
Est-il vrai que personne n’abandonne le lieu où il a été heureux comme le répétait toujours un Horacio philosophe, lesté de lectures inquiétantes ?
Et le lieu où il ne l’a pas été, mais qui est le sien et dont il n’aurait jamais pensé ni souhaité s’éloigner ?
Est-il possible de marquer le moment précis où une existence se tord, cette rupture funeste qui pousse une ou plusieurs vies sur des chemins inattendus ?
Combien dure, combien pèse ce moment où tout se décide, ce moment précis ou imprécis, visible ou indiscernable à l’instant où il éclot, ainsi que Clara l’aurait formulé avec ces mots ou avec d’autres ?
Et le bonheur : combien dure le bonheur ? Et après les échecs est-il encore possible qu’existe une victoire finale, comme Bernardo le disait souvent ?
Mais surtout, ainsi que s’était plaint une fois Dario : faut-il vivre avec ce genre de questions, sans réponses convaincantes, ni même au moins consolatrices ?
Parution : 19 août 2021 – Éditeur : Métailié – Traduction : René Solis – Pages : 640 –Genre : thriller, thriller psychologique, Cuba, politique
Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s’aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1989 dans le jardin de sa mère et elle y reconnaît la sienne, cette femme mystérieuse qui ne parle jamais de son passé. Ils vont chercher à comprendre le mystère de cette présence et les secrets enfouis de leurs parents…
Catégories :Un livre, un extrait...
comme j’ai aimé ce roman!!! 🙂
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Moi aussi 🥰❤
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