Elle sait, déjà, la gravité de ce qui s’est passé. La gravité de ce qui va se produire. Elle sait le sang, en route pour irriguer la terre, ruisselant depuis des corps sans mémoire, sans amour, empilés les uns sur les autres.

La rentrée littéraire est marquée par deux récits, qui évoquent le conflit à Gaza, mais chacun le fait à sa manière. Si Rachid Benzine est au cœur du conflit avec L’homme qui lisait des livres, Marie Semelin, l’effleure et s’attarde sur les relations intimes qui ont pu se créer entre Palestiniens et Israéliens. Malgré une approche différente, les deux auteurs s’attachent à replacer l’humain au centre du conflit et ainsi nous poussent, nous occidentaux, à regarder ces vies.
Le titre-même interroge notre manière de penser. Anna, persuadée de connaître Simone, découvre peu à peu une réalité plus complexe, notamment lorsque Simone souhaite se faire enterrer à Jérusalem sans jamais réellement avoir montré un attachement particulier à cette ville. Cette tension entre perception et vérité ébranle les certitudes d’Anna et celles du lecteur.
Marie Semelin signe un premier roman d’une grande finesse, mêlant enquête intime, héritage mémoriel et récit historique. Journaliste spécialiste du Proche-Orient, elle éclaire, avec humanité, le conflit israélo-palestinien à travers un récit intime. Face à un contexte actuel lourdement polarisé, elle essaie de redonner une dimension humaine et nuancée aux récits des vies usées et fatiguées par cette guerre.
Lorsque j’ai débuté ma lecture, je craignais un peu que l’auteure soit trop partiale et si par moment, j’ai levé les yeux au ciel, cela a tout de suite été balayé par des mots qui remettaient les choses à leur place.
Si l’auteure prête sa plume à Anna, jeune parisienne de 26 ans, elle n’est que le prétexte pour parler du conflit israélo-palestinien, de son impact sur des vies, des humains, elle prend le parti d’explorer les relations entre israéliens et palestiniens à travers une histoire très émouvante, que je n’ai pas vu venir.
En découvrant la vie de Simone, Anna prendra une place qu’elle ne trouve pas dans son quotidien.
Avec une écriture sensible et nuancée, portée par une empathie palpable, Marie Semelin parle de la complexité du conflit, sans pourtant verser dans la polémique. Elle restitue les faits historiques de manière authentique, donnant au roman une vérité qui fait du bien dans le contexte actuel. Elle utilise plusieurs temporalités permettant de suivre la vie de Simone et je dois dire que j’ai appris beaucoup de choses, notamment sur l’arrivée des Juifs du Maghreb et leur accueil au sein d’Israël.
Le fait que les Juifs « orientaux » étaient moins considérés que les Juifs venant des pays de l’est, a déjà été évoqué par d’autres auteurs, notamment Sophie Bessis dans La Civilisation judéo-chrétienne : Anatomie d’une imposture, que je vous recommande de lire.

Lors de la création d’Israël, l’Alyah, la décision d’un juif d’aller s’installer en Israël, a été organisée et surtout était un enjeu idéologique et démographique. Beaucoup de ces juifs ont donc quitté une vie stable, parfois opulente, souvent reconnus par leurs pairs, pour s’installer en Israël, avec le désir de vivre dans un État dans lequel ils se sentiraient appartenir à une communauté. La désillusion a pourtant été cuisante pour beaucoup, au point que certains de la seconde génération aient créé en 1971, le mouvement Black Panthers israéliens, qui affirmait que la discrimination envers les Juifs mizrahim (Juifs orientaux, termes utilisés dans le discours israélien pour désigner la communauté juive qui vivait dans le monde musulman. Mizrahi est un terme sociologique politique qui a été inventé avec la création de l’État d’Israël) se manifestait par une attitude discriminatoire de l’élite ashkénaze venue d’Union soviétique. Les Juifs orientaux étaient jugés trop « arabes » pour être de vrais Juifs.
D’ailleurs, la même chose s’est passée lors de l’Alyah des juifs éthiopiens, puisque trente ans après leur arrivée leur intégration s’avère toujours aussi compliquée. Trente ans après, plusieurs scandales confirment à la fois leur non-intégration, mais aussi la persistance d’un racisme à leur égard. Le ministère israélien de la Santé avoue en 2013 avoir pratiqué des injections d’un contraceptif de longue durée aux juives éthiopiennes. Ces injections, administrées dans les camps de transit éthiopiens avant leur arrivée en Israël, ont été faites sans le consentement des patientes, qui pensaient recevoir un vaccin. Un bon moyen de contrôler la fécondité de ces femmes ! Le taux de natalité des juives éthiopiennes a par ailleurs chuté de près de 50%…
Ainsi, des politiques israéliens ont pratiqué la stérilisation contrainte sur des membres de leur propre population…
Trop noir pour être juif, trop arabe pour être juif…
Dans ce roman, Marie Semelin évoque ces aspects et leur impact sur la vie de Simone, jeune femme juive qui aspire à une vie normale, qui voudrait aimer qui elle veut… La juxtaposition du présent et des souvenirs de Simone permet une immersion progressive et sensible, et certains éléments permettent de comprendre son arrivée en France et pourquoi elle n’a jamais dit qu’elle était juive. En jouant sur les temporalités et les voix, le récit franchit habilement la ligne entre fiction et mémoire historique.
Ce roman m’a profondément touchée. J’ai aimé la délicatesse avec laquelle Marie Semelin fait dialoguer deux récits de vie, dans un monde marqué par la douleur et la division. C’est un récit sobre, puissant, qui incite à penser autrement.
Les certitudes est un roman à la croisée de la quête personnelle et de la conscience historique. Porté par une écriture délicate et une volonté de redonner sens à l’humain, il propose un regard riche et nuancé sur des questions identitaires et politiques complexes. C’est une lecture qui s’adresse autant à l’intellect qu’à l’âme.
Je remercie les éditions JC Lattès et Netgalley pour leur confiance.
Extraits :
Il porte en lui un paquetage de douleur si grand , en commençant à parler il doit s’arrêter une seconde, pour ralentir le flot qui roule vers sa bouche. Il voudrait le déposer entier aux pieds de Simone, simplement car il n’y a personne, autour de lui, avec la patience pour les déchirures d’un enfant, et là où il doit mener son existence il s’efforce de se tenir droit – il ne le réclame pas, ce temps. Mais cette fille est hors de sa vie, et elle l’écoute.
A force il a l’impression de se fondre dans la machine, d’être un boulon de structure, sans identité, sans âme, sans fonction autre que celle de charger les munitions.
Si l’espoir est perdu, on ne craint plus la mort. Ni la sienne, ni celle d’un autre.
Face au lit se trouvait une étagère de livres, avec ses rangées horizontales bien serrées. D’autres étaient posés dessus. Je reconnaissais certaines tranches pour les avoir vues vivre dans le salon. De la poésie bien sûr, Wisława Szymborska en bonne place, « ma poétesse », comme elle la nommait. Malgré son prix Nobel de littérature, en France, peu la connaissaient. Madame Simone adorait les classiques, Balzac, Flaubert, Zola étaient ses préférés. Du plus contemporain, beaucoup, Camus, Pagnol, Duras, Giono, Perec, Gary évidemment, sous ses différents noms. Elle lisait tout. Moins du récent. Plus dur à suivre, trop de sorties. Elle en empruntait parfois à la bibliothèque.
Poussé par Simone, Nabil délaisse le travail au dispensaire et tanne Khalil Karak, l’homme de la librairie Khizanat al-Jahiz, pour se faire embaucher. À force de le voir assis sur le pas de sa porte, le libraire cède. Le salaire n’est pas fort mais c’est un emploi. Sa mère a presque souri en apprenant la nouvelle. Travailler dans une librairie, dans le monde d’après la Nakba, c’est bien. Son père aurait été fier. L’établissement est en vérité assez minable – minuscule en tout cas. D’abord installé dans la vieille ville, il a brûlé pendant la guerre, les livres avec. Le père Karak voulait renoncer, Khalil le fils a insisté et l’a réétabli hors des murs d’enceinte, avec les ouvrages sauvés, ceux stockés à leur domicile. Beaucoup ont essayé de le convaincre de déménager à Amman, lui disant, ici, les gens sont trop tourmentés pour se soucier de lire. Il a refusé. Si les livres se mettent à fuir les lieux portant chagrin, à quoi bon. Quand un amateur passe la porte il est invité à s’asseoir, au milieu des colonnes d’ouvrages, et il peut rester lire, bien sûr. Faire la conversation, s’il veut. Nabil trie les ouvrages, note les commandes, joue au shesh besh, le backgammon, avec son patron ou le passant, découvre de nouvelles pages. Quand il voit Simone, il s’empresse de les partager.
… ces Panthères noires, celles du vieil article. Il lui faut deux clics pour que le vortex de la connaissance mondiale la plonge dans les visages en noir et blanc des meneurs. Charlie Biton, Saadia Marciano, Reuven Abergel. Tous les trois nés au Maroc, tous les trois le corps en action, puissant, convaincu, rendu encore plus vivant par leur cause. En bord de chemise, ils portent un badge avec un poing fermé et tiennent des pancartes en hébreu en guidant une foule qui leur ressemble. Sur une vidéo, l’un des militants, échaudé, au milieu de Musrara, attrape le cameraman par le bras pour le tirer dans une pièce. Regarde comment on vit, regarde, et l’intérieur surpeuplé fait jaillir ses cris d’accueil, une femme honteuse tente de se cacher derrière des casseroles qui n’ont aucune place, entre des matelas et une flopée de bambins. Ils réclament l’égalité et ils ont emprunté leur nom aux Noirs américains, pour faire peur, disent-ils. Ils veulent en finir avec les discriminations, les rues jonchées d’ordures qui sont leurs seules échappatoires à des domiciles invivables, sans électricité, sans eau courante, sans avenir, sans respect. Ils se font arrêter depuis tout gosse pour vagabondage. À quatorze ans, ils ont déjà passé plusieurs mois en prison. Les cheveux lisses des clubs ne veulent pas danser avec eux, ils se font mettre dehors, ils gueulent pour que ça change. Le bon Israélien, celui sur lequel Ben Gourion veut appuyer le nouveau pays d’Israël, il est discipliné, travailleur, laïc. Il a la peau claire, ses enfants sont bien coiffés, sa mémoire officielle est celle de l’Europe et de la Shoah. Et il ne fait pas huit enfants à sa femme. Pourtant les dignes intellectuels du pays, le petit chevelu de Ben Gourion en tête, sont bien contents de les avoir ici, ces « juifs primitifs » – c’est ainsi qu’ils les nomment. Ils sont nécessaires au projet sioniste. «Si nous n’avions pas amené ici sept cent mille juifs en nous pinçant le nez, sept cent mille Arabes seraient inévitablement revenus sur leurs terres.» Ils occupent les maisons vides et les emplois qui ruinent les mains.
La culture palestinienne finira dans un musée, comme une belle chose morte, derrière une vitrine. Après les Natifs américains ou les Aborigènes d’Australie, on admirera son pittoresque. On saluera ses spécimens non décimés avec le même ravissement qu’en découvrant un panda roux. Maintenant que leur sort est joué, il est facile de les trouver admirables. Le mouvement a déjà commencé aux États-Unis. La diaspora palestinienne s’attache à cryogéniser le folklore : les points de broderie, les pressoirs à olives, les hatta, les énormes clés de maison gardées par les réfugiés qui n’ont rien ouvert depuis 1948, les dessins de Handala4, petit personnage toujours de dos, qui ne se retournera jamais car il ne sera jamais libre. Ce pittoresque lui donne la nausée. C’est fini. La Palestine est morte. Elle revêt son statut d’immortelle. Elle sombre dans l’intouchable. Marwan rêve des audaces d’une culture vivante, avec le culot de celles certaines de leurs assises. Il sait que cela n’arrivera pas. Lui reste avec les pastèques de ses toiles, ridiculement taquines. Insolentes. Impuissantes.
Parution : 20 août 2025 – Éditeur : JC Lattès – Pages : 342 – Genre : littérature française, identité, Histoire, guerre israélo-palestinien
« Le 9 octobre 2023 à douze heures une, comme tous les lundis, une foule d’étudiants entre dans la bibliothèque du Centre Pompidou. Ce jour-là une petite femme au chignon blanc trotte parmi eux. Elle demande un renseignement et accède au premier étage.
Durant une semaine, elle lit la presse. Elle étale les titres sur une large table noire, à proximité des box de métal où se trouvent les journaux. Puis elle sollicite un documentaliste. Le jeune homme, serviable et patient, l’aide à effectuer ses recherches sur ordinateur. D’abord en lettres latines et ensuite, grâce à des claviers en ligne, en hébreu et en arabe.
Il l’ignore, mais il est désormais le seul à savoir qu’elle parle ces deux langues. »
De 1955 à aujourd’hui, entre Jérusalem et Ramallah, Marie Semelin signe un roman bouleversant d’humanité où chacun des personnages affronte ses contradictions jusqu’à ce que ses certitudes vacillent.
Ju lit Les Mots
Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Membre the funky geek club – Contributrice journal 20 minutes
Catégories :Contemporain, Historique, J.C. Lattès, Littérature française

Rentrée littéraire 2025 – Chronique d’une mémoire dispersée : Le ciel est immense de Feurat Alani
Je découvre effarée certains événements comme ces discriminations violentes dont je n’avais aucun idée.
Quant au roman, il a l’air touchant en plus de ne pas tomber dans la simplification.
J’aimeAimé par 1 personne
C’est vrai que ce sont des aspects historiques qu’on connait moins, ou pas du tout, ce n’est pas très glorieux, surtout pour un pays qui veut donner des leçons… C’est vraiment un bon roman, bien documenté et qui ne tombe pas dans la facilité 🙂
J’aimeJ’aime
Je reconnais ne pas avoir une grande culture historique mais je n’ai jamais croisé ce sujet ce qui étonnant et rend ce livre d’autant plus précieux.
J’aimeAimé par 1 personne
Malheureusement, souvent ce qui concerne Israël est silencié, la culpabilité du monde a la peau dure et peu d’auteurs osent, même d’une manière romancé, en parler dans leur livre. Je trouve ça effectivement très précieux. Je me souviens vaguement d’avoir suivi l’alyah des juifs éthiopiens, je devais avoir 10 ans ou 11 ans et à l’époque leur judaïté a même été remise en cause…. Il y a un film très émouvant qui évoque à la fois l’Ethiopie, la famine et les juifs Ethiopiens : Va, vis et deviens. J’adore ce film ! https://www.youtube.com/watch?v=awv5Z2R7TbI
J’aimeAimé par 1 personne
Un très beau film, MERCI
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, magnifique 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
C’est un aspect de l’histoire d’Israël que je ne connais pas du tout ! En plus, tu sembles avoir apprécié une justesse dans l’écriture. A noter, alors.
J’aimeAimé par 1 personne
Sincèrement j’y allais à reculons et finalement j’ai vraiment apprécié. C’est le type de roman qui t’apprends des choses et comme je venais de terminer de Lire l’essai de Sophie Bessis, j’ai encore plus apprécié l’aspect historique et le récit du roman. Si tu as l’occasion de le lire, j’espère qu’il te plaira autant qu’à moi 🙂
J’aimeJ’aime
Merci pour cette belle chronique Julie ; toujours très pertinente dans ton analyse, tu as trouvé les mots justes pour nous parler de ce texte.
Un roman effectivement d’actualité. C’est toujours intéressant quand un roman fait réfléchir et instruit, tout en gardant une profondeur humaine, un mélange difficile à allier et à doser. Merci pour cette découverte 🥰
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup Céline de m’avoir lu. Effectivement, je trouve ce genre de lecture très enrichissant et je suis particulièrement friande de ça. J’aime apprendre des choses dans mes lectures, j’aime à la fois qu’elles m’apportent du plaisir, une réflexion et un point de vue différent. Et par dessus tout j’aime quand l’humain est au centre.
Ravie en tout cas que tu aies apprécié 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
ça a l’air très intéressant. Je vais voir si ma bibliothèque l’acquiert pour la rentrée, même si je crains que le sujet soit un peu trop sensible en ce moment.
Merci pour ce billet très instructif 😉
J’aimeAimé par 1 personne
tu me diras si tu arrive à l’avoir 😉 Avec plaisir 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
pourquoi avais-je plaisir à imaginer qu’Israël saurait être un état qui éviterait ce genre d’attitudes ? mais évidemment c’est aussi un était comme les autres et en ce moment avec la guerre contre le Hamas et ce qu’il se passe à Gaza je suis bien obligée d’ouvrir les yeux sur ce qui ne fonctionne pas dans ce pays.
J’aimeAimé par 1 personne
Malheureusement la guerre n’est plus contre le Hamas… Elle est contre le peuple palestinien. Israël n’est pas un Etat exempt de défauts et on s’attendrait même à de l’empathie de sa part, pourtant c’est bien tout le contraire…
J’aimeJ’aime
J’ai été en apnée durant la lecture de ta chronique, magnifique de tact et sensibilité, et je me note tout de suite ce livre. Merci beaucoup pour ton analyse et ton ressenti. Ce genre de livre doit être lu pour un peu apaiser toutes les tensions, les incompréhensions et les haines qui en découlent. Merci vraiment à toi Julie pour tes lectures et surtout tes chroniques si justes !
J’aimeAimé par 1 personne
Oh Lilou merci ! Merci à toi pour tes mots et ta gentillesse ❤ J'espère sincèrement qu'il te plaira. Deux quêtes personnelles qui se télescopent dans un monde en perdition. Oui je pense que ce genre de livre, même sous forme romancé, devrait être lu, ne serait-ce que pour ce qu'il apprend. Merci Lilou ❤
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Julie pour cette critique brillante et honnête. Je vais lire ce livre et tenter de comprendre ce qui se déroule sous nos yeux, cette folie des hommes.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup Eveline, oui la folie des hommes… Si tu as l’occasion de lire le dernier Rachid Benzine aussi, il est excellent ❤
J’aimeAimé par 1 personne
Je l’ai noté aussi. Merci 🙏🏻📖
J’aimeJ’aime
❤
J’aimeAimé par 1 personne
Ta critique est vraiment belle ! Merci pour cette présentation Julie. Bel après-midi à toi 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Ce livre a vraiment l’air très intéressant et touchant. J’ignorais tout ce que tu évoques dans ta chronique et ça m’a vraiment donné envie d’en apprendre davantage. Et puis, je trouve ça important de remettre l’humain au coeur de tout.
J’aimeAimé par 2 personnes
Je n’attendais rien de cette lecture, lu par hasard, un peu par désœuvrement ! Le titre m’a attiré et puis finalement ça été une excellente découverte ! Et même si en le refermant je n’ai pas eu l’impression que c’était une lecture forte, il m’a fallu du temps pour digérer et me rendre compte que j’avais beaucoup aimé ! Oui l’humain est à replacer au coeur de tout ! On arriverait déjà à mieux s’entendre et surtout écouter…
J’aimeAimé par 1 personne
Un roman qui m’intéresse ! Merci d’en avoir parlé (mais pas de m’avoir tentée) 😛
J’aimeJ’aime
J’espère qu’il te plaira autant qu’à moi 🙂 Je suis une vile tentatrice :-p
J’aimeAimé par 1 personne
J’espère aussi ! Vilaine tentatrice, va ! 😆
J’aimeAimé par 1 personne
J’assume 🤣
J’aimeAimé par 1 personne
En plus ! 😉
J’aimeJ’aime
😉
J’aimeJ’aime
Etant curieuse sur la question, ce récit qui semble réussir à garder une certaine distance tout en offrant des informations essentielles sur la dynamique et la politique de la région et son traitement des peuples, m’intéresse beaucoup.
Merci pour la découverte
J’aimeAimé par 1 personne
Avec plaisir Tachan 🙂
J’aimeAimé par 1 personne