
L’on n’estime guère dans les autres que les qualités que l’on croit posséder soi-même.
Félicité Robert de Lamennais

Prêtre, écrivain, philosophe et homme politique. Ultramontain à ses débuts, plus papiste que le pape, Lamennais connut une évolution qui fait de lui un précurseur du catholicisme libéral, du catholicisme social, ainsi que de la démocratie chrétienne.
En 1833, il renonce à ses fonctions ecclésiastiques et publie l’année suivante « Paroles d’un croyant » qui fut condamné par le pape Grégoire XVI et marqua ses contemporains.
En 1848, il est élu député à l’Assemblée nationale. Il meurt en 1854, alors qu’il est toujours brouillé avec l’Église, et selon ses volontés, il fut enterré civilement.
Un timbre français de 1957 lui rend hommage.
Il commença par traduire « L’Imitation de Jésus-Christ », célèbre œuvre de dévotion de Thomas a Kempis. Dans son livre « Essai sur l’indifférence en matière de religion », écrit de 1817 à 1823, il critiqua l’université napoléonienne et le gallicanisme. Il fut dit de cet ouvrage qu’il « réveillerait un mort » et ce fut un immense succès de librairie.
Nouvelle rubrique sur le blog, grâce à Philippe Brient, administrateur du groupe Facebook : Des nourritures livresques, un des rares groupes sur lesquels j’échange. Cette rubrique a pour vocation de générer une publication par jour, au rythme de celles qui sont sur le groupe et cela avec l’accord de Philippe. Vous pourrez retrouver toutes les publications dans l’onglet dédié…
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