
La Sacoche se déroule dans le désert entre la Mecque et Médine.
Neuf personnages vont se croiser et auront chacun à son tour la sacoche entre les mains.
Nakhjavani réunit des personnages venant d’horizons religieux différents et nous donne un aperçu de leur croyance et leurs rituels. Chacun des chapitres est consacré à l’un d’eux et l’on apprend ainsi ce qu’était leur vie avant leur rencontre.
La traversée du désert s’avère un chemin de croix pour ce petit monde, et en même temps l’occasion pour les croyants parmi eux de se questionner sur leur spiritualité et le fondement de leur foi.
Ce n’était pas facile pour moi d’aller au bout de cette lecture, je me suis lassée pour diverses raisons.
Tout d’abord, le texte est truffé de phrases alambiquées qui, même lues et relues, ne me dévoilaient pas leur essence. Ceci s’apparentait plus à un cumul d’idées flottantes qui ne réussissent pas à prendre racine.
Est-ce que c’est dû à une mauvaise traduction ? J’en doute, parce que j’ai toujours admiré la bonne qualité de traduction chez Babel. Ensuite, il manquait ce petit quelque chose qui donne envie de vite reprendre sa lecture.
Quant à l’illumination et au mysticisme évoqués en quatrième de couverture, et dont il est bien question dans le roman, la lourdeur syntaxique a réussi à les noyer.
Parution : 3 avril 2001 – Editions : Babel – Pages : 320 – Genre : littérature iranienne, contemporain, contes – Traduction : Christine Le Boeuf
Au milieu du XIXe siècle, une caravane de voyageurs progresse dans le désert sur une route proche de La Mecque. Se croisent alors neuf destinées qui toutes basculent, en un après-midi, au moment où chacun entre en possession d’une sacoche remplie de textes dont la teneur restera mystérieuse.
Se succèdent ainsi un voleur romantique épris de liberté ; une jeune fiancée encline à la divination ; un chef de bandits ambitieux ; un affairiste roublard ; un pèlerin dont la quête spirituelle aboutira à la résolution de l’énigme des sables ; un religieux inquisiteur ; un espion de Sa Majesté déguisé en derviche ; enfin, accompagnant tous les personnages dans leur périple, un cadavre doté de la capacité de percer leur intériorité.
Ju lit Les Mots
– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Membre the funky geek club – Contributrice journal 20 minutes –
Catégories :Actes Sud, Contemporain, Les avis de MyrlitBooks, Littérature iranienne

Espérons que la prochaine lecture sera plus convaincante 😉.
Merci pour cet avis sincère !
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Ouiiii. Je me suis bien rattrapée 😀
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Effectivement, quand on doit relire plusieurs fois une phrase pour en saisir l’essence, c’est lassant. C’est bien dommage, car le sujet a l’air intéressant.
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C’était prometteur, en effet!
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Quel dommage, j’aime beaucoup le principe d’un objet reliant plusieurs personnes.
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C’est exactement ce qui m’a attirée, mais la promesse n’a pas été tenue!
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J’aime beaucoup le sujet de ce livre mais il manque peut-être un peu de simplicité dans l’écriture. Merci pour cette découverte.
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Ou dans la traduction!?
Merci de m’avoir lue.
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C’est possible.
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Ah dommage ! Je te comprends, si je dois relire plusieurs fois une même phrase pour la comprendre et ce à de multiples reprises dans le texte, c’est lassant. Le résumé est effectivement prometteur …
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Déjà qu’il est pénible de ne pas savoir où l’auteur veut aller, imagine un peu quand on tombe sur des phrases sans queue ni tête!
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alors je laisse passer car je ne garde que des livres sans aucune réserve .
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Oui, franchement, vous ne manquez pas grand-chose.
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