
J’ai découvert la plume de l’auteur avec « La vallée des ombres », j’en ai d’autres aussi, dans cette fameuse PAL dont je ne vois plus, ni le fond, ni le sommet… Mais celui-ci, je ne pouvais pas le laisser dormir ! Non seulement pour la plume, mais surtout parce que la Seconde Guerre mondiale, est une période que j’apprécie particulièrement en roman historique.
Berlin requiem nous amène à la rencontre de Furtwängler, grand chef d’orchestre admiré et aimé par les Allemands, décédé à 68 ans, en 1954, sur fond de déportations, de drames et de restrictions…
Hitler était fasciné par la musique, mais surtout par la place, qui selon lui, elle pouvait avoir dans la propagande de son régime. Furtwängler n’était ni un nazi, ni un sympathisant, bien au contraire. Pourtant, il a choisi de rester, non pour la patrie, mais pour la musique, qu’il pensait devoir protéger, justement du nazisme. En faisant ce choix, même s’il a dirigé l’orchestre de Berlin, pour que l’Allemagne garde son humanité, il y a perdu un peu de la sienne, en perdant la foi en elle, subissant les manipulations, le stress et le désespoir par moments, lorsqu’il se retrouvait aux mains du pouvoir, luttant entre sa conscience et sa moralité.
J’ai littéralement dévoré ce livre en l’espace d’une journée et malgré toutes mes lectures sur le sujet, j’ai été fascinée par la personnalité de Wilhelm Furtwängler, à qui l’auteur rend hommage en nous entrainant dans ses pensées, sa vie et ses interrogations, sur l’être humain, et ce, quelle que soit son origine ou sa confession.
Un roman d’une rare densité, porté par une plume très agréable, visuelle et sensorielle où l’amour de la musique transfigure le monde. Un roman émouvant, avec un final magique.
Parution : 26 août 2021 – Éditeur : Plon – Pages : 336 – Genre : historique, nazisme, musique, musique classique, thriller historique
Juin 1954, l’opéra royal du Danemark cherche un nouveau chef d’orchestre pour remplacer le grand Wilhelm Furtwängler, parvenu au terme de sa vie. Un jeune musicien est choisi : Rodolphe Meister, le fils d’une célèbre cantatrice. Tous trois sont nés à Berlin, se sont connus et fréquentés. Mais, en 1933, tandis que les nazis font de Furtwängler un trésor national, le destin de Rodolphe et de sa mère va basculer. L’enfant n’a que huit ans, et comme beaucoup le nazisme le fascine… Jusqu’au jour où la Gestapo découvre à sa mère une ascendance juive. En 1954, lorsque Rodolphe retrouve Furtwängler, mourant, leurs histoires s’entrechoquent. Des questions surgissent entre un exilé, fils d’une mère déportée à Birkenau, et le chef qui a eu les honneurs de Hitler en personne… Comment Furtwängler a-t-il pu accepter la reconnaissance d’un régime barbare ? Dans un tel contexte, est-il encore possible de placer l’art au-dessus de la morale ? À travers ce passé douloureux, les deux hommes vont découvrir que la musique n’est peut-être pas la seule chose qui les unit..

Catégories :Challenge Polars et Thrillers, Challenge Vice versa, Historique, Thrillers/Polars
Pourquoi pas il y a longtemps que je n’ai pas lu de roman sur la seconde guerre mondiale !
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En tout cas celui-ci est différent de ceux que l’on pu découvrir 😉
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Parmi les personnalités qui ont contribué à la « réhabilitation » de Furtwängler après la guerre, il y a eu Yehudi Menuhin qui a témoigné en sa faveur.
Bonne journée, Julie.
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Tout à fait, c’est évoqué dans le livre 🙂
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Je le lis juste après le Hélène Bukowski « Les dents de lait. » Il a tout pour me plaire ce roman dont tu nous parles si bien ! 🙂🌞
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Je pense qu’il va te plaire ! Hâte de lire ton avis.
« Les dents de lait » est dans ma PAL, j’espère le sortir en septembre 😉😁
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Embouteillage dans la PAL 😁 Je te dirais pour « les dents de lait » Il paraît qu’il est chouette 😉
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J’ai arrêté de compter ma PAL :-p J’ai hâte de le lire 😉
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