Au regard des événements actuels en Palestine, j’avais envie de partager avec vous des documentaires, films et livres qui évoquent la Palestine. Bientôt, il ne restera plus que ça pour se souvenir…
Ces liens, listes sont mes recherches et la liste des livres et films n’est pas exhaustive, je souhaiterais cet article, comme un article participatif, alors n’hésitez pas à me donner des liens ou des infos et je me ferais un plaisir de l’inclure dans l’article.
« Celui qui m’a changé en exilé m’a changé en bombe… Palestine est devenue mille corps mouvants sillonnant les rues du monde, chantant le chant de la mort, car le nouveau Christ, descendu de sa croix, porta bâton et sortit de Palestine.«
Mahmoud Darwich
Documentaires :
- Le conflit israélo-palestinien | Expliquez-moi…
- Histoire du conflit israélo-arabe
- Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes
- Gaza, Israël, Palestine : comprendre la situation en cartes
- Guerre Israël – Gaza : comment échapper à la propagande ?
- Gaza : l’horreur jusqu’où ?
- Reconnaissance de la Palestine : ça change quoi ?
- ISRAËL-PALESTINE : COMMENT EXPLIQUER CE FIASCO JOURNALISTIQUE
- L’histoire coloniale derrière la guerre Israël-Palestine
- jeunesses israéliennes
- Catholique, juif, musulman : quand trois représentants religieux se rencontrent…
- Israël – Palestine : la guerre secrète du Mossad
- Palestine – Israël : 3 000 ans d’histoire | INA Histoire
- Mémoire de la Palestine
- Tout comprendre sur le conflit Israélo-Palestinien !
- Israël – Palestine, 60 ans de violence
- Le conflit historique entre Israël et Palestine
- Scènes de l’occupation à Gaza » (1973)
- Gaza se bat pour la liberté
- Ceux qui n’existent pas
- 1972 : à Gaza, la vie des palestiniens sous l’occupation israélienne | INA Histoire
- 1977 : Entretien avec Yasser Arafat | INA Histoire
- 1991 : les colonies israéliennes en territoires occupés | INA Histoire
- L’histoire des chrétiens palestiniens
- Un an de guerre à Gaza : la vie, la mort et l’espoir – Documentaires de la BBC World
- La Nakba: la catastrophe palestinienne : la «nakba», qui signifie «catastrophe»
Livres :
Cette liste sera complétée au gré de mes découvertes et envies. Elle sera également mise à jour, dès que j’aurais lu le livre. Pour ceux déjà lus, il suffit de cliquer sur le titre.

Un détail mineur de Adania Shibli : “Un détail mineur” commence pendant l’été 1949, un an après la Nakba – la catastrophe de l’exil forcé de plus de 700 000 Palestiniens lors de la création de l’État d’Israël à l’issue de la guerre. Des soldats israéliens capturent une jeune Palestinienne avant de la violer, de la tuer et de l’enterrer dans le sable.
Bien des années plus tard, une femme de Ramallah va tenter de mettre en lumière ce “détail mineur” du passé, jusqu’à la déraison.
Méditation obsédante sur la guerre et la violence, ce roman internationalement salué d’Adania Shibli nous plonge au coeur de l’expérience palestinienne de la dépossession, de la vie sous l’occupation et de la difficulté à entretenir la mémoire d’une histoire perpétuellement niée.

L’Homme qui lisait des livres de Rachid Benzine : Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme attend. Il attend quoi ? Peut-être que quelqu’un s’arrête enfin pour écouter. Car les livres qu’il tient entre ses mains ne sont pas que des objets – ils sont les fragments d’une vie, les éclats d’une mémoire, les cicatrices d’un peuple.
Quand un jeune photographe français pointe son objectif vers ce vieillard entouré de livres, il ignore qu’il s’apprête à traverser le miroir. » N’y a-t-il pas derrière tout regard une histoire ? Celle d’une vie. Celle de tout un peuple, parfois « , murmure le libraire. Commence alors l’odyssée palestinienne d’un homme qui a choisi les mots comme refuge, résistance et patrie.
De l’exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, des enfants qu’on voit grandir et vivre, aux drames qui vous arrachent ceux que vous aimez, sa voix nous guide à travers les labyrinthes de l’Histoire et de l’intime. Dans un monde où les bombes tentent d’avoir le dernier mot, il nous rappelle que les livres sont notre plus grande chance de survie – non pour fuir le réel, mais pour l’habiter pleinement. Comme si, au milieu du chaos, un homme qui lit était la plus radicale des révolutions.

Une enfance palestinienne de Ibtisam Barakat : Palestine, 1981. Ibtisam, jeune lycéenne palestinienne, est arrêtée à un poste de contrôle de l’armée israélienne. Elle réalise alors qu’elle n’a rien connu d’autre que la guerre et se rappelle alors son enfance et l’errance de sa famille après la guerre des six Jours…

Apeirogon de Colum McCann : Apeirogon, n.m. : figure géométrique au nombre infini de côtés. Rami Elhanan est israélien, fils d’un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n’a connu que la dépossession, la prison et les humiliations. Tous deux ont perdu une fille. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans. Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l’envie de sauver des vies. Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix. Afin de restituer cette tragédie immense, de rendre hommage à l’histoire vraie de cette amitié, Colum McCann nous offre une œuvre totale à la forme inédite ; une exploration tout à la fois historique, politique, philosophique, religieuse, musicale, cinématographique et géographique d’un conflit infini. Porté par la grâce d’une écriture, flirtant avec la poésie et la non-fiction, un roman protéiforme qui nous engage à comprendre, à échanger et, peut-être, à entrevoir un nouvel avenir.

L’attentat de Yasmina Khadra : Dans un restaurant de Tel Aviv, une jeune femme se fait exploser au milieu de dizaines de clients. À l’hôpital, le docteur Amine, chirurgien israélien d’origine arabe, opère à la chaîne les survivants de l’attentat. Dans la nuit qui suit le carnage, on le rappelle d’urgence pour examiner le corps déchiqueté de la kamikaze. Le sol se dérobe alors sous ses pieds: il s’agit de sa propre femme. Comment admettre l’impossible, comprendre l’inimaginable, découvrir qu’on a partagé, des années durant, la vie et l’intimité d’une personne dont on ignorait l’essentiel? Pour savoir, il faut entrer dans la haine, le sang et le combat désespéré du peuple palestinien…

Les matins de Jénine de Susan Abulhawa : Les Matins de Jénine est né du conflit politique le plus inextricable du siècle. En 1948, l’année de la naissance d’Israël, la famille d’Hassan et de Dalia, Palestiniens soudés à la terre de leurs ancêtres dans le village d’Ein Hod, vit au rythme des récoltes d’olives. Mais leur destin bascule le jour où Ismaïl, leur petit second, est enlevé par Moshe et Jolanta, un couple d’Israéliens en mal d’enfants. Rebaptisé David, Ismaïl est élevé dans l’ignorance de ses véritables origines et dans la haine des Arabes. Le restant de sa famille, dépossédé et chassé de ses terres, est dirigé vers les tentes fragiles et vulnérables des camps réfugiés. Quand et comment Ismaïl pourra-t-il retrouver les siens, son frère Youssef, nourri par la haine issue de l’injustice et de la misère, puis tenté par la folie du terrorisme ? Et sa soeur Amal, qui, établie aux Etats-Unis et vivant le » rêve américain « , reste toujours hantée par l’amour de parents trop tôt disparus et le regret d’avoir fui sa Palestine ?. Tiré de la longue page d’histoire des relations israélo-arabes, ce bouleversant roman sur trois générations d’une famille palestinienne éclaire d’une lumière intimiste mais impitoyable deux peuples prisonniers d’une spirale infernale en attente d’aubes qui chantent.

Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle : Guy Delisle et sa famille s’installent pour une année à Jérusalem. Mais pas évident de se repérer dans cette ville aux multiples visages, animée par les passions et les conflits depuis près de 4 000 ans. Au détour d’une ruelle, à la sortie d’un lieu saint, à la terrasse d’un café, le dessinateur laisse éclater des questions fondamentales et nous fait découvrir un Jérusalem comme on ne l’a jamais vu.

La mort est en train de changer de Dominique Eddé : Ce livre se fonde sur le constat d’une défaite générale. C’est un essai de navigation dans une mer démontée. La mer de l’être en perte d’humanité. Il est travaillé avec une barque et deux rames : l’une pour sentir, l’autre pour penser. L’une pour contrer l’injustice, l’autre pour contrer la haine. Les deux contre le courant d’un gigantesque mensonge. Le mou¬vement consiste ici à ne pas choisir un mal contre l’autre. À refuser les termes officiels du débat et du langage poli¬tique. À voir de quelle manière la bêtise et l’intelligence oeuvrent ensemble à la mise à sac de la pensée. Gaza est le lieu où s’exerce le point culminant de l’horreur ; Israël et la Palestine le goulot par lequel le temps ― le récent et l’ancien ― rejette l’histoire qui a pourri en son sein.

Le Silence d’Isra de Etaf Rum : PALESTINE, 1990. Isra, 17 ans, préfère lire en cachette et s’évader dans les méandres de son imagination plutôt que de s’essayer à séduire les prétendants que son père a choisis pour elle. Mais ses rêves de liberté tournent court : avant même son dix-huitième anniversaire, la jeune fille est mariée et forcée de s’installer à Brooklyn, où vivent son époux et sa nouvelle famille. La tête encore pleine de chimères adolescentes, Isra espère trouver aux États-Unis une vie meilleure mais déchante vite : les femmes sont cloitrées à la maison, avec les enfants ; les maris, peu loquaces, travaillent jour et nuit. Invisible aux yeux du monde, la jeune fille autrefois rêveuse disparaît peu à peu face à la tyrannie de sa belle-mère et la pression étouffante de devoir donner naissance à un fils. Mais comble du déshonneur, Isra ne met au monde que des filles, dont la fougueuse Deya… BROOKLYN, 2008. Deya, 18 ans, est en âge d’être mariée. Elle vit avec ses soeurs et ses grands-parents, qui lui cherchent déjà un fiancé. Mais la révolte gronde en Deya, qui rêve d’aller à l’université et se souvient combien sa mère était malheureuse, recluse et seule. Alors qu’est révélé un secret bien gardé, Deya découvre que les femmes de sa famille sont plus rebelles que ce qu’elle croyait et y puise la force de changer enfin le cours de son destin. Dans ce premier roman aux accents autobiographiques d’une force inouïe, Etaf Rum pose un regard toujours nuancé sur la force libératrice de la littérature pour les plus faibles et les opprimés et sur les conflits intérieurs des femmes d’aujourd’hui, prises en étau entre aspirations et traditions.

Le palais des deux collines de Karim Kattan : Faysal, Palestinien trentenaire, reçoit un mystérieux faire-part de décès. Mais qui est donc cette tante Rita ? Intrigué, il abandonne son amant et sa vie en Europe pour retourner à Jabalayn, son village natal.
Dans le palais déserté de son enfance, il erre. Le passé resurgit, fastueux et lourd de secrets. Alors que plane la menace d’une annexion imminente, qu’une famille et un pays sont au crépuscule, l’esprit de Faysal bascule.
Karim Kattan nous donne à lire un premier roman troublant, à la fois tendre et violent, qui explore les contradictions de l’engagement politique et de la mémoire.
À l’ombre des amandiers en fleurs, se dévoile une Palestine devenue lieu de l’imaginaire, intime et insoumise.

Ce que la Palestine apporte au monde Collectif : « À l’heure où la Palestine semble abandonnée de tous, à commencer par les États arabes, nous avons choisi d’y retourner, comme une évidence. Pour raconter son peuple dispersé par l’histoire et les frontières. Nous avons voulu arpenter son territoire, divisé entre Gaza et la Cisjordanie avec Jérusalem pour centre introuvable, annexé par la colonisation israélienne et grignoté par le Mur de séparation.
Devenue le symbole de la colonisation dans un monde en train de se décoloniser dans la deuxième moitié du XXe siècle, la Palestine ne s’appartient pas. Elle est une cause, une source d’inspiration pour le monde entier. Le keffieh est le drapeau des révoltés. Palestinien n’est plus seulement une nationalité sans pays, c’est une condition et le refus de s’y plier, c’est une résistance obstinée de chaque instant et de chaque geste.
C’est du monde tel qu’il va mal dont la Palestine nous parle. La Palestine vit déjà à l’heure d’un monde aliéné, surveillé, encagé, ensauvagé, néolibéralisé. Les Palestiniens savent ce que c’est d’être un exilé sur sa propre terre. Apprenons d’eux ! »

Je suis ma liberté de Nasser Abu Srour : Incarcéré à perpétuité dans les geôles israéliennes, Nasser a dit adieu au monde. Au fil des années, un lien particulier s’est noué entre ce Palestinien et le mur qui lui fait face : celui-ci s’anime, répond et change d’apparence selon que l’espoir ou le renoncement domine. Surtout, il lui inspire ce texte. Depuis sa cellule, Nasser raconte son histoire et celle de son peuple comme s’il les extirpait du mur, faisant surgir par ses mots le monde qu’il a quitté. Lorsque Nanna, une jeune avocate qui rend visite aux prisonniers, s’éprend de cette âme libre, le monologue du condamné devient dialogue ardent. Mais l’amour peut-il patienter ? Tels les Bédouins puisant dans un lexique infini pour décrire le désert, Nasser Abu Srour fait de sa prison un univers en expansion. Entre réalité et onirisme, Je suis ma liberté est un hommage visionnaire au pouvoir émancipateur de la littérature.

Inch Allah de Gilbert Sinoué : 1916-2001. Au coeur du Moyen-Orient, quatre familles – une égyptienne, une irakienne, une israélienne et une palestinienne – vont traverser les événements tragiques du XXe siècle, au cours duquel la puissance de certains États a asservi des pays et des communautés qui vivaient jusqu’alors dans la tolérance et la paix. Personnages tout à la fois courageux, fragiles, dignes et engagés, ils refusent le naufrage que l’Occident leur impose. Génération après génération, tous tentent de préserver la part d’humanité qui les anime. Mais entre la guerre des Six-Jours et celle du Kippour, l’embrasement du Liban et l’Intifada, y a-t-il encore une place pour l’amour ? Une Syrienne aussi passionnée qu’insaisissable et un Égyptien, une Palestinienne prête à tous les combats et un Israélien, vont essayer de le prouver, comme un défi à la folie des hommes.

Gaza : Y a-t-il une vie avant la mort ? de Yassin Adnan : Une anthologie inédite de poèmes de Gaza, un territoire où, chaque jour, « l’œil de l’espérance » se ferme un peu plus. Que peut bien vouloir dire être en sécurité
en temps de guerre ?
Cela veut dire avoir honte de ton sourire
d’être au chaud, de tes habits propres
de l’eau disponible, de l’eau potable
de pouvoir prendre un bain
et de te rendre compte que tu es encore vivant !
Ô mon Dieu !
Je ne veux pas être une poétesse en temps de guerre
Hind Joudeh
À Gaza, la poésie se dresse en rempart contre la dégradation de l’humain par l’homme, comme une « arme miraculeuse », selon la formule d’Aimé Césaire. Alors que les bombes pleuvent et que la terreur règne, vingt-six voix gazaouies s’élèvent, crues, effrénées et lucides. Elles crient les horreurs de la guerre, et le silence du reste du monde. Face à une réalité apocalyptique, dans ce lieu où l’espoir a été aboli, le miracle des mots continue néanmoins d’opérer.

Le nettoyage ethnique de la Palestine de Ilan Pappé : Dans cet ouvrage majeur, Ilan Pappé, historien israélien de renom, revient sur la formation de l’État d’Israël : entre 1947 et 1949, plus de 400 villages palestiniens ont été délibérément détruits, des civils ont été massacrés et près d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants ont été chassés de chez eux sous la menace des armes. Ce nettoyage ethnique a été passé sous silence pendant plus de soixante ans et peine encore à être considéré dans sa pleine mesure. S’appuyant sur quantité d’archives, Ilan Pappé réfute indubitablement le mythe selon lequel la population palestinienne serait partie d’elle-même et démontre que, dès ses prémices, l’idéologie fondatrice d’Israël a œuvré pour l’expulsion forcée de la population autochtone. Ce qui fut un grand livre d’histoire est aujourd’hui une lecture indispensable hélas éminemment d’actualité. Publié pour la 1 re fois en français en 2006 chez Fayard, il a été mis en arrêt de commercialisation à la fin de 2023 alors que les bombes pleuvaient sur Gaza.

La Palestine comme métaphore de Mahmoud Darwich : Dans ces entretiens, Mahmoud Darwich revient sur ses années d’apprentissage et l’expérience de l’exil, livrant en même temps son “art poétique”, au croisement de la tradition classique et de la grande aventure de la modernité. De ses premiers poèmes, qui en ont fait le porte-parole de tout un peuple, jusqu’à ses derniers ouvrages, autrement complexes par leurs structures et leurs matériaux historiques ou mythiques, le récit de son itinéraire devient un témoignage d’une brûlante actualité sur les multiples facettes de l’identité palestinienne.

De quoi la Palestine est-elle le nom de Alain Gresh : Pourquoi la Palestine suscite-t-elle de si furieuses polémiques ? Pourquoi ce conflit, autour d’un territoire qui a perdu son importance stratégique et qui ne contient pas une goutte de pétrole, soulève-t-il de si dévastatrices passions ? La Palestine est-elle le nom d’un nouvel antisémitisme qui n’ose dire son nom ?
En réalité, si la Palestine est devenue une cause universelle, c’est d’abord parce qu’elle se situe sur la ligne de faille entre le Nord et le Sud, entre l’Orient et l’Occident, à un moment où l’on assiste à un basculement du monde : l’affirmation de la Chine, de l’Inde, du Brésil, de l’Afrique du Sud marque la fin de deux siècles de domination occidentale et tourne la page de l’entreprise coloniale. Ce bouleversement n’est pas seulement économique, politique ou militaire, il touche aussi à l’histoire et à son interprétation : l’Occident a perdu le monopole du récit et les vaincus d’hier ont pris la plume.
Longtemps, l’histoire de la Palestine s’est limitée à celle, tourmentée, du peuple juif aspirant, après deux mille ans d’exil, à retrouver une patrie. Pour les autochtones, en revanche, elle se résume à une spoliation, spoliation qui perdure et qui rappelle, de l’Asie à l’Amérique latine en passant par l’Afrique, une oppression pas si ancienne.
Ce livre veut remettre la Palestine dans le contexte de cette mutation de la scène internationale. Tout en rappelant le lien entre ce territoire et la question juive il cherche à modifier radicalement notre perspective sur le conflit, changement indispensable si l’on veut, demain, aboutir à une solution.

L’impasse de Bab Essaha de Sahar Khalifa : Dans la chaleur moite d’un pays blessé à vif, en Cisjordanie occupée, soldats et jeunes Palestiniens s’affrontent à combat ouvert dans les rues. Les femmes, dans la pénombre des maisons embaumées de jasmin et de myrte, s’attardent devant le narguilé. Une nuit, le couvre-feu contraint Samar, universitaire de vingt-six ans, à se réfugier chez Nouzha. Mais la jeune prostituée n’est pas seule : elle a recueilli Houssam, un résistant du quartier, grièvement blessé. Tandis que résonnent au-dehors les cris des enfants et le tapage des soldats, les femmes, au fil de la nuit, s’ouvrent aux confidences, dévoilant leurs craintes. Bientôt se joignent au trio Sitt Zakia, la sage-femme du quartier, et Oum Azzam, désireuse d’échapper à la violence de son mari. Comment pourront-elles fuir l’Impasse et rejoindre leur famille sans être dénoncées ? A travers le destin de ces quatre protagonistes, c’est la difficile condition de femme et de Palestinienne que dénonce Sahar Khalifa dans un récit saisissant de réalisme. Son écriture, actuelle, au rythme syncopé et rapide, traduit l’urgence de la situation tout en puisant aux sources savoureuses de l’imaginaire arabe.

Sur cette terre, il y a ce qui mérite vie – 17 écrivains pour la Palestine de Collectif : Ce livre rassemble dix-sept contributions d’écrivains français, palestiniens ou franco-palestiniens. Pour donner voix aux victimes et ne pas garder le silence alors que Gaza meurt de faim. Pour exprimer l’indignation collective face au sort réservé au peuple palestinien. Pour affirmer, après Mahmoud Darwich, que « sur cette terre, il y a ce qui mérite vie. On l’appelait Palestine. On l’appelle désormais Palestine ». Les droits d’auteur sont reversés à Médecins du Monde.

Salam Gaza de Tahar Bekri : Le 27 décembre 2008, l’armée israélienne déclare la guerre à Gaza. La tragédie palestinienne est sans fin, et de guerre en guerre la blessure se fait plus béante. Meurtri, le poète Tahar Bekri note au jour le jour son indignation, échange via Internet avec des intellectuels de toutes origines, dénonce les projets expansionnistes, l’indifférence internationale, ou presque. Qu’en est-il de la conscience universelle ? Peu après, au mois de mars, il est invité à Ramallah, Naplouse, Jérusalem-Est et Bir Zeit pour un cycle de lectures. Confronté à la réalité de la vie en Palestine occupée, il nous restitue minutieusement son voyage, ses rencontres, ses impressions où affleurent colère et émotion.Ni stratège ni idéologue, Tahar Bekri livre ici un journal personnel, traversé de poésie, dans lequel s’esquisse une interpellation morale de l’Histoire.

Ci-gît l’humanité : Gaza, le génocide et les médias de Meriem Laribi : Meriem Laribi est journaliste indépendante. Tel un journal de bord, cet ouvrage retrace sa veille médiatique d’une année de génocide commis par Israël à Gaza du 7 octobre 2023 au 7 octobre 2024. Suivant les événements au fil des semaines, elle démasque les fausses informations et la propagande qui se déversent dans les médias afin de nous livrer une histoire immédiate du premier crime contre l’humanité diffusé sur les réseaux sociaux. Refusant toute fausse neutralité face à la barbarie, l’auteure fait part de l’horreur et parfois du désespoir qui peuvent l’envahir face à cette tragédie mais sans jamais la faire renoncer à mener la bataille de la vérité. Ouvrage préfacé par Alain Gresh.

A PARAITRE FEVRIER 2026 Palestine, le droit à l’existence Meriem Laribi : Dans cet essai percutant, Meriem Laribi (Ci-gît l’humanité) démonte la fiction de la « solution à deux États », pilier du discours occidental sur la Palestine. Présentée comme voie de paix, elle masque un ordre colonial imposé sur le terrain. L’auteure retrace l’histoire de la dépossession palestinienne, de la création d’Israël à l’offensive actuelle d’annexion et d’effacement. Elle démonte la rhétorique qui justifie les crimes d’Israël et interroge l’adhésion européenne au projet sioniste, entre culpabilité historique et racisme envers les peuples arabes. Cet essai appelle à écouter ceux qu’on n’entend jamais : les Palestiniens, dans toute leur pluralité – musulmans, chrétiens, juifs et autres.

La pulvérisation de Gaza par Israël depuis le 7 octobre 2023 n’est pas seulement une crise humanitaire, c’est aussi une catastrophe environnementale, et l’une et l’autre forment la nouvelle phase d’une longue histoire de colonisation et d’extraction de combustibles fossiles qui remonte au xix e siècle. Dans ce livre, Andreas Malm soutient qu’une véritable compréhension de la situation actuelle nécessite une analyse de l’assujettissement de la Palestine à l’impérialisme fossile sur le long terme. Il revient sur des moments d’articulation spécifiques entre la destruction de la Palestine et l’affermissement de l’économie responsable du réchauffement climatique. En 1840, la victoire des Anglais à Saint-Jean d’Acre sur les troupes ottomanes, obtenue grâce à la force de frappe des bateaux à vapeur, ouvre la région aux appétits extractivistes. Quelques décennies plus tard, la mise en pratique de la déclaration Balfour, qui prévoie l’établissement de populations juives en Palestine, fut conduite avec l’objectif de sécuriser les intérêts de l’Empire britannique dans la région où d’importants gisements pétroliers avaient été découverts. Aujourd’hui, le gaz naturel est devenu un pilier de l’économie israélienne, une des clés de son intégration régionale. Davantage qu’aux manœuvres des lobbys, le soutien occidental aux menées expansionnistes de l’État d’Israël depuis 1947 doit surtout à la volonté partagée par les puissances (et les compagnies pétrolières) de préserver l’ordre pétrolier. Un ordre pour lequel les vies des Palestinien·nes, qui n’ont ni plateformes pétrolières ni pipelines, sont sacrifiables, comme celles de nombreuses victimes de l’inaction climatique à travers le monde : la destruction de la Palestine et celle de la terre se déroulent au grand jour.
Films

Once Upon a Time in Gaza : Il était une fois à Gaza en 2007. Yahya, étudiant rêveur, se lie d’amitié avec Osama, dealer charismatique au grand cœur. Ensemble, ils montent un trafic de drogue, caché dans leur modeste échoppe de falafels. Mais ils croisent le chemin d’un flic corrompu venu contrarier leur plan.

Vers un pays inconnu de Mahdi Fleifel : Chatila et Reda sont deux cousins palestiniens réfugiés à Athènes. Ensemble, ils multiplient les combines pour rassembler une importante somme qui leur permettra d’acquérir de faux passeports, sésame vers l’Allemagne où ils rêvent de pouvoir enfin construire leur vie. Mais cette quête les pousse à franchir leurs limites, laissant derrière eux une part d’eux-mêmes dans l’espoir d’un avenir meilleur.

chroniques d’haïfa histoires palestiniennes : Fifi, la fille en quête d’émancipation, Rami, le fils confronté à la grossesse de sa petite amie juive, et Hanan, la mère, qui veille scrupuleusement à la réputation des siens. Vivant à Haïfa, cette famille palestinienne sans histoire est soudain menacée par un incident mineur qui va révéler secrets et mensonges.

Pour l’honneur de Gaza de Iyad Alasttal : Destructrice implacable, la guerre révèle aussi la force de l’esprit humain. Les citoyens de Gaza, des personnes pleines de talents, entre autres musiciens, artistes, journalistes, des femmes, des hommes, des enfants, donnent vie à leurs inspirations malgré la souffrance infinie et transforment la douleur en énergie qui transcende le temps. Ainsi, la vie sous les bombardements, malgré son horreur, devient un témoignage poignant de la lutte pour la paix et la dignité.
Pour l’honneur de Gaza est un récit de survie mais aussi d’espoir, où l’amour et l’attachement à la vie du peuple palestinien à Gaza illuminent les jours sombres qu’ils endurent depuis plus de 17 mois. Un récit qui rappelle à chacun que, malgré la guerre et la destruction, la vie continue dans les camps et sous les tentes, et qui prouve que, même dans l’adversité, l’humanité du « peuple de Gaza » demeure indomptable.

Le char et l’olivier, une autre histoire de la Palestine : Le Char et l’Olivier rappelle un certain nombre de fondamentaux oubliés et apporte un éclairage inédit sur l’histoire de la Palestine. En mêlant analyse géopolitique, interviews de personnalités internationales expertes sur le sujet et témoignages de citoyens palestiniens et français, ce documentaire propose les clefs de compréhension de ce que les médias appellent le conflit israélo-palestinien. De quoi débarrasser les esprits des clichés et préjugés!
Si Le Char et l’Olivier se veut pédagogique, il parle avant tout d’un territoire magnifique, et d’un peuple qui affirme sans cesse que “vivre c’est déjà résister”…

Le serment de Peter Kosminsky : Erin, jeune Londonienne de 18 ans, s’apprête à partir passer l’été avec sa meilleure amie, Eliza Meyer, en Israël. Eliza doit y effectuer son service militaire.
À travers un double regard – celui d’une jeune Londonienne qui se rend pour la première fois en Israël et celui de son grand-père, soldat britannique dans la Palestine des années 1940 –, Peter Kosminsky (Warriors, Les années Tony Blair) retrace l’histoire du conflit israélo-palestinien de 1946 à nos jours. Captivant.

Little Palestine, journal d’un siège de Abdallah Al-Khatib : Un témoignage poignant du quotidien des habitants d’un camp de réfugiés assiégé par le régime de Bachar Al-Assad. Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (banlieue de Damas en Syrie), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde. Yarmouk se retrouve alors isolé et le réalisateur témoigne des privations quotidiennes, tout en rendant hommage au courage des enfants et des habitants du quartier.

Voyage à Gaza de Piero Usberti : À Gaza, un jeune voyageur filme avec justesse la vie quotidienne de jeunes Gazaouis entre résilience et tensions.
À Gaza, il faut arriver le soir au printemps, s’enfermer dans sa chambre et écouter les sons qui entrent par les fenêtres ouvertes… Nous sommes en 2018. J’ai 25 ans et je suis un voyageur étranger. Je rencontre de jeunes palestiniens de mon âge.

Samouni Road de Stefano Savona : Un passionnant documentaire sur le destin tragique d’une famille de la bande de Gaza.
Dans la périphérie rurale de la ville de Gaza, la famille Samouni s’apprête à célébrer un mariage. C’est la première fête depuis la dernière guerre. Amal, ses frères et leurs cousins ont perdu leurs parents, leurs maisons et leurs oliviers. Le quartier où ils habitent est en reconstruction. Ils replantent des arbres et labourent les champs, mais une tâche plus difficile encore incombe à ces jeunes survivants : reconstruire leur propre mémoire. Au fil de leurs souvenirs, Samouni Road dresse un portrait de cette famille avant, pendant et après l’événement qui a changé leur vie à jamais.

Gaza mon amour de Arab Nasser & Tarzan Nasser : A Gaza, un pêcheur tombe amoureux d’une couturière. Une comédie satirique et subtilement poétique.
Issa, un pêcheur de soixante ans, est secrètement amoureux de Siham, une femme qui travaille comme couturière au marché. Il souhaite la demander en mariage. C’est alors qu’il découvre une statue antique du dieu Apollon dans son filet de pêche, qu’il décide de cacher chez lui. Quand les autorités locales apprennent l’existence de ce trésor embarrassant, les ennuis commencent pour Issa.
Quelques liens vers des articles de blogs :
La tournée de livres : Pour la Palestine comme pour la Terre, d’Andreas Malm
Ju lit Les Mots
– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Membre the funky geek club – Contributrice journal 20 minutes –
Catégories :Divers

La vidéo qui dénonce les injonctions faites aux femmes : Sois une femme disent-ils de Camille Rainville
Cagnotte Leetchi : projet départ à Los Angeles pour un tournoi de Roller Hockey
Book trailer : Un enfant sans histoire(s) d’Amélie Antoine
Nicky la passionnée de Manga, mais pas que…
Merci pour tous ces liens 😉
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Avec plaisir 🙂
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J’ai fait évolué l’article si tu le souhaites 😉 Ajouté une liste de livres et des films avec des images, ça parle mieux 😉
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Merci!
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De rien 🙂
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J’avais adoré le Yasmina Khadra l’attentat ». Merci pour cette belle bibliographie sur ce conflit qui ne semble pas avoir de fin… Très bon weekend à toi Julie 🙂📚
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J’ai beaucoup aimé aussi 🙂 La BD et le film sont excellents 😉
Malheureusement… Excellent week-end Frédéric 🙂
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Merci Julie pour ce partage 🙏🏻
J’ai lu quelques livres de ta liste, j’ai vu le film » Chronique d’Haïfa ». Tristesse !
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Merci beaucoup Eveline 🙂
Je suis ravie de savoir que tu as déjà lu certains titres et j’espère voir prochainement Chronique d’Haîfa… Le serment est une excellente série, dispo sur Arte 😉
Oui c’est triste…
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Je suis entrain de découvrir celui de Dominique Eddé ❤️
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Il est dans ma PAL ❤️
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Merci pour cette belle initiative ! 🕊
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Merci à toi de t’y intéresser 😉
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Ah oui, quand même, ça fait de quoi lire pour en apprendre un peu plus…
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Oui, c’est l’idée 😉
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Mais je vais devoir arrêter de dormir, pour arriver à lire tout ce que je voudrais lire pour apprendre plus ???
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Non, si tu sais quoi regarder 😉
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Ah oui, pas facile, ça, de savoir quoi regarder !
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Oui ! il y a tellement d’infos…
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Trop d’infos tue l’info !
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Tout à fait !
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Et les infos anxiogènes, on a tendance à les fuir…
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Oui et puis la qualité des fois..
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Je préfère lire les infos que de le suivre à la télé, parce que quand tu lis, tu vas plus doucement, tu peux faire des pauses, des retours en arrière…
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C’est ça et puis les infos sont en partie dirigée dans un sens ou l’autre.
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Et parfois, quand tu ne les digères pas ou alors, elles te foutent la chia*** tant elles sont anxiogènes, dures,…
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malheureusement…
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Coucou ! Waouh, merci beaucoup pour cet article monumental sur un sujet dont on parle pas dans la blogosphère ! J’ajouterai : Ci-gît l’humanité de la journaliste Meriem Laribi qui documente tout entre le 7 octobre 2023 et décembre 2024. Je te mets mon article à ce sujet : https://bibliolingus.fr/ci-git-l-humanite-meriem-laribi
Encore merci ❤ Et ton blog est sublime !!
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Oh merci beaucoup ❤
C'est fort dommage, car nous avons, chacun à notre échelle, la possibilité de faire connaitre des choses…
Je note le titre dans l'article et vais te lire 😉
Au plaisir et merci de ton passage 🙂
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Merci beaucoup Julie pour cet article et ce très intéressant partage, merci pour ce travail de bibliographie très utile 🥰. J’aimerais tant découvrir le recueil de poésie gazaouie. Je vais lire L’homme qui lisait des livres.
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Wahou ! Quel travail… Bravo et merci Julie… Beaucoup d’infos… A venir ici pour piocher ! 😉
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Merci beaucoup Lilou 🙂
Ravie que cet article te plaise. Il va rester en article épinglé pour qu’on le retrouve plus facilement 🙂
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Je ne saurai hélas pas mettre ma pierre à l’édifice mais je te remercie pour cet incroyable travail de recherche, de collecte et de partage.
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Oh merci beaucoup Audrey 🙏 cet article sera alimenté au fur et à mesure 😉 et tu pourras y trouver ce qui t’intéresse 🙂
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Encore bravo, ça doit te demander pas mal de travail.
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Merci Audrey 🙂
Oui, mais c’est le type d’article en accord avec mes convictions alors le temps compte moins 😉
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Merci beaucoup Julie pour cet article, que j’ai mis dans mes favoris ! J’ai beaucoup aimé L’homme qui lisait des livres, que j’avais mis dans ma WL grâce à toi.
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Merci à toi Caroline 🙏 super de le mettre dans tes favoris, il a vocation à être alimenté et je l’ai fait pas plus tard qu’hier 😉
Je suis vraiment contente de savoir que tu as aimé surtout si c’est moi la pourvoyeuse d’envies 🎉🥰 merci Caroline 🙏
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C’est une excellente idée cet article et surtout une mine d’informations !
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Contente qu’il te plaise 🙂
J’espère pouvoir l’étoffer et si tu as des idées n’hésite pas 😉
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Merci pour cette fantastique biblio/filmographie dans laquelle j’espère revenir piocher. Quelques titres déjà en vue comme « Ce que la Palestine apporte au monde » que ma bibliothèque devrait bientôt proposer.
Merci pour ton travail.
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Ravie que cela te plaise et de savoir que tu viendras y piocher des idées. Je lirais avec grand plaisir ton avis sur ce livre et mettrais ton lien vers ton avis 😉
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