Céline participe au challenge de Sharon et c’est pour elle un vrai plaisir ! Voici son bilan de ses lectures du 11 juillet 2023 au 11 juillet 2024

Bravo Céline !

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1- Les mystères de sœur Juana – Mort au couvent d’Oscar de Muriel : Je trouve que les ingrédients de cette histoire se mélangent avec bonheur : des personnages attachants ou inquiétants, un couvent pas très conventionnel, une atmosphère particulière, des meurtres insolites en un tel lieu, des sœurs toutes plus suspectes les unes que les autres, des éléments historiques intéressants et un soupçon de science.

2- Boccanera de Michèle Pedinielli : Les passionnés de polars noirs et tortueux et les amateurs d’intrigues sinueuses n’y trouveront pas leur bonheur, car ici il s’agit d’autre chose. Ce qui m’a tout de suite plu dans Boccanera c’est le personnage. Ghjulia Boccanera, détective privée, est particulièrement attachante et truculente, elle a un caractère affirmé et une vie pour le moins atypique.

3- Les malvenus d’Audrey Brière : L’auteure m’a entraînée au cœur de ce village hors du temps, avec les êtres vivants qui y sont attachés, parfois contre leur gré. J’ai trouvé que l’ensemble était habilement mené et passionnant. Un roman à découvrir.

4- Tombent les anges de Marlène Charine : L’intrigue, et la façon dont l’auteure l’a élaborée, m’a tenue en haleine chapitre après chapitre jusqu’au dénouement. Un bon dosage entre paranormal, histoires personnelles des protagonistes (sans que cela soit trop mièvre ou trop pesant) et éléments d’une intéressante enquête autour du décès énigmatique d’une jeune femme. J’ai trouvé les personnages bien construits et attachants (j’aimerais d’ailleurs en savoir plus sur eux).

5- La Danse des damnées de Kiran Millwood Hargrave : Je l’ai trouvé assez étrange mais je me suis laissée happer par le récit certainement à cause de l’atmosphère qui s’en dégage : un été caniculaire pesant qui ne semble jamais se terminer, avec ce que chaleur et sécheresse peuvent impliquer ; l’ambiance autour de l’épidémie, mise en exergue avec le portrait de quelques unes de ces femmes qui se mettent à danser ; l’époque, la fin du moyen-âge, avec son lot de superstitions et l’hégémonie de l’Église ; des tristesses qui s’entremêlent au fil des pages ; l’amitié et l’amour, ces sentiments universels et enfin la passion de Lisbet pour les abeilles. Ces différents points ont formé un ensemble que j’ai trouvé assez singulier et qui au final m’a plu. Une belle rencontre, un peu mystérieuse, avec cette danse des damnées.

6- Le maître des énigmes de Danielle Trussoni : Et puis, je ne sais pas, il s’est passé quelque chose et j’ai été moins captivée. La tournure que prend l’histoire avec un côté ésotérique marqué, et même fantastique, n’a pas été un problème, parce que j’adore ça (même si je m’attendais à quelque chose de plus scientifique, avec des équations mathématiques qui jaillissent du papier). Ce qui m’a un peu gênée, c’est plutôt le côté surenchère des éléments qui s’empilent au fur et à mesure des pages, comme si l’auteure avait voulu trop en mettre, en faire trop, en tout cas c’est ce que j’ai ressenti.

7- Secrets boréals d’Anna Raymonde Gazaille : Dès les premières lignes j’ai été happée par le texte et l’atmosphère qui s’en dégage, mélange de nature writing et de polar. J’ai vraiment aimé la montée en puissance chapitre après chapitre, et apprécié la nature omniprésente et sauvage de ces contrées lointaines.

8- Un enfant sans histoire(s) d’Amélie Antoine : Ce roman n’est pas un thriller mené tambour battant et pourtant sa construction m’a poussée à vouloir en savoir plus, à tourner les pages de façon compulsive pour comprendre de quoi il retournait. L’auteure a par ailleurs travaillé avec soin la psychologie de ses personnages, pour nous faire découvrir leurs pensées, leurs failles.

9- La Maison aux sortilèges d’Emilia Hart : la plume de l’auteure, fluide, facile d’accès, sans fard, directe, avec un incipit qui donne le ton. Une poignée de mots a été suffisante pour me plonger dans l’atmosphère, me faire ressentir une tension particulière. La narration de chaque partie est différente et j’ai ainsi pu me projeter et partager la vie de chacune de ces femmes.

10- A vif de René Manzor : Les dialogues fonctionnent bien et les personnages de la capitaine et de ses enfants sont particulièrement attachants et apportent une touche de joie dans la noirceur ambiante. J’avoue que le scénario est peu banal, et même s’il est déjà vu, il fait son effet. Je ne peux hélas pas vous en dire plus, de peur d’en dévoiler trop. En tout cas, « A vif » est un bon thriller qui plaira aux aficionados du genre !

11- La mort est un jardin d’Éric Schemoul : Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce roman c’est la plume de l’auteur, la qualité de son écriture et son style, ainsi que les passages où il est question de botanique, et les descriptions du jardin ; Eric en parle avec passion et poésie, et à travers ses écrits, on perçoit ses solides connaissances en la matière.

12- Le Jardin des anatomistes, Noémie Adenis : Même si le personnage principal m’a laissée de marbre, notamment à cause de son caractère un peu pleutre, j’ai apprécié la portée scientifique de ce roman, avec les cours de chirurgie et d’anatomie, ainsi que le conflit entre la faculté de médecine et les chirurgiens, en divergence sur l’évolution de la médecine moderne (notamment sur le concept de la circulation sanguine).

Ju lit les mots

– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Contributrice journal 20 minutes – Membre the funky geek club –

Catégories :Bilans, Challenge Polars et Thrillers

Tags:Bilan, challenge polar et thriller 2023/2024