C’est lundi, que lisez-vous ? Est le rendez-vous incontournable de la blogosphère que j’ai envie de tester. Le suivi a été fait par plusieurs blogueurs, il est maintenant repris par Les paravers de Millina. Cet article me permettra de reprendre ce qui a été fait la semaine précédente et de répondre à quelques questions.
Sur le blog, la semaine dernière :
Myrlit nous a parlé de La Vie interdite de Didier Van Cauwelaert, qui : « parle d’un sujet grave et, ô combien, angoissant, mais c’était sans compter sur le talent et la belle écriture de Van Cauwelaert qui nous offre un texte beau, lumineux, drôle, tendre et très émouvant. J’ai d’ailleurs appris que Jacques n’a pas coupé les ponts avec ce bas-monde et qu’il est à nouveau joignable dans « La vie absolue ». J’y viendrai Jacques, avec plaisir et beaucoup de tendresse. »

Je vous ai aussi parlé du Grand Prix des Enquêteurs 2021 – Prix Polar en séries 2022 : Le Loup des Ardents de Noémie Adenis, « Grand Prix des enquêteurs ». Même si en fin de compte, il n’y a pas d’enquête, j’ai quand même passé un très bon moment avec ce thriller à la fois médical et psychologique où les croyances moyenâgeuses sont bien décrites, frôlant par moment le surnaturel, enfin pour les personnages, mais pas pour nous.

La citation de Gandhi prend un sens particulier au regard du normalisme qui se généralise : « « Vous pouvez m’enchaîner, me torturer, ou même détruire mon corps, vous n’emprisonnerez jamais mon esprit. » » Chaque citation a un sens qui peut trouver écho en nous…
Je vous ai présenté Les sélectionnés du Prix des Auteurs Inconnus 2023. La première phase est terminée et les jurés ont fait un travail formidable en lisant les extraits soumis. Les votes permettent de dégager nos 5 sélectionnés par catégorie.
La lecture s’étale sur les 5 prochains mois, chaque livre sera chroniqué par plusieurs jurés avant de voter à nouveau pour désigner un lauréat par catégorie.
Et enfin, j’ai partagé avec vous un live Twitch durant lequel j’ai parlé du roman « La porte du vent » de Jean-Marc Souvira et du roman graphique Mediator, un crime chimiquement pur dont l’avis n’a pas encore été publié sur le blog. Mais je vous en parle bientôt.
Qu’ai-je lu la semaine passée ?

ULTIMATUMS : J’ai déjà eu le plaisir de découvrir la plume de l’auteur avec le premier opus Apparences, l’auteure m’a proposé de lire la suite. Même si le sujet est intéressant, j’ai moins été embarquée… Plusieurs contresens ont malheureusement gâchée ma lecture.
Amours en cendres : peu vu sur la blogosphère, pourtant le sujet est grave. Sous format roman graphique, quelques témoignages sur la violence conjugale et ses mécanismes. Très intéressant !

Que suis-je en train de lire en ce moment ?
Je ne suis pas en congés, mais le fait d’être sans les enfants, me permet d’avancer un peu… Enfin, j’espère…
Ici, les lions : Restauratrice de livres anciens, Helen Mazavian débarque de Berlin à Erevan pour travailler sur une « bible de guérison » transmise à travers les générations. Fascinée par son travail sur le livre et les secrets qu’il lui révèle, emportée par ses rencontres et comme aimantée par l’Histoire et le paysage, Helen finira par se jeter dans sa propre enquête des origines.
Histoire d’amour trouvé et de familles perdues, expérience d’immersion totale dans une réalité totalement autre – si loin, si proche – Ici, les lions, roman-sortilège de l’Arménie d’hier et d’aujourd’hui, brille de l’intensité des moments suspendus.


Après La saison de feu que j’avais beaucoup aimé, je ne pouvais pas passer à côté du nouveau livre de Celeste Ng : Nos coeurs disparus
L’histoire bouleversante d’une famille qui lutte pour raviver l’espoir et la justice dans une société qui a cédé à la peur.
États-Unis d’Amérique, dans un futur pas si lointain. L’existence de tous est rythmée par des lois liberticides. Tout citoyen de culture étrangère est considéré comme dangereux pour la société.
Les livres tenus pour séditieux sont retirés des bibliothèques. À commencer par ceux de la poétesse Margaret Miu, disparue mystérieusement trois ans plus tôt. Bien décidé à la retrouver, son fils, Bird, aidé par un réseau clandestin de bibliothécaires, va peu à peu prendre conscience du sort des opprimés et de la nécessité impérieuse de porter leur voix.
Que vais-je lire ensuite ?

La laveuse de mort : Kurdistan, 1986. Lorsque la frêle Frmesk vient au monde, elle n’est pas la bienvenue aux yeux de son père. Ce n’est qu’une fille. De plus, son crâne chauve de nourrisson porte une petite tache de cheveux blancs. Est-ce un signe d’Allah ? Est-elle bénie ou maudite ? La mère de Frmesk craint pour la vie de l’enfant. Quand son mari menace de l’enterrer vivante, elle ne voit d’autre solution que de la confier à ses propres parents, Gawhar et Darwésh.
Gawhar est laveuse de mort. Elle s’occupe du corps des femmes que personne ne réclame, ne veut toucher ni enterrer : des femmes assassinées dans le déshonneur et la honte. Ancien colonel, Darwésh possède une riche bibliothèque qui va bien au-delà du Coran dont son épouse a fait son unique lecture. Mais ce foyer bienveillant ne parviendra qu’un temps à protéger Frmesk, qui va devoir grandir dans un pays frappé par la guerre, le génocide et la haine.
Les ombres aussi ont peur du noir : Mathis Dubreuil-Chamberland mène une vie de rêve… en apparence. L’adolescent est l’héritier désigné de l’entreprise de luxe familiale, mais il ne supporte plus les injonctions à la virilité de son père alors qu’il s’interroge sur son identité et ses attirances. Et il doit passer l’été dans le vieux château familial peuplé de bruits nocturnes qui l’empêchent de dormir et l’angoissent.
Encouragé par son amie Hedy, il s’efforce d’aller au-devant de ses peurs. Ensemble, ils commencent à explorer le château à moitié abandonné, ses couloirs sans fin, les pièces noyées dans la pénombre…


Déguster le noir :
Nicolas Beuglet, Christian Blanchard, Pierre Bordage, Patricia Delahaie, Sonja Delzongle, R. J. Ellory, Jacques Expert, Jérémy Fel, Nicolas Jaillet, Anouk Langaney, Ian Manook, Bernard Minier et Cédric Sire : treize auteurs prestigieux, maîtres incontestés du frisson, nous entraînent dans une cinquième exploration sensorielle inédite autour du goût.
Autant de nouvelles originales, singulières et terrifiantes à la rencontre de personnages succulemment cruels ; autant d’histoires délicates qui satisferont papilles et méninges les plus affûtés.
Un recueil plein de vengeance, de coups bas et mortels, à savourer froid au chaud, avec tous les sens en alerte.
Et vous alors, qu’avez-vous lu ? Connaissez-vous les livres que je viens de lister ?
Bon lundi et bon début de semaine à tous.
Catégories :C’est lundi, que lisez-vous ?





C’est lundi, que lisons-nous ? #39
C’est lundi, que lisons-nous ? #36
Merci Julie pour cette intéressante sélection de romans d’auteurs que je connais pas. La laveuse de morts me fait très envie, j’ai hâte d’avoir votre avis ! 😀
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C’est un plaisir de vous faire découvrir ces livres !
La laveuse de mort est dans ma PAL depuis sa sortie et c’est grâce à une lecture commune que je vais pouvoir le sortir 🙂
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J’ai découvert récemment, « les Cahiers d’Esther », de Riad Sattouf, et j’ai adoré !
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Ah mais il paraît que c’est excellent ! Mon collègue n’arrête pas de me dire qu’il faut que je découvre.
Je note d’y penser très fort 😉
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Ah oui, vraiment, je te le recommande !
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🙂
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C’est vrai que je n’ai pas vu passer Amours en cendres mais je le note.
Bonne semaine 🙂
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J’ai été assrz surprise d’ailleurs de ne trouver que peu de publications.
C’est un excellent documentaire graphique !
Bonne semaine à toi aussi.
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Une semaine bien remplie en perspective 🙂
Je n’en connaissais aucun, mais je note Ici les lions, je vais attendre ton avis avec impatience.
Bonnes lectures!
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Oui, elle se profile bien chargée, sachant que je serais à la Japan Expo avec l’asso dès jeudi…
Ici, les lions est très étrange, mais j’aime assez 😉
Excellentes lectures à toi également !
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