J’ai rencontré Eric Schemoul lors du salon Blues&Polar de Manosque, il y a deux ans maintenant, et nous avions échangé sur son roman auto-édité chez Librinova. Intriguée par le résumé qu’il m’en a fait, je lui avais promis de lire La mort est un jardin (je le remercie de me l’avoir envoyé). Avec beaucoup de retard, j’ai enfin tenu ma promesse.

Ce roman, au titre original, nous raconte l’histoire d’une enquête menée par une journaliste, Elisabeth Bayle. En 2003, dépitée après avoir été contrainte par le rédacteur en chef de son journal de prendre des vacances, elle part pour la Côte d’Azur, mais n’a pas l’intention de se prélasser sur les plages. Après avoir lu un article sur l’homme d’affaires controversé, Malcolm James, elle décide de se rendre en France pour mener ses propres investigations sur lui, son flair de journaliste lui soufflant qu’il y a là, matière à la rédaction d’un article intéressant.

Le récit du roman se déroule dix ans après ces faits de 2003. Elisabeth Bayle, à nouveau en congés forcés, retourne à Antibes, et se remémore/nous raconte son séjour passé dans le sud de la France et sa rencontre avec le milliardaire.

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce roman c’est la plume de l’auteur, la qualité de son écriture et son style, ainsi que les passages où il est question de botanique, et les descriptions du jardin ; Eric en parle avec passion et poésie, et à travers ses écrits, on perçoit ses solides connaissances en la matière.

Ce sont ces deux aspects du roman qui ont fait que j’ai pris plaisir à le lire, à tourner les pages pour en découvrir davantage. L’enquête est présente puisqu’il est question de la disparition de plusieurs femmes, conquêtes de Malcolm James, mais j’ai trouvé qu’elle ne prenait pas une place centrale dans l’intrigue, qu’elle restait en filigrane.

Différent de ce que je lis habituellement, j’ai passé un agréable moment de lecture avec La mort est un jardin et j’espère découvrir d’autres romans de cet auteur.

Parution : 20 juillet 2022 – Éditeur : Librinova – Autoédition – Pages : 134 – Genre :  enquêtes   disparition

Dans les années 2000, un homme d’affaires peu recommandable, le sulfureux milliardaire anglais Sir Malcolm James, dévasté par la mort de sa femme Kathrin, décide de revenir habiter dans son immense propriété du Cap d’Antibes, à l’abandon depuis trente ans.
Cette villa et ce jardin exotique – premier témoignage de son amour pour Kathrin –, qu’il avait volontairement délaissés pour se venger de sa froideur, deviennent alors, une fois rénovés, le lieu privilégié où Sir James attire et séduit de nombreuses femmes, toutes étrangement ressemblantes à son épouse défunte.
Mais ces femmes, une à une, disparaissent subitement dans les profondeurs du vaste jardin, devenu le théâtre d’un jeu de miroirs dangereux où l’amour passionnel peut conduire à l’aliénation et au meurtre.
Tourmentée par ses relations ambiguës avec Sir James et au terme d’une enquête minutieuse aux nombreux rebondissements, la jeune journaliste londonienne d’investigation Elisabeth Bayle doit se rendre à l’évidence : le mystère des « disparues de la Côte d’Azur » restera entier. 
Dix ans après, forcée par son patron à prendre des congés, Elisabeth retourne à Antibes sur la trace du diabolique Malcolm James, dont le souvenir l’obsède encore…
Et si cet homme détenait l’insoutenable vérité ?

Ju lit les mots

– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Contributrice journal 20 minutes – Membre the funky geek club

Catégories :Challenge Polars et Thrillers, Les avis de Céline C.

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