C’est lundi, que lisez-vous ? #7

C’est lundi, que lisez-vous ? Est le rendez-vous incontournable de la blogosphère que j’ai envie de tester. Le suivi a été fait par plusieurs blogueurs, il est maintenant repris par Les paravers de Millina. Cet article me permettra de reprendre ce qui a été fait la semaine précédente et de répondre à quelques questions.

Sur le blog, la semaine dernière :

Myrlit nous a parlé de Factotum de Charles Bukowski, et qui nous dit pourquoi elle aime Bukowski : « Parce que là où des lecteurs s’offusquent de son nihilisme, moi je vois un réalisme entêtant et jubilatoire. Parce que là où certains ne voient que du noir, moi je perçois de la lumière. »

Il y a eu une petite présentation de Jane Harper, avec les livres publiés et les liens vers ceux que j’ai déjà lus, et un extrait du livre Les contemplées de Pauline Hillier.

Je vous ai aussi parlé de ce roman graphique : Les Pizzlys de Jérémie Moreau, d’une grande profondeur, avec des planches colorées et fascinantes dans lequel sont abordés les conséquences du réchauffement climatique, le rapport au vivant d’une manière générale, mais aussi le besoin viscéral de l’être humain de cette nature, même s’il ne s’en rend pas compte…

Je participe à la 11ème édition du Challenge de l’imaginaire que j’ai enfin pris le temps de vous présenter.

La citation du jour attribuée à Edmund Burke prend un sens particulier lorsque l’on regarde ce qu’il se passe à travers le monde : « Pour que le mal triomphe seule suffit l’inaction des hommes de bien. »

Et enfin, je vous ai présenté Replay – Mémoire d’une famille de Jordan Mechner le créateur de Prince Of Persia, mais ici il est surtout question de transmission, du devoir de mémoire et d’amour filial même si on en apprend plus sur la naissance du jeu.

Qu’ai-je lu la semaine passée ?

Sirem et l’oiseau maudit : lorsque je suis tombée sur le compte Instagram de l’auteure et de la présentation, j’ai tout de suite eu envie de le lire. Le fait qu’elle rattache son intrigue aux berbères et qu’elle évoque les tatouages aussi. Malheureusement, même si la lecture n’est pas désagréable, on y trouve peu de ces éléments… Je vous en parlerais plus en détail lorsque je l’aurais terminé, il me reste une cinquantaine de pages…

Les Pizzlys : Sillonnant Paris jour et nuit au volant de sa BMW à crédit, Nathan enchaîne les courses Uber pour subvenir aux besoins de ses frères et soeurs. Faisant littéralement corps avec son GPS, Nathan plonge dans un vide assourdissant quand son portable tombe en panne. Suite à un accident, Annie, sa dernière cliente, lui propose de partir vivre en forêt avec Zoé et Etienne au fin fond de l’Alaska.

Les Philanthropes aux poches percées : Les philanthropes, c’est le nom que se donnent les ouvriers, peintres en bâtiments de la ville anglaise de Mugsborough dans les sombres années de l’après-guerre de 1919. Philanthropes car ils s’usent le corps et l’âme pour enrichir leurs patrons. L’un d’entre eux, Owen, va tenter de leur faire prendre conscience qu’il existe des solutions de résistance à cette oppression.

L’oiseau moqueur : « Pas de questions, détends-toi. » C’est le nouveau mot d’ordre des humains, obsédés par leur confort et leur tranquillité d’esprit, déchargés de tout travail par les robots. Livres, films et sentiments sont interdits depuis des générations. Hommes et femmes se laissent vivre en ingurgitant les tranquillisants fournis par le gouvernement. Jusqu’au jour où un homme solitaire, Paul, apprend à lire grâce à un vieil enregistrement. Désorienté, il contacte le plus sophistiqué des robots jamais conçus : Spofforth, qui dirige le monde depuis l’université de New York. Spofforth se servira-t-il de cette découverte pour aider l’humanité ou la perdre définitivement ?

No pasaran, le jeu : Ce jeu, Eric, Thierry et Andreas l’apprendront à leurs dépens, va les propulser au cœur de la barbarie humaine.
En plongeant dans cet univers dangereux, les adolescents vont se laisser entrainer dans un piège diabolique, renvoyés dans le passé sur le Chemin des Dames pendant la Première Guerre mondiale, à Guernica sous les bombes en 1937, dans la France occupée sous la botte nazie.
Les adolescents s’enfoncent dans cet univers virtuel et dangereux, où il ne fait pas bon rester trop longtemps…
Eric et Thierry comprennent vite qu’il est préférable de ne plus jouer. Mais n’est-il pas trop tard pour faire marche arrière ?
Ce jeu fascinant est l’ultime jeu : celui de la victoire ou de la mort…

Calamity Jane, tome 1 : La fièvre : Jane prend son rôle d’aînée très au sérieux car son père est parti quelques jours en ville, la laissant en charge de ses frères et soeurs. Ils sont pauvres, livrés à eux-mêmes dans ce ranch au milieu d’une nature sauvage. La vie est dure mais ils ne sont pas malheureux : jeux, aventures, chamailleries, fous rires, tout irait pour le mieux si la petite dernière de 3 ans n’était pas tombée malade…

Récit sur trois générations, « Replay » raconte l’épopée familiale de Jordan Mechner, créateur du cultissime jeu vidéo « Prince of Persia ». Une incroyable histoire entre exil, déracinement et reconstruction. Franzi, 7 ans, est séparé de ses parents et devient réfugié dans la France occupée de 1940. Son père, autrichien menacé par le nazisme, a vécu la Première Guerre, connu le Front russe et doit fuir son pays pour l’Amérique. 80 ans plus tard, le fils de Franzi, Jordan Mechner, raconte leurs histoires grâce aux carnets tenus par chacun d’entre eux et y mêle son expatriation professionnelle des États-Unis en France.

Que suis-je en train de lire en ce moment ?

Cette semaine je suis en congés, et j’espère pouvoir lire ce que j’ai prévu, même si la semaine sera chargée…

Les couturières d’Auschwitz : Un documentaire historique incroyable ! Je ne soupçonnais pas du tout l’existence d’ateliers de couture mis en place par les femmes de SS pour se faire belle… Et pourtant… C’est un livre qu’il faut prendre le temps de découvrir pour la mine d’informations qu’il donne…

Après M, je ne pouvais pas passer à côté du nouveau livre de Peng Shepherd : Les cartographes

Cela fait trente ans que Nell a perdu sa mère. Et voilà maintenant que son père, le Dr Young, un célèbre cartographe de la New York Public Library, est retrouvé mort dans son bureau.
Elle l’adorait et voulait prendre sa suite, mais la famille, c’est parfois très compliqué. En fouillant dans les affaires du défunt, elle trouve, bien cachée, une carte routière. Nell se souvient parfaitement de cette maudite carte. Elle lui a valu une engueulade homérique et lui a coûté sa carrière auprès de son père.
En reconstituant cet événement avec un regard neuf, elle ne tarde pas à se rendre compte que le document comporte une erreur singulière, une signature pour ceux qui sont initiés à l’art de la cartographie. Pour percer ce mystère, la jeune femme contacte certains amis de ses parents. Trente ans plus tôt, ils formaient un groupe de sept personnes, très soudé : les Cartographes.
Qu’ont-ils découvert ?
Quels crimes ont-ils commis contre la réalité ?

Le tome 1 et 2 m’attendent sagement et j’ai hâte de les lire !

Parce que la montée des eaux menace l’existence même des Pays-Bas, leur reine Frederika Mathilde Louisa Saskia comprend mieux que quiconque la notion d’urgence climatique. Invitée à une rencontre secrète au Texas par T.R. Schmidt, l’excentrique propriétaire d’une chaîne de fast-food, Saskia découvre non sans inquiétude les plans du milliardaire. En bon Texan, T.R. veut mettre fin, de façon décisive, aux hausses de températures qui accablent le sud des États-Unis. Et si son remède, inspiré par l’explosion du volcan Pinatubo, était pire que le mal ?

Que vais-je lire ensuite ?

L’intrus : Élise et Romain forment un couple heureux : bons jobs, un appartement, une vie ponctuée par le déjeuner du dimanche avec Mina, la mère d’Élise. Jusqu’au jour où Élise se découvre enceinte. Pas question de garder cet intrus, elle n’a jamais voulu d’enfant. Elle va avorter. Mais à la consultation, Élise découvre qu’elle est enceinte de sept mois. Terrorisée, elle s’enferme dans le mutisme. Pour éveiller en elle l’instinct maternel, Romain lui offre un reborn baby. Et Mina s’installe chez eux pour apprendre à sa fille les gestes d’une mère sur ce bébé de silicone, si semblable à un vrai, si rassurant. Tout semble rentrer dans l’ordre, le ventre d’Élise grossit soudain. Mais à la naissance, Élise ne parvient pas à créer de lien avec son véritable enfant. Tom est « trop vivant’, il l’inquiète. Plus Élise doute d’elle, plus son attachement au reborn se renforce. La mère parfaite, c’est Mina, qui prend le relais de sa fille auprès de son enfant malgré les réticences de Romain. Au fil des jours, tandis que Tom se laisse dépérir aux côtés du reborn immuable, les rôles de chacun deviennent de plus en plus confus, jusqu’à ne plus savoir ce qui se joue réellement… L’intrus n’est pas forcément celui qu’on croit.

Pour quelques millions ! : Conrad est le fils de la fondatrice d’une ONG dont l’assassinat à Paris – maquillé en suicide – n’a jamais été élucidé. Il galère depuis, frôlant sans cesse l’illégalité. À quelques encablures de La  Havane, Dahlia, abusée par son père, se bat bec et ongles pour éviter à son frère de subir le même sort. Gravitent autour de la Cubaine et du jeune Français des businessmen douteux, des fonctionnaires corrompus, une séduisante Ukrainienne, un ancien boxeur, des politiciens terrorisés à l’idée d’être éclaboussés par le scandale financier des Panama Papers, et… plusieurs cadavres !

Greg Brandt : Nantes. Janvier 1976. Un braquage particulièrement sanglant met la ville en émoi, les gangsters ont assassiné deux convoyeurs de fond à l’arme lourde. Greg Brandt, jeune inspecteur affecté à la Sûreté urbaine, s’intègre au groupe chargé de retrouver les malfaiteurs. Caïds du Milieu, apprentis dealers, anciens de l’OAS, ex du SAC, buveurs invétérés, entraineuses en mini-jupes et cuissardes, blousons noirs, bourgeois amateurs de bonne chair, dockers, syndicalistes endurcis et policiers parfois borderline, sont les héros de cette formidable virée dans les années 70 : Personne ne pense à l’Euro, on fume et on boit en parfaite insouciance, on roule en 4L, en R16 ou en 304 sans ceinture de sécurité, on rentre chez soi le soir sans crainte, la brigade des stups’ n’existe pas encore et Valéry Giscard d’Estaing est président de la République. Nostalgie, quand tu nous tiens !

Et vous alors, qu’avez-vous lu ? Connaissez-vous les livres que je viens de lister ?

Bone lundi et bon début de semaine à tous.



Catégories :C’est lundi, que lisez-vous ?

12 réponses

  1. La couverture de Les Pizzlys est magnifique. Sinon, Les couturières d’Auschwitz me tentent bien. J’ai lu l’intrus que j’ai bien aimé.
    Je te souhaite de bonnes lectures.
    Bisous 🙂

    J’aime

  2. Hâte de lire ton avis sur Sirem et l’oiseau maudit 🙂
    Bonne semaine !

    J’aime

  3. Tu n’as pas le temps de t’ennuyer, avec tout ça 🙂
    Je te souhaite une bonne semaine et de belles lectures 😉

    Aimé par 1 personne

  4. Les Cartographes et L’oiseau moqueur me tente bien. Bonnes lectures !

    Aimé par 1 personne

  5. Sirem est dans ma pal, il faut vraiment que je prenne le temps de le sortir. Les Pizzlys me tente beaucoup, et il faut vraiment que je me trouve L’Intrus, qui est dans mon viseur depuis un moment 🙂
    Bon lundi et belle semaine à vous 🙂

    Aimé par 1 personne

  6. Calamity Jane me fait de l’oeil 😀 Je te souhaite une très belle semaine avec de chouettes lectures 🙂

    Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :