Aigu comme le cri d’un oiseau, un son qui tranchait dans la nuit, et toutes les têtes se tournèrent tandis que quatre silhouettes apparaissaient au sommet de la colline. Deux d’entre elles semblaient soutenir une troisième, tandis que la quatrième les suivait d’un pas titubant. Le sang sur son front paraissait noir à cette distance.
À l’aide ! criait une voix. Non, Plusieurs en réalité. Nous sommes là. On a besoin d’aide, il lui faut un docteur. Aidez-nous, s’il vous plaît. Oh Dieu soit loué, nous vous avons trouvés.
Les membres de l’équipe de recherche couraient déjà ; les hommes, portables abandonnés sur les banquettes du minibus, haletaient plusieurs foulées derrière.
On s’est perdues, disait une voix. Une autre : On l’a perdue.
Il était difficile de faire la distinction. Les femmes appelaient au secours, elles criaient, leurs voix se couvraient les unes les autres.
Alice est là ? Elle a réussi à s’en sortir ? Elle va bien ?
Dans le chaos, dans la nuit noire, il était impossible de dire laquelle des quatre s’était inquiétée du sort d’Alice.
Par la suite, quand tout allait dégénérer, chacune des quatre femmes jurerait que c’était elle.
4° de couverture
De retour à Melbourne après un séjour éprouvant dans sa ville natale, l’agent fédéral Aaron Falk apprend la disparition d’Alice Russell. Cette dernière, qui n’est jamais revenue d’un challenge d’entreprise dans le bush, est son témoin clé dans une affaire de blanchiment d’argent à grande échelle.
Alors que son enquête plonge Falk au coeur d’une nature magnifique mais impitoyable, surtout en plein hiver, il découvre que tous les participants à ce challenge ont quelque chose à cacher. Et qu’Alice, femme cruelle et insensible, est loin d’être appréciée par ses collègues. Le compte à rebours pour retrouver Alice vivante est enclenché mais, si les langues se délient progressivement, tout le monde ne semble pas prêt à coopérer.
Un nouveau thriller aussi dépaysant qu’addictif qui confirme l’immense talent de Jane Harper pour des intrigues redoutables.
Catégories :Un livre, un extrait...
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