
Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer, mais j’ai retrouvé cet article dans mes brouillons, alors qu’il avait été publié en 2019 ! J’ai donc profité de ce bug pour faire la mise en page actuelle du blog mais je n’ai rien changé quand à l’article d’origine.
La manipulation est au cœur de ce livre !
L’auteur, J.P. Delaney, nous propose un condensé sur la vie humaine et les sentiments contradictoires qui peuvent en découler…
Comment la manipulation s’installe et peut influencer le quotidien d’une personne ?
Après un drame éprouvant, Jane cherche à tourner la page. Elle découvre « One Folgate Street » et est conquise par cette maison ultra moderne, chef d’œuvre de l’architecture minimaliste, parfaite. Pour pouvoir y vivre, elle doit se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Parmi celles-ci : répondre régulièrement à des questionnaires déconcertants et intrusifs.
La maison est pensée pour transformer celui qui y vit, Jane en est persuadée. Jusqu’au jour où elle apprend qu’Emma, la locataire précédente, qui lui ressemble …. y a trouvé la mort…
Pour prendre un nouveau départ le mieux c’est encore de changer de lieu de vie, de décor et parfois d’amis… donc pour accéder à la perfection de « One Folgate Street », maison ultra-moderne et connectée, dessinée par un architecte adepte du minimalisme, … il faut en payer le prix… Ce n’est pas toi qui décides que tu vas vivre un nouveau départ, c’est le propriétaire qui décide si tu le mérites ou pas… et pour vivre dans cette maison il faut ressembler à cette maison… Il faut la vivre, la sentir, s’en imprégner…
Les chapitres s’alternent et ne ressemblent pas ! J’ai beaucoup apprécié leur succession entre Jane, la fille de maintenant et Emma la fille d’avant, qui a vécu dans ces murs.

C’est incroyable de constater la similitude des choix qu’elles font.
Elles se ressemblent physiquement et leurs actes sont quasi identiques, malgré les 3 ans qui les séparent. Le passé d’Emma rejoint et croise le présent de Jane, les rendant plus proche que jamais au point d’en devenir troublant…
La maison est un personnage à part entière, une maison connectée, qui contrôle ton poids, qui te pose des questions et ne rebranche le tout qu’une fois que ton questionnaire est validé… Cet endroit te possède peu à peu, au point que tu es fait à son image, minimaliste, épuré.
Un excellent thriller psychologique avec une construction déroutante, c’est presque un huis clos oppressant… La manipulation à l’état pur. Tout le monde manipule tout le monde et même la maison devient manipulatrice …
Bravo à l’auteur qui a su distiller avec parcimonie le doute, l’obsession, la manipulation. Le suspense est travaillé et s’installe peu à peu, à l’image de la maison qui prend peu à peu possession de toi… Le mystère s’épaissit autour de ces deux femmes pour un final d’une excellente qualité et que je n’ai pas vu venir ! Un auteur à suivre c’est certain.
La fille d’avant fait l’objet d’une adaptation par le réalisateur Ron Howard, c’est dire la qualité de ce thriller psychologique dont le cœur est la manipulation…
Je remercie les Éditions Mazarine et Netgalley pour l’envoi de ce titre.
Editeur : Mazarine – Parution : 08/02/2017 – Pages : 432 – Genre : Thriller psychologique, thriller
Après un drame éprouvant, Jane cherche à tourner la page. Lorsqu’elle découvre le One Folgate Street, elle est conquise par cette maison ultra moderne, chef d’oeuvre de l’architecture minimaliste, parfaite. Mais pour y vivre, il faut se plier aux règles draconiennes imposées par son architecte, Edward Monkford, aussi mystérieux que séduisant. Parmi celles-ci : répondre régulièrement à des questionnaires déconcertants et intrusifs. Peu à peu, Jane acquiert une inquiétante certitude : la maison est pensée pour transformer celui qui y vit. Or elle apprend bientôt qu’Emma, la locataire qui l’a précédée et qui lui ressemble étrangement, y a trouvé une fin tragique.
Alors qu’elle tente de démêler le vrai du faux, Jane s’engage sur la même pente, fait les mêmes choix, croise les mêmes personnes… et vit dans la même terreur que la fille d’avant.Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jean Esch.
JP Delaney est le pseudonyme d’un écrivain qui a publié plusieurs romans à succès sous d’autres noms. La Fille d’avant est sa première incursion dans le thriller psychologique.
Ju lit les mots
– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Contributrice journal 20 minutes – Membre the funky geek club
Catégories :Challenge Polars et Thrillers, Mazarine, Thrillers/Polars

Traqués d’Adrian McKinty
La chaîne d’Adrian McKinty
Mensonge : Aime-moi. Confie-toi. Mais ne me crois pas de J.P. Delaney
Je l’ai eu plusieurs fois entre mes mains et j’ai toujours hésité, je suis très frileuse en matière de thriller psycho, mais celui la j’adore la thématique !! Très bonne chronique je suis convaincue 😋
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Franchement tu peux y aller 🙂
Tout est en subtilité !
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Toujours dans ma wish-list
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😉 Y a plus qu’à ! Il est sorti en poche 😉
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Je l’ai lu aussi et j’ai vraiment aimé ce livre et cette histoire 😉
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😉
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J’avais bien aimé aussi ce huis-clos !
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Suis pas surprise 😉
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mdr
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Les mystères de l’informatique 🙂
Tu réveilles de très bons souvenirs de lecture avec ton avis !
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C’est parfait alors 🙂
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J’ai bien aimé ce roman ! Merci Julie pour ce souvenir ! 😉
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Avec plaisir 🙂
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Je ne connaissais pas ce thriller mais c’est bien le genre à me faire passer un bon moment de lecture. Je note !
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Ça devrait te plaire 😉
Bonne lecture !
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