
J’ai enfin lu « Le Maître des illusions » de Donna Tartt qui compte trois romans à son actif.
Ce livre me laisse perplexe ! Le résumé et le titre laissent présager une histoire palpitante avec moult rebondissements. Erreur ! Mais, paradoxalement, à aucun moment l’ennui ne s’est immiscé dans ma lecture ; bien au contraire, c’était toujours avec plaisir que je reprenais le livre tellement le style est fluide et la lecture agréable, sans oublier l’envie de lever le voile sur tous les mystères.
« Richard Papen » intègre un groupe d’étudiants en lettres classiques. Avec leur professeur, ils forment un cercle fermé à l’aura charismatique.
L’action se déroule donc sur un campus où les jeunes sombrent dans l’alcoolisme et la drogue. L’idée de départ fait inévitablement penser à l’inoubliable « Cercle des poètes disparus », une impression vite dissipée ; on est plus proche d’un téléfilm de qualité moyenne que d’un chef-d’œuvre cinématographique.
Tartt déploie une palette de personnages tous aussi intrigants les uns que les autres.
« Richard », le narrateur, est attachant et énervant ! Étant le maître du jeu, il lui arrive d’abuser de son statut. Ainsi, à certains moments cruciaux, pile quand nous espérons apprendre un peu plus sur tel ou tel évènement, il nous laisse en plan, soit parce que sa mémoire lui joue des tours, soit parce que ledit évènement l’avait tellement traumatisé qu’il préfère le taire. Tartt aussi n’est pas irréprochable. Elle aurait gagné à être moins « bavarde », parce que 800 pages pour raconter cette histoire, c’est abusé ! Sachez qu’il vous faut patienter durant 250 pages avant de voir l’histoire démarrer. Encore une chose, méfiez-vous de la quatrième de couverture, elle n’est pas tout à fait fidèle au sujet. Et enfin, le mauvais point est attribué haut la main à la personne qui a choisi le titre en français, le seul maître des illusions c’est bien elle. Malgré tout ce qui précède, je compte bien retenter l’expérience Tartt avec « Le Chardonneret ».
Parution : 1er janvier 1994 – Éditeur : Plon – Traduction : Pierre Alien –Pages : 792 – Genre : thriller psychologique, fantastique, thriller
En décrochant une bourse à l’université de Hampden, dans le Vermont, Richard Papen ne laisse pas grand chose derrière lui : la Californie, qui lui déplaît ; son adolescence, faite de souvenirs incolores ; et ses parents, avec qui il ne s’entend pas. Hampden est une porte de sortie inespérée, l’opportunité de vivre une nouvelle vie. Passées quelques semaines, il est bientôt attiré par un professeur atypique, Julian Morrow, esthète capricieux qui enseigne les lettres classiques à cinq étudiants apparemment très liés. Contre l’avis de ses professeurs, il tente de s’introduire dans le groupe de ces jeunes gens marginaux sur qui courent les plus folles rumeurs. Et il est loin d’imaginer ce que lui coûtera sa curiosité.
Catégories :Les avis de MyrlitBooks, Plon

Ce roman semble assez populaire sur la blogo/booktubosphère, ton avis est le 1er que je lis à ne pas être enthousiaste. J’avoue que ce n’est pas un livre qui m’attire au vu du résumé, et encore moins au vu de l’épaisseur, mais j’aurais peut-être fini par me laisser tenter par tous ces avis positifs, alors merci de donner un autre son de cloche 😉
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Myriam a en effet un avis bien différent de la blogo et j’ai le même avis qu’elle. Lu en 2016 de mon côté, il me semble et j’avais trouvé la lecture poussive et j’ai bien failli abandonner à plusieurs reprises !
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Sur un livre de cette épaisseur, ça ne m’étonne pas.
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Malheureusement, il faut que l’auteur arrive à captiver sur autant de pages et c’est souvent le souci que l’on retrouve dans les pavés…
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Merci de m’avoir lue
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Merci pour cette chronique intéressante ! J’ai acheté ce livre il y a bien longtemps, attirée par la critique. Je l’ai abandonné en cours de route en me disant que je le reprendrais plus tard, à un moment plus propice pour lire ce genre de roman. C’était il y a des années ;-).
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…et depuis il attend son tour…😀
À mon avis, c’est Tartt elle-même qui nuit en premier à son livre !
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