A l’occasion de la journée mondiale de l’Afrique, je me suis dis que ce serait intéressant de découvrir quelques auteurs Africains qui écrivent du polar

Peu connu, le polar africain existe pourtant et cela sur tout le continent Africain.

Des auteurs proposent de très bons romans avec une belle qualité littéraire, que ce soit en anglais, français, portugais ou espagnol.

Littérature riche et déconcertante (pour nous européens) à plus d’un titre, c’est aussi et surtout l’occasion de mettre en avant une réalité politique, économique et sociale des pays, dans lesquels l’action de l’intrigue se situe.

La littérature africaine aborde de nombreux thèmes, mais avec le polar, les auteurs abordent les maux endémiques de l’Afrique, avec, entre autre, la corruption politique et la fraude de manière générale, mais aussi la violence, les trafics et le braconnage très répandus ainsi que l’exode des populations. C’est donc très souvent l’occasion de dénoncer ce qui gangrène les sociétés africaines, que ce soit celle du Maghreb, de l’Afrique méridionale ou de l’Afrique subsaharienne, mais aussi pour les auteurs de partager leurs préoccupations.

L’Afrique compte cinq lauréats du prix Nobel de littérature : 

• Wole Soyinka, auteur nigérian d’expression anglaise, et premier auteur africain à recevoir cette distinction en 1986.
• Naguib Mahfouz, auteur égyptien d’expression arabe, en 1988.
• Nadine Gordimer, autrice sud-africaine d’expression anglaise en1991, 
• J.M. Coetzee, auteur sud-africain d’expression anglaise, en 2003
• Abdulrazak Gurnah, auteur tanzanien d’expression anglaise, en 2021

À l’instar d’une Jane Austen des temps modernes, Oyinkan  Braithwaite interroge les liens du sang, tout en pratiquant une  critique en règle de la société nigériane : sa corruption, ses  différences de classe, son machisme exacerbé…Une comédie noire et décalée, aussi mordante que glaçante.

Inspiré par James Ellroy, Ian Rankin ou A.D.G, il décrit dans ses polars sa vision des ténèbres de la société gabonaise : la corruption, la sexualité, la violence, les maladies et l’ivresse de pouvoir.

Trois coups de feu. Et dans le silence qui suit :  » Sales Français, vous allez tous mourir. Qu’Allah vous maudisse.  » Habib, chef de la brigade criminelle, et Guillaume, responsable de la cellule antiterroriste française au Mali, sont dépêchés à Tombouctou où, quelques heures avant les tirs, un jeune Touareg a été assassiné. Dans ce climat délétère, Habib sait qu’il va devoir agir avec prudence.

Derrière le pseudonyme de Yasmina Khadra se trouve Mohammed Moulessehoul qui est devenu, en quelques livres, l’un des écrivain les plus importants de sa génération. L’anonymat aura longtemps été pour lui le seul moyen d’écrire et de survivre. Traduit en trente langues, témoin engagé de son temps, il a notamment publié L’attentat et Les sirènes de Bagdad.

Rennie AIRTH, Sally ANDREW, Louis-Ferdinand DESPREEZ, Wessel EBERSOHN, Barbara ERASMUS, Michiel HEYNS, Deon MEYER, Mike NICOL, Margie ORFORD, Michèle ROWE, Alan SCHOLEFIELD, ROGER SMITH, Michael STANLEY

José Eduardo AGUALUSA, PEPETELA

Florent COUAO-ZOTTI

Jean-Pierre DIKOLO, Simon NJAMI, David NOGA

Georges SORY

Moges KEBEDE

Janis OTSIEMI

Nii Ayikwei PARKES, Kwei QUARTEY

G.C. Mkangi

Aïda Mady DIALLO, Alpha Mandé DIARRA, Mohamed DIARRA, Modibo Sounkalo KEITA, Moussa KONATÉ

Leye ADENLE, Uzodinma IWEALA, Kole OMOTOSO

Jean-Pierre MAKOUTA-MBOUKOU, Christian MAMBOU, Désiré BOLYA BAENGA, Achille F. NGOYE, A. J. NZAU (Antonio Junior)

Alassane CISSÉ, Tafsir Ndické DIEYE, Assé GUEYE, Modibo KEITA, Abasse NDIONE

Malla NUNN

Muhammad Said ABDULLA, Ndyanao BALISIDYA, Faraji KATALAMBULLA

Jassy MACKENZIE

Abdel HAFED BENOTMAN (Murdos), Abed CHAREF, Yasmina KHADRA, Amid LARTANE, Adlene MEDDI, Ahmed TIAB

Ahmed Khaled TAWFIK

Driss CHRAÏBI, Soufiane CHAKKOUCHE, Dounia CHARAF, Elmehdi ELKOURTI, Amine JAMAI, Abdelkhaleq JAYED

Atef ATTIA, Sami MOKADDEM

N’hésitez pas à compléter la liste des livres ou des auteurs, et surtout à me dire si une coquille s’est glissée dans mon article.

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