Sans être végan, je mange de moins en moins de viande. J’essaie de pallier avec des protéines végétales, du coup dès sa sortie ce livre m’a attiré avec sa couverture et son titre. J’ai découvert la plume de l’auteur un peu par hasard…
J’ai découvert Vanessa et Valmont, les deux flics qui vont faire face à des disparitions inquiétantes et des meurtres vraiment glauques et particulièrement gores.
Le ton est donné dès le début avec une enquête qui même si elle tarde à démarrer, car les inspecteurs ont du mal à cerner le tueur… Un tueur particulièrement tordu… L’auteur décrit les scènes avec minutie et nous entraîne dans les milieux des laboratoires médicaux, dans les abattoirs, pour trouver des indices autant sur les victimes que sur le tueur. Toutes les pistes mènent vers le milieu végan extrémiste.
L’auteur, tente avec cette intrigue de sensibiliser son lecteur à la cruauté faite aux animaux, sur l’exploitation que l’homme fait de l’animal, mais il fait d’une manière subtile sans tomber dans l’extrême et la moralisation.
Pour autant l’enquête s’enlise et nos deux inspecteurs, vont se faire aider d’un médium… Pour tenter de démêler le vrai du faux…
L’intrigue est vraiment intéressante et l’écriture, parfois trop familière peu dérouter le lecteur, mais au final cela match bien avec ce thriller qui se veut proche du lecteur.
J’ai eu parfois la sensation de me perdre, un peu comme l’auteur qui vers la fin s’enlise et perd le fil conducteur et malgré toutes ses tentatives, il n’arrivera pas à se rattraper avec un final qui m’a refroidie. Une fin à la limite bâclée, une explication beaucoup trop simple, et qui douche quelque peu le lecteur.
Malgré ce défaut, une lecture agréable avec une plume intéressante, qui ne peut que s’améliorer.
Le titre n’est plus à disposition des lecteurs, car à l’heure où j’écris mon avis, l’auteur a signé avec une maison d’édition. Vous pourrez donc vous procurez le titre prochainement.
Parution : 9 mai 2017 – Prix papier : 14,90€ – Prix Numérique : 3,99€ – Pages : 305 – Genre : Thriller-psychologique
Freeric Huginn est un écrivain Français, passionné par le Tarot de Marseille et la littérature, formateur au sein d’une Association Chantier école.
Challenge ABC 2017 auto-édition Challenge polar 2017-2018
Catégories :Thrillers/Polars
L’idée est intéressante, en tout cas j’adore le titre hyper accrocheur. Pourquoi pas… Sais-tu avec quelle maison l’auteur a signé?
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Oui l’idée est très sympa 😉 Malheureusement non 😦
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J’ai discuté au cours d’une soirée vegan avec un vegan, et ce qu’il m’a dit m’a fait prendre conscience que oui, il y avait un problème (je le savais déjà, mais pas avec des chiffres) avec la viande, la manière dont on la produit et dans le fait qu’on ne sait pas quoi faire de tous les excréments.
Je mange toujours de la viande, mais je réfléchis un peu plus.
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Pareil ici… Ma consommation a changé…
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J’aimerais bien changer plus, mais ce n’est pas facile, alors, on se complait dans la facilité… parce que le temps manque aussi.
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Je n’ai jamais été une grosse mangeuse, mais j’avoue que de temps en temps putain c’est trop bon 😉 j’ai réussi à faire un gros changement, mais pas radical ! Et puis c’est tellement plus facile, comme tu dis… Quand tu rentre après la journée de taf, faire un Dhal de lentilles ou de pois chiches, c’est pas long… Mais c’est pas rapide :-p
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On bosse trop, pourtant, nos ancêtres y arrivaient, ils faisaient tout eux-mêmes… ils bouffaient mieux, même si pas toujours vrai, on foutait aussi des produits merdique dans la bouffe, comme de la chaux dans le pain pour le rendre plus blanc sous victoria.
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Oui, mais on mange tellement plus de merde industrielles et de pesticides qu’eux 😦
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Attention, c’est un mythe aussi de penser qu’ils ne bouffaient pas de la crasse… on ne leur disait pas tout non plus. Mais ils mangeaient beaucoup de ce qu’ils produisaient eux-même, et avaient moins de besoins que nous.
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tout à fait 🙂
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