Je ne souhaitais pas lire cet auteur, mais devant l’insistance d’une connaissance, j’ai craqué. Franchement, je ne savais pas par quel roman débuter (Pulixi en a publié plusieurs), je me suis perdue dans la chronologie de ses publications, puisque l’éditeur Gallmeister n’a apparemment pas traduit les tomes dans leur ordre d’apparition en Italie ; je n’ai pas très bien compris, et je n’ai pas vraiment poussé ma recherche. Bref ! j’ai donc choisi Le chant des innocents qui semble être le premier d’une série avec le personnage du commissaire Vito Strega.

Me voilà lancée dans cette histoire où des meurtres violents se succèdent, et où les coupables sont connus : des adolescents qui assouvissent leur vengeance. Vito Strega est un commissaire sur la touche, suite à un événement que le lecteur apprend rapidement ; malgré sa suspension, il est obsédé par ces affaires et s’efforce d’en comprendre les rouages avec sa collègue Teresa Brusca. Il est persuadé que ces jeunes tueurs sont liés par quelque chose ou quelqu’un, et il veut à tout prix mettre au jour ce secret.

Les chapitres sont très courts, procurant au texte un rythme intéressant. J’ai apprécié l’écriture fluide de l’auteur. Les personnages sont plutôt bien dépeints, même si Vito Strega, homme complexe, est un peu trop caricatural à mon goût. L’intrigue et le côté enquête ne m’ont pas vraiment enthousiasmée, mais je n’ai pas détesté. Et puis, il y a cette histoire secondaire (d’autres meurtres, un autre tueur, sans rapport avec les autres), qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe. Mais j’imagine que l’auteur sème les graines d’un second opus.

Un moment de lecture sympa, et un auteur que je vais sûrement lire à nouveau. Affaire à suivre.

Parution : 7 avril 2024 – Éditeur : GALLMEISTER – Pages : 336 – Traduction : Anatole Pons-Reumaux – Genre :  policier, polar, thriller, littérature italienne

Le mal est contagieux, commissaire, et vous le savez. Il ne s’agit pas de vengeance ici, mais d’exemple. Lorsque la police arrive, la scène du crime est glaçante : 85 coups de couteau et une gamine de treize ans. Mais ce n’est pas la victime… c’est la meurtrière. Elle est restée là, le poignard encore levé, un sourire diabolique aux lèvres. Quand d’autres crimes violents sont commis par des collégiens, l’inspectrice Teresa Brusca demande au commissaire Strega, suspendu suite à un accident, d’enquêter officieusement avec elle. Très vite, Strega a l’intuition que ces adolescents tueurs sont unis par un secret. Mais lui aussi a sa part d’ombre. Brillant policier, il est obsédé par un besoin inassouvi de justice qui le met parfois en rage. Face à ces crimes d’enfants, il est prêt à tout pour apaiser en lui le chant assourdissant des victimes.

Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2024 au 11 Juillet 2025)

Ju lit les mots

– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Contributrice journal 20 minutes – Membre the funky geek club

Catégories :Challenge Polars et Thrillers, Gallmeister, Les avis de Céline C., Thrillers/Polars

Tags:avis livresque, chronique, littérature italienne, Livres, polar, policier, thriller