Lumière de Christelle Saïani

Vous savez que je suis assez transparente dans mes retours et que je suis franche. Ce livre et moi n’étions pas sensés nous rencontrer. 

La quatrième de couverture, me laissait présager une pseudo romance et la romance ça me donne de l’urticaire ! Bon, je parle surtout de la romance que je vois beaucoup passer : j’appelle ça de la romance à torse ! Désolée, pour celles et ceux qui en lisent, je respecte totalement et chacun est libre de se faire plaisir, mais ce n’est pas ma came. Mais j’ai vu le titre passé chez Frédéric du blog la culture dans tous ses états, dont j’apprécie les ressentis et qui en parle bien mieux que moi d’ailleurs.

J’avoue avoir lu son avis en biais, car j’étais dans les transports, mais le titre et la couverture ont fait le reste….

Premier roman de Christelle Saïani, « lumière » porte bien son titre et la quatrième de couverture est juste parfaite. Je ne lis que très rarement les quatrièmes de couverture, souvent elles dévoilent bien trop l’intrigue, ce qui gâche le plaisir du lecteur ou sont complètement à côté de la plaque, ce qui peut vraiment être énervant ! 

J’aime aussi la couverture sobre, même très sobre, qui laisse déjà le lecteur s’imaginer ce que pourrait contenir ce livre. C’est un pari, alors que l’auto édition regorge de couvertures parfois trop « bidouillées ». Soyons honnête, une couverture peut donner envie ou rebuter et Christelle Saïani met la barre assez haut puisqu’elle mise tout sur son contenu. L’enveloppe est sobre, mais si on épluche, les mots, les phrases, sont lumineux. Suffisamment pour se dire que le titre a été pensé dans ses moindres détails. Je suis d’ailleurs curieuse de savoir, si l’auteure avait une idée de son titre avant l’écriture ou bien au point final.

Les mots s’alignent, se croisent, se mêlent et s’entremêlent pour une sonorité, une musicalité d’une rare qualité. Il n’y a aucun faux pas, tout est savamment dosé. 

Les personnages sont brossés, sans fioriture, les sentiments sont à fleur de peau, sans jamais tomber dans la flagellation, le pessimisme ou le nombrilisme. C’est empreint de sentiments forts, où l’amour côtoie l’amitié, en passant par le don de soi, l’acceptation, mais sans baisser les bras. 

La résilience a cela de beau, que la vie continue malgré tout. Il y a une infinie tendresse entre les personnages, qui malgré l’envie de hurler au désespoir, acceptent. La souffrance n’est pas là où l’on serait en droit de l’attendre… Le fatalisme rend parfois les choses plus douces à supporter, l’acceptation permet de faire ressortir le meilleur en nous.

Une vraie leçon de vie, qui laisse un héritage prégnant… Un héritage lumineux où la lumière est un guide pour ceux qui décident que le bonheur n’est jamais loin…

J’ai été touchée par cette sensibilité qui se dégage entre les lignes, pas seulement celle des personnages, mais surtout celle de l’auteure qui a su aborder le deuil, tout en leur insufflant la vie, pour un hommage sous-jacent à l’amour, le vrai…

Une lecture que je vous recommande chaudement…

Ambre et Olivier sont voisins : elle se débat dans les difficultés, il a le bonheur insolent, une famille unie, des amis présents. Ce déséquilibre, trop difficile à supporter, devient un véritable point de crispation pour Ambre qui nourrit peu à peu un ressentiment tenace à l’égard de son voisin. Un jour, elle s’en prend à lui, pour déverser sa douleur, avant de venir lui présenter ses excuses. Elle découvre alors une faille dans la vie parfaite d’Olivier et le bonheur auquel elle aspire se lie curieusement au destin de cet homme si longtemps détesté…

Parution : 18 février 2020 – Autoédition – Pages : 123 – Genre : résilience, amitié

Je n’ai jamais croisé la route du Dalaï-Lama. Je n’ai pas marché sur la Lune. Je n’ai pas développé le courant alternatif.
Pourtant, j’ai créé ma machine à voyager dans le temps et l’espace : invention, observation ou torsion du réel, souvenirs, exploration personnelle se sont révélés de formidables ressorts pour faire vivre tout ce que j’avais en moi.

Je ressemble à toutes les femmes et à aucune autre à la fois. Je suis sensible, pugnace et opiniâtre au travail. J’aime l’humour et l’autodérision, utile certains matins devant mon miroir !

Ma vie est la même que la vôtre, je ne la changerais pour rien au monde. J’aime ma vie et les êtres qui la peuplent.

J’habite à quelques kilomètres de la Sainte Victoire, terre à laquelle je suis viscéralement attachée. Incontestablement et sans chauvinisme le plus bel endroit du monde. Un des fils d’or de mon premier roman « Lumière. »

J’ai attendu longtemps avant de vous rencontrer…



Catégories :Contemporain

3 réponses

  1. Merci beaucoup Julie pour le lien vers mon blog et ton gentil retour sur cette chronique, ça fait plaisir ! 🙂😉

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Rétroliens

  1. Christelle Saïani – Lumière | Sin City

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