grand plaisir. C’est à la fois surréaliste, avec une touche de légèreté, drôle et profondément humain. 

Il arrive qu’on se suicide sur un malentendu. C’est l’heure du rapport : un « code rouge » pour Karmen. À Palma de Majorque, la jeune femme avec ses cheveux roses et ses taches de rousseur, habillée d’une combinaison noire de squelette pénètre dans l’appartement d’une coloc étudiante. Elle se rend tout droit à la salle de bain où Catalina s’est taillé les veines. Dans l’instant suspendu entre la vie et la mort, l’introspection commence pour la jeune fille et son chagrin d’amour, emportée dans une narration fantastique qui jongle en mises à distances et dimensions parallèles.

Parution : 7 février 2020 – Editions : Dupuis – Planches : 160 – Genre : BD, roman graphique, fantastique

Guillem est né à Palma de Mayorque en 1979. Il a fait des études de design et finit actuellement une licence d’Éco. Il aime jouer de la batterie, conduire sa Polo… et d’autre choses encore dont il ne peut pas se souvenir là maintenant. Ca n’a pas vraiment d’importance. Guillem March est un touche à tout aux influences multiples, capable de tous les styles: réalistes ou humoristiques, comics, manga ou franco-belge (enfin… espagnol); et de tous les genres, de l’érotisme débridé pour Eros Comix et Playboy à de sages historiettes pour enfants. En francophonie, Pierre Paquet a publié Souvenirs recueil de trois courts(Sofia, Ana & Victoria en V.O.) publié en Espagne chez Dolmen. Il fait ses débuts chez Dupuis avec Philippe Thirault pour l’adaptation d’une nouvelle de Caryl Férey (publiée chez Flammarion).



Catégories :BD/Romans graphiques, Challenge de l'imaginaire, Fantastique/Science-fiction/Uchronie/Dystopie...

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6 réponses

  1. J’en ai entendu de très bon avis ! Je note =)

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