C’est lundi, que lisez-vous ? Est le rendez-vous incontournable de la blogosphère que j’ai envie de tester. Le suivi a été fait par plusieurs blogueurs, il est maintenant repris par Les paravers de Millina. Cet article me permettra de reprendre ce qui a été fait la semaine précédente et de répondre à quelques questions.

Les congés sont l’occasion pour moi de faire le grand ménage pour préparer la rentrée, surtout que je suis encore dans les cartons suite aux travaux réalisés en juin. Je vais enfin me lancer dans le montage de meuble et terminer les tiroirs qui vont avec les commodes de mon fils ! J’avoue que je n’ai pas envie de me lancer, mais je ne vais pas pouvoir y échapper…

Sur le blog, la semaine dernière, j’ai partagé avec vous les citations de Sénèque, Helen Keller, Cicéron et Mark Twain. Celle que j’ai préféré est celle de Cicéron « La vie des morts est placée dans la mémoire des vivants. » que je trouve assez touchante.

Je vous ai également parlé de Paternoster dans lequel Julia Richard nous propose d’explorer plusieurs thèmes en quelques pages. C’est à la fois un thriller psychologique qui fait la part belle à la place de la femme dans la société, dans laquelle le poids des diktats qu’elle lui impose est souvent lourd à porter, le tout saupoudré d’un zeste de fantastique. Vous pouvez également découvrir Premières lignes… que j’ai particulièrement appréciée.

Une nouvelle rubrique a vu le jour avec C’est mercredi, que se passe-t-il sur mon écran ? dans lequel je vous présente les films, séries, documentaires que j’ai regardé. Je ne sais pas si cet article sera publié chaque semaine, en tout cas, pour le moment je prends le temps de le faire et j’apprécie de partager avec vous mes ressentis sur chaque « visionnage ».

C’est essentiellement pendant mes congés que je regarde le plus la télé, je rattrape mon retard en séries, films et tout ce qui m’intéresse que je note au fil des mois. Je regarde très peu la télé le reste du temps.

Après avoir lu Syngué Sabour – Pierre de patience – Prix Goncourt 2008, je me suis dis qu’il fallait faire un doublé et voir le film. Il était dispo sur MyCanal, j’ai donc sauté sur l’occasion et même si je n’ai pas été totalement convaincu, j’étais contente de le voir, car la performance de l’actrice principale Golshifteh Farahani est brillante, elle crève l’écran, on l’admire aussi bien pour sa beauté que pour son jeu.

J’ai retrouvé avec plaisir Golshifteh Farahani dans la mini série de six épisodes, Invasion, une première saison qui prend le temps de présenter les personnages, assoie un décor minimaliste, et même si j’ai beaucoup apprécié, j’espère un peu plus d’action avec la saison deux, à partir du 23 août prochain, sans cela il sera compliqué de faire durer le plaisir.

En regardant Hail Satan ? de Penny Lane, j’ai découvert un groupe religieux le Temple satanique et je dois dire que ce documentaire, que je vous recommande vivement, a été une excellente découverte ! Non seulement sur le mouvement en lui-même, mais surtout sur l’aspect historique de la période après guerre, aux Etats-Unis.

Je vous ai aussi présenté les sélectionnés pour le Prix Point par Points auquel je participe. Cinq polars rejoignent ma PAL et j’espère vous en parler à travers différents articles.

Pour terminer, je vous ai parlé du livre de Pauline Hillier : Les contemplées, dans cet article je me suis un peu plus dévoilée, et j’avoue que certaines lectures ont un effet cathartique sur nous et ces dernières années, plusieurs livres ont eu cet effet libérateur. Les contemplées est un livre émouvant, que l’auteure dédie à ces femmes emprisonnées. Elle décrit avec pudeur, le quotidien de prisonnières courageuses, en but à l’horreur, d’une grande résilience, d’une beauté foudroyante dans une Tunisie où les femmes sont de plus en plus les victimes collatérales d’un système politique défaillant.

Je pense avoir fait le tour des différents articles publiés et je tenais à vous remercier particulièrement pour nos échanges riches que j’apprécient particulièrement.

Trêve de blabla, place aux réponses :

Qu’ai-je lu la semaine passée ?

Pas grand chose ! L’envie est moins présente, et puis, j’ai enchainé les lectures ennuyantes et je n’ai pas réussie à rebondir ! J’espère que cela va changer.

« Je suis venu ici pour disparaître, dans ce hameau abandonné et désert dont je suis le seul habitant ». Le récit d’Antonio Moresco met en scène un homme vieillissant qui a décidé de s’extraire du monde. Mais chaque soir, une petite lumière perce sa solitude… Grégory Panaccione démontre une fois encore son étonnante capacité à exprimer graphiquement une écriture, la plus singulière soit-elle.

J’ai apprécié cette lecture, et c’est après l’avoir lu que j’ai découvert que c’était l’adaptation du livre d’Antonio Moresco. Je lis rarement les 4ème et c’est la couverture qui m’a attiré. J’ai donc enchainé avec le livre.

J’aurais dû me contenter de la BD, j’ai terminé ce livre, comme un accouchement aux forceps ! Non pas que ce soit mal écrit, ni que l’image utilisée ne soit pas poétique, mais j’ai trouvé que c’était trop contemplatif pour moi. Trop de descriptions et c’est assez triste de suivre cet homme qui se sent bien seul, malgré son souhait de se retirer du monde. J’étais content d’arriver au bout !

Je me suis enfin décidée à abandonner le fameux livre que j’évoquais, c’est dommage, j’en ai lu 70% mais je n’arrive pas à continuer. Et je me dis que la lecture doit être un plaisir et non un obligation !

La révolte des filles perdues avait tout pour me plaire sur le papier, malheureusement, je n’ai pas apprécié la plume de l’autrice, j’ai trouvé que c’était parfois brouillon et j’étais perdue entre les différentes époques, car la temporalité n’est pas annoncée de manière fluide.

Que suis-je en train de lire en ce moment ?

Je ne sais pas si celle lecture va me sortir de ce cycle de mauvaises lectures, mais je suis contente que ce soit une novella ! J’ai lu 50%, je ne suis pas certaine de terminer ! Encore une fois, la plume me semble brouillonne et le récit ne prend pas le temps de décrire les personnages. Cela va trop vite en besogne. La 4ème de couverture est plus explicite que le livre…

Pierre Francillon est un lycéen suicidaire, persuadé d’avoir causé la mort de son professeur de lettres par la simple pensée. Traumatisé, il repousse toutefois l’instant où il mettra fin à ses jours lorsqu’il découvre que son remplaçant ne respire pas : mort et vivant à la fois. Obsédé par cette révélation, il développe une fascination morbide pour ce jeune enseignant. Alors que son entourage tente par tous les moyens de tempérer sa névrose, Pierre débute une enquête sur ce mystérieux personnage. Se construit alors une relation idolâtre avec la mort elle-même, entre attirance maladive et répulsion instinctive.

Que vais-je lire ensuite ?

J’aimerais enfin lire ces deux livres qu’il me tarde de découvrir. Je lirais en parallèle les sélectionnés du Prix Point par Points, que je vous ai présenté ici

Parution : 24 août 2023 – Éditeur : Récamier – Pages : 270

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. C’est-à-dire, toi. Tu es tout ça. Matière et lumière. Bien que Dieu t’ait façonnée pour le désir, tu es de plus en plus inerte sous mon corps en rut. Je n’en finis pas de baiser ta dépouille. Plus je te consomme, plus tu te consumes. Le dernier amant, c’est celui qui savait mais qui a continué. Un homme qui, sous prétexte d’aimer sa femme, l’a brutalisée des années durant jusqu’à finir en prison. Un homme qui, sous prétexte d’aimer sa terre mère, l’a exploitée jusqu’à détruire ses écosystèmes. Deux tristes facettes d’un seul et même être, coupable d’aveuglement, de négligence et de maltraitance envers autrui et, finalement, envers lui-même. À travers l’histoire de ce narrateur, Oscar Lalo superpose magistralement deux lectures de la violence : celle faite aux femmes et celle faite à la nature.

Parution : 24 août 2023 – Éditeur : Récamier – Pages : 224

Amal est née au milieu de nulle part, dans un village d’orpailleurs et de contrebandiers au nord du Soudan, à deux pas de rien, dans la Maison rose, tout à la fois bordel et prison, habitée par des femmes magnifiques. Dont sa mère, splendide candace, majestueuse et protectrice.
L’exil comme seule issue, mère et fille quittent leur village, et se lancent dans un voyage peuplé de rencontres, d’amis, de dangers et de prédateurs. De rires et de pleurs. La Méditerranée puis l’Europe en ligne de mire. Le désert, ses nomades et ses guerriers, en mirage. Et, du haut de ses mille ans, Amal, avec sa naïveté de nouveau-né et sa sagesse de migrante, s’efforce de trouver une morale à l’absurde et au tragique, à chaque soubresaut de sa très jeune vie.

Et vous alors, qu’avez-vous lu ? Connaissez-vous les livres que je viens de lister ?

J’espère ne pas vous avoir été trop bavarde avec cet article un peu long et que vous l’aurez apprécié.

Bon lundi et bon début de semaine à tous.

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