
« L’absurdité d’une chose n’est pas une raison contre son existence, c’en est plutôt une condition. »

Friedrich Wilhelm Nietzsche est un philologue, philosophe, poète et musicien allemand.
Fils d’un pasteur, Nietzsche, après ses études, est appelé à la chaire de philologie classique de l’université de Bâle. En 1870, il s’engage comme volontaire dans le conflit franco-allemand. De retour à Bâle, il entre en relation avec le milieu intellectuel bâlois et rend de fréquentes visites au compositeur Richard Wagner qui réside aux environs de Lucerne.
Son premier ouvrage, « La naissance de la tragédie », paraît en 1872 et suscite de vives polémiques dans les milieux universitaires germaniques. De 1873 à 1876, il publie les quatre essais des « Considérations inactuelles », puis, en 1878, « Humain, trop humain ». La même année intervient la rupture avec Wagner.
Gravement malade, Nietzsche demande à être relevé de ses fonctions de professeur. Dès lors commence sa vie errante entre Sils-Maria, Nice, Menton et plusieurs villes italiennes.
En 1882, il fait la connaissance de Lou Andréas Salomé, avec qui il vit sa seule véritable et platonique histoire d’amour. Lou a en commun avec Nietzsche d’avoir réfléchi à la mort de Dieu. Tous deux passent trois semaines d’errance à discuter de philosophie. Mais la sœur du philosophe, maladivement jalouse, s’ingénie à briser cette relation, ce que le frère ne lui pardonnera pas !
Pendant cette période les livres se suivent à un rythme rapide (« Aurore » (1881), « Le Gai Savoir » (1882 et 1887), « Ainsi parlait Zarathoustra », (1885), « Par-delà bien et mal » (1886), « Généalogie de la morale » (1887), « Le Cas Wagner » (1888), « Crépuscule des idoles » (1888, publié en janvier 1889), « Nietzsche contre Wagner » (publié en février 1889), « L’Antéchrist » (1888, publié en novembre 1894), « Ecce homo » (1888, publié en avril 1908)). Au début de 1889, il s’effondre dans une rue de Turin, puis il sombre dans la démence et passe les dix dernières années de sa vie dans un état mental quasi végétatif.
L’œuvre de Nietzsche est essentiellement une critique de la culture occidentale moderne et de l’ensemble de ses valeurs morales (issues de la dévaluation chrétienne du monde), politiques (la démocratie, l’égalitarisme), philosophiques (le platonisme et toutes les formes de dualisme métaphysique) et religieuses (le christianisme).
Nietzsche philosophe au marteau. Sa philosophie est volontiers lyrique, et aphoristique, se permettant certaines contradictions. C’est un mouvement, un élan, un geste, bien plus que la mise en place d’un système théoriqu
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Là j’en ai pour quelques heures à la décortiquer et à la comprendre 😆
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Moi aussi, cela m’a fait utilisé quelques neurones :-p
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Je les ai toutes grillées et je ne suis pas sûre d’avoir compris 😆
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Laisse tomber alors :-p
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😆
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😜
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