C’est lundi, que lisez-nous ? #20

C’est lundi, que lisez-vous ? Est le rendez-vous incontournable de la blogosphère que j’ai envie de tester. Le suivi a été fait par plusieurs blogueurs, il est maintenant repris par Les paravers de Millina. Cet article me permettra de reprendre ce qui a été fait la semaine précédente et de répondre à quelques questions.

Je change légèrement le titre de l’article, puisque nous sommes plusieurs, mais le principe reste le même.

A l’occasion d’octobre rose, j’ai souhaité marquer mon soutien à travers le blog. Ce n’est pas grand chose, ce n’est même rien par rapport à ce que certains font, mais c’est l’amoncellement des pierres qui fait que l’on construit des cathédrales (Si vous n’avez jamais lu « Les piliers de la terre » de Ken Follet, je vous invite à le faire..)

La semaine dernière a été plutôt compliquée à gérer, mais le plus dur est passé et je suis bien contente de reprendre une certaine dynamique. Le télétravail a ses atouts mais, je trouve qu’on s’installe facilement dans une routine pas terrible. J’avoue que le fait d’être au bureau m’oblige à être beaucoup plus organisée.

Mon bureau étant mobilisé par mon fils, qui fait ses cours par correspondance, je pense m’installer un coin bureau, pour éviter d’être assise dans le canapé toute la journée… Cela ne réduit pas le temps de travail, au contraire, parfois on est obligé de me rappeler qu’il faut que j’arrête… Il faut que j’arrive à me préserver, car je vais entrer dans la période la plus dense de l’année, au niveau du boulot…

Tout ce que je fais au niveau du blog, m’aide à me vider la tête et j’ai parfois des discussions très intéressantes avec Myrlit et Céline, et je trouve cela très enrichissant !

J’ai passé un temps, non négligeable, à faire des visuels pour le blog, mais aussi pour l’association, autant dire que se coucher à 3h du matin pour se lever à 8h c’était sportif ! Mais je me sens beaucoup plus efficace la nuit, j’arrive à me concentrer et être productive, beaucoup plus qu’en journée. Ou du moins différemment. Mais je me suis vraiment super amusée à les faire.

Ce lundi marque le vingtième article du C’est lundi, cela fait donc 20 semaines que je tiens le coup et j’avoue que c’est un des rares articles récurrents que je tiens dans le temps ! Qui l’eût cru ? Certainement pas moi !

La semaine dernière, il y a eu un proverbe Lakota que je trouve d’une grande finesse et plein e bon sens : « Ne parlez pas du mal, car cela éveille la curiosité dans le cœur des jeunes. »

Mardi, je vous ai parlé de mon organisation En octobre, je lis, j’organise ma PAL et je me fais plaisir…C’est le deuxième article de ce genre que je propose et il a l’air de vous plaire ! J’y prends particulièrement plaisir de mon côté, surtout qu’il ne parait qu’une fois par mois. Il me permet aussi de préparer un nouveau feed sur Instagram. D’ailleurs, je n’ai toujours pas crée de rubrique dans le menu, pour répertorier ces articles, parce que je ne sais pas quel nom lui donner…

Mercredi, je ne vous ai pas parlé des séries et films que j’ai regardé, je pense que je vais passer cet article tous les 15 jours, cela me permettra de le préparer tranquillement, mais surtout regarder la télé sans me mettre la pression. Comme, je regarde peu le petit écran, j’ai besoin d’un peu plus de latitude pour vous proposer quelque chose de sympa qui pourrait qui pourrait plaire et non pas un truc vite fait. Et j’aimerais plutôt envisager un article sur mon avis, sur un film ou une série, tous les mercredis. Vous en pensez quoi ? ça vous plairait ?

Mercredi, Céline nous a parlé de Tombent les anges de Marlène Charine et elle a été conquise par le style de l’écriture, ainsi que par le ton, parfois humoristique. De mon côté, j’avais eu le plaisir de découvrir la plume de l’auteure, avant qu’elle ne soit éditée par Calmann-Lévy et je dois dire qu’en relisant mon article qui date pourtant de 2017 et j’en garde un excellent souvenir ! Si vous souhaitez relire mon avis, vous verrez qu’il rejoint l’avis de Céline.

Jeudi, je vous ai parlé d’une des BD, adaptée de nouvelles de Liu Cixin, publiée par Delcourt, avec La Terre transpercée de Wu Qingsong est abordée une thématique assez intéressante, mais que j’ai trouvé pa assez exploitée. Pourtant et malgré quelques défauts, le final a réussi à sauver l’ensemble et c’est ce qui fera que je me souviendrais de cette BD…

Vendredi, place à Myrlit, qui nous a parlé de l’indé Panda, pour lequel elle fait partie du comité de lecture. Je la remercie d’ailleurs de le faire, car il y a de très bons auteurs autoédités et c’est l’occasion de les mettre en avant ! C’est donc le 13ème numéro de ce magazine numérique gratuit, rassemblant des nouvelles d’auteurs indépendants. Je vous invite d’ailleurs à visiter le site et participer, si vous le souhaitez à la campagne participative, pour soutenir le fonctionnement de l’association.

Samedi, je vous ai encore parlé de la collection Delcourt sur Les futurs de Liu Cixin. Avec le tome 6 : Proies et prédateurs de Jean-David Morvan, je n’ai malheureusement pas du tout été embarquée dans le récit et je n’ai pas non plus adhéré aux dessins…

Le format des questions a changé, parce que Céline et Myrlit participent à cet article et que nous aurons le plaisir d’avoir celle de Myriam, une fois qu’elle ira un peu mieux. Les températures jouent au yoyo, donc la santé aussi…

Excellent début de semaine à tous !

Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

La semaine a été plutôt calme au niveau des lectures, vu que j’ai été assez occupée.

J’ai terminé Ce qu’il faut de haine de Jacques Saussey, dont j’avais particulièrement aimé L’aigle noir, je peux même dire qu’il fait partie de mes livres coups de cœur. J’étais donc curieuse et pressée de lire son dernier opus, qui sort le 12 octobre. Je suis assez partagée, car j’ai parfois été étonnée par certaines tournures de phrases, que j’ai trouvé parfois trop simples, ou trop alambiquées ou bien parfois trop imagées. En étant tout à fait sincère, je me suis même demandée si c’était le même auteur qui avait écrit ce livre… J’ai pourtant aimé l’ensemble et les quarante dernière pages ont été une vraie révélation aussi bien pour le personnage principale que pour moi. En même temps, l’intrigue se déroule en grande partie à la première personne du singulier et c’est un parti pris qui peut se révéler assez casse gueule, j’étais tellement immergée que je tiquait à chaque fois. Ce parti pris, laisse la place à une personnalité bien tordue, complexe qui se confond avec l’auteur…

Avec Le souffle des choses, j’embarque pour un premier tome 1 d’une nouvelle bande dessinée « La Marche Brume » de Stéphane Fert. Les planches aux tons bleues et parmes donnent à découvrir une intrigue assez bizarre. Je n’arrive pas à savoir encore, si j’aime ou pas. Les planches sont par contre très belles ! Les dernières planches rattrapent un peu l’ensemble, car je me suis sentie perdue à plusieurs reprises. La typographie n’a pas été facile à lire, ce qui a rendu la lecture par moment fastudieuse…

La pièce manquante de Jean Harambat, m’a un peu déçue. J’ai eu le sentiment d’une intrigue un peu brouillonne qui partait dans tous les sens et malheureusement, cela s’accentue au fil des planches. Dommage !

Myrlit a terminé La laveuse de mort de Sara Omar et son avis sera publié dans la semaine : Kurdistan, 1986. Lorsque la frêle Frmesk vient au monde, elle n’est pas la bienvenue aux yeux de son père. Ce n’est qu’une fille. De plus, son crâne chauve de nourrisson porte une petite tache de cheveux blancs. Est-ce un signe d’Allah ? Est-elle bénie ou maudite ? La mère de Frmesk craint pour la vie de sa fille. Quand son mari menace de l’enterrer vivante, elle ne voit d’autre solution que de la confier à ses propres parents.Gawhar, la grand-mère maternelle de Frmesk, est laveuse de mort. Elle s’occupe du corps des femmes que personne ne réclame, ne veut toucher ni enterrer : des femmes assassinées dans le déshonneur et la honte. J’ai hâte de savoir ce qu’elle en pense. Il faut vraiment que je le lise, surtout que c’est moi qui l’ai proposé en lecture commune sur le groupe Littératures que je coadministre ave Myrlit…

En attendant de lire son avis, je vous invite à découvrir les premières lignes qui sont très fortes et extrêmement dures..

Céline a lu, « Le maître des énigmes » de Danielle Trussoni, apparemment, un drôle de roman, puisqu’elle ne s’attendait pas à ce qu’elle a lu ! J’ai hâte qu’elle nous en parle, car je suis assez curieuse de son avis.

Elle s’est par ailleurs régalée avec City of windows, de Robert Pobi, un excellent polar selon elle.


Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

Jour zéro de C. Robert Cargill, le début est assez sympa, je n’ai pas beaucoup avancé, mais ça me plait bien ! Hopi me fait penser à un personnage de fiction Wall-E…

Hopi est un tigre en peluche anthropomorphisé, un robot-nounou comme il en existe tant d’autres. Il n’en avait pas vraiment conscience avant de découvrir une boîte rangée dans le grenier. Tandis que Hopi réfléchit à son avenir soudain incertain, les robots commencent à se révolter, bien décidés à éradiquer l’Humanité qui les tient en esclavage.

Sur tes traces de Harlan Coben débute bien et ça donne envie d’aller plus loin ! Il y a cinq ans, David prenait perpétuité pour le meurtre de son enfant. Aujourd’hui, David apprend que son fils est vivant… Il y a cinq ans, David avait tout : un mariage heureux, un petit garçon, Matthew. Aujourd’hui, David est en prison à vie pour le meurtre de son fils.

J’ai lu Jane Eyre de Charlotte Brontë, il y a des lustres, et je suis certaine que si je le lisais aujourd’hui, je verrais beaucoup beaucoup plus de choses. J’espère qu’il plaira à Myrlit : c‘est la révolte d’une humiliée, d’une femme inconvenante parce qu’elle s’oppose aux hommes. Jane est sauvage, directe, déjà féministe. Face à elle, le « cygne noir », Rochester, séducteur sulfureux, sadique et tendre, père et amant. Cette voluptueuse autobiographie déguisée – derrière Jane, on devine Charlotte – donne l’impression d’une âme parlant à l’âme.


Pour sa part Céline, a commencé à lire, Le botaniste de Jean-Luc Bizien, que j’ai vu passer à plusieurs reprises et qui a un certain succès. William Icard, scientifique idéaliste et passionné, vit en harmonie avec la nature dans un village autochtone au cœur de la forêt amazonienne. Jusqu’à ce matin fatidique, où sa famille est sauvagement agressée par un commando qui brûle tout sur son passage. Dix ans plus tard, le procès intenté par une ONG écologiste contre un consortium spécialisé dans l’huile de palme est subitement interrompu après l’enlèvement de quatre membres du jury. Le lendemain, ces mêmes jurés réapparaissent sur les réseaux sociaux, seuls au milieu de la forêt primaire.

Humus de Gaspard Koenig : Deux étudiants en agronomie, angoissés comme toute leur génération par la crise écologique, refusent le défaitisme et se mettent en tête de changer le monde. Kevin, fils d’ouvriers agricoles, lance une start-up de vermicompostage et endosse l’uniforme du parfait transfuge sur la scène du capitalisme vert. Arthur, enfant de la bourgeoisie, tente de régénérer le champ familial ruiné par les pesticides mais se heurte à la réalité de la vie rurale. Au fil de leur apprentissage, les deux amis mettent leurs idéaux à rude épreuve.   Du bocage normand à la Silicon Valley, des cellules anarchistes aux salons ministériels, Gaspard Koenig raconte les paradoxes de notre temps – mobilité sociale et mépris de classe, promesse de progrès et insurrection écologique, amour impossible et désespoir héroïque… Une histoire de terre et d’hommes, dans la grande veine de la littérature réaliste.

Qu’allons nous lire ensuite ?

L’odysée des étoiles de Kim Bo-young est vendu comme Le premier roman de SF coréen à paraître en France ! Une histoire d’amour contrariée par la théorie de la relativité : quand deux voyageurs interstellaires traversent le temps et l’espace dans l’espoir de célébrer leur mariage sans cesse manqué sur Terre. Je suis d’autant plus intriguée, pourtant les histoires d’amour, ce n’est pas trop le genre de la maison, mais les amours contrariés si c’est bien écrit, j’apprécie !

Le 6ème jour d’Andrée Chedid : On fait sa vie. II faut vouloir sa vie. La volonté d’aimer, de vivre est un arbre naturel…  » Pour Hassan, enfant beau et vigoureux il y a peu, aujourd’hui ratatiné comme un pruneau sec et bleu, la vie est un combat depuis que le choléra a posé sur lui son masque cruel. Dans cette course contre la mort, Saddika est là, grand-mère attentive, qui fait un barrage. Contre ceux qui l’épient, qui se méfient, qui veulent lui prendre l’enfant par peur de la contagion. Mais la vieille le sait. S’ils l’emportent, elle ne le reverra jamais. Alors il faut tenir. Jusqu’au sixième jour ! Le sixième jour, ou bien on meurt, ou bien on ressuscite...

Pas de projections pour Myrlit, qui se laisse des possibilités infinies. Gageons que la pioche qu’elle fera sera certainement à la hauteur de ce qu’elle est en train de lire…

Céline, a prévu de lire La leçon du mal de Yûsuke Kishi : dans un tranquille lycée de province japonais, Hasumi Seiji, charmant et charismatique professeur aimé et respecté de tous, cache un secret qui pourrait affecter l’ensemble du personnel et des élèves… De l’avis de tous, Seiji Hasumi est le professeur le plus charmant, le plus séduisant, le plus charismatique du lycée Shinkô Gakuin de Machida. Adulé de ses élèves, admiré de ses collègues, apprécié de sa direction, le jeune homme est fin, drôle, toujours prêt à voler au secours des uns, à protéger les autres, à combattre les injustices et le harcèlement, à dénouer les conflits.
Je suis d’ailleurs curieuse d’avoir son avis, car j’ai cru comprendre que la littérature japonaise n’était vraiment pas son style préfère !


Et vous alors, qu’avez-vous lu ? Que lisez-vous ? Et que comptez-vous lire ?

Bon lundi et bon début de semaine à tous.

Ju lit Les Mots

– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Membre the funky geek club – Contributrice journal 20 minutes –




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29 réponses

  1. De belles lectures dont certains me tentent. Merci à toi.

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  2. La leçon du mal est dans ma liste d’envie, je serais donc très curieuse moi aussi de savoir ce qu’en pense Céline. 🙂 Et je suis bien tentée par La Marche Brume, dommage que ta lecture n’ai pas été totalement à la hauteur de tes attentes. Mais si la typographie est difficile à lire déjà, c’est sur que ça freine pas mal… Je vous souhaite une belle semaine à toutes les trois et de belles lectures !

    Aimé par 3 personnes

  3. Merci Julie pour ce bel article 😍.
    Tu dois être épuisée avec des semaines aussi longues. Cela doit prendre effectivement un temps non négligeable de réaliser ces magnifiques visuels, je les adore et je me demande comment tu fais. Tu es une magicienne c’est ça ? ☺️
    J’ai hâte d’avoir le retour de Myrlit sur « La laveuse de mort », tu en avais parlé il y a quelque temps et ce que tu en avais dit m’avait intriguée.
    Et j’ai bien envie de me laisser tenter par « L’aigle noir » de Saussey !! 😉

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  4. Avatar de ducotedechezcyan

    Une semaine bien remplie pour vous 3 😉
    J’ai l’impression aussi d’être plus créative le soir, c’est toujours le moment où j’ai le plus d’idées, dommage que je n’arrive pas à toutes les concrétiser à une heure plus pratique ^^
    Jane Eyre est un de mes livres préférés, à chaque relecture j’y trouve quelque chose de différent. J’espère que Myrlit l’aimera autant que moi!
    Mon exploit de la semaine dernière a été de tourner la dernière page du dernier tome du Seigneur des Anneaux. Après avoir abandonné 3 fois le 1er tome au fil des années, je suis bien contente d’avoir réussi à en venir à bout, c’était un vrai défi pour moi 🙂
    Je te souhaite une semaine plus facile et de belles lectures!

    Aimé par 3 personnes

  5. Je commence le dernier Agnès Martin Dugand « l’homme des mille détours ».
    Merci Julie 🙏🏻

    Aimé par 1 personne

  6. Sacrée semaine ! Je vous souhaite de très belles lectures a venir 🙂

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