C’est lundi, que lisez-vous ? Est le rendez-vous incontournable de la blogosphère que j’ai envie de tester. Le suivi a été fait par plusieurs blogueurs, il est maintenant repris par Les paravers de Millina. Cet article me permettra de reprendre ce qui a été fait la semaine précédente et de répondre à quelques questions.

La reprise du travail s’est faite en douceur, surtout avec mes trois jours de télétravail. J’ai la chance de pouvoir organiser mon temps de travail, dans la journée, sans avoir à stresser et c’est appréciable. Mes déplacements au bureau, les lundis et mardis sont toujours un plaisir, même si je me dis qu’il faudrait que je fasse plus d’exercice du fait de moins bouger…

La semaine dernière, j’ai partagé avec vous plusieurs citations, celle qui m’a le plus touché est de Desmond Tutu « L’espoir, c’est être capable de voir la lumière malgré les ténèbres. »

L’article sur la série « Le chemin de l’olivier » est celui que vous avez le plus apprécié, et juste après, l’avis de Myrlit, qui a remporté un franc succès et cela me fait vraiment plaisir ! J’aime le ton qu’elle met dans ses avis.

Mercredi, je vous ai parlé de ce que j’ai regardé en séries, films et j’ai l’impression que c’est un article que vous appréciez, autant que moi d’ailleurs ! Je ne pensais pas y prendre autant de plaisir, mais j’avoue que c’est un article qui demande beaucoup de travail et avec la reprise du boulot, je m’interroge sur sa durée. Pour autant, je n’ai pas envie de l’arrêter

Oiseau de proie de Lucy Banks m’a vraiment bousculé. La question du suivi des personnes emprisonnées pour une longue durée, ainsi que la mise en liberté sans filet, ou alors tout petit, est un vrai problème de société.

La leçon du mal de Yûsuke Kishi est un livre dérangeant sur un psychopathe qui se trouve au coeur d’un lycée et je dois dire que c’est un roman bien sombre, gore dans lequel on retrouve l’univers japonais. D’ailleurs le livre, existe en film, mais pas en France et en manga, je vous en parlerai bientôt, ils sont dans ma PAL.

La BD Céleste : « Bien sûr, monsieur Proust » de Chloé Cruchaudet a été une vraie belle surprise, pleine de douceur, et je dois dire qu’après les lectures bien noires, elle m’a fait du bien.

Myrlit nous a parlé d’une de ses dernières lectures et apparemment « La Maison d’à côté » de Lisa Gardner n’a pas été un franc succès. Je dois dire que j’ai tendance à la rejoindre, mais sur un autre livre que j’avais lu de l’auteure, il y a quelques années et que j’avais trouvé trop plat, trop léger.

J’ai amorcé le mois de septembre, en vous présentant une petite PAL de ce que je voudrais lire avec cet article En septembre, je lis des sorties littéraires, j’organise ma PAL et je me fais plaisir… que je ne sais toujours pas comment classer !

Je pense avoir fait le tour des différents articles publiés.

Excellent début de semaine et bonne rentrée aux enfants et à ceux qui reprennent le chemin de l’école 

Qu’ai-je lu la semaine passée ?

Avec la reprise du travail, j’ai moins avancé sur mes lectures, j’en suis la première désolée, du coup j’ai pris du retard sur mes retours… Je vais essayer de rattraper ça cette semaine ! J’ai quand même lu trois bandes dessinées.

Une BD touchante et je vous recommande sa lecture, pour la beauté des dessins, mais surtout pour tout l’amour que l’on ressent en découvrant les illustrations.

Grâce à de multiples sources, Chloé Cruchaudet tisse le portrait dévoué et passionné de Céleste Albaret, gouvernante et parfois secrétaire de Marcel Proust jusqu’à sa mort, en 1922. Elle révèle leur lien, l’écrivain sous toutes ses aspérités, l’atmosphère d’une époque et les dessous de la construction d’une fiction. Monde réel et monde fantomatique s’entremêlent pour nourrir ce sublime diptyque.

Parution : 15 juin 2022 – Éditeur :  Delcourt – Pages : 116 – Genre : BD, roman graphique, biographie,

J’ai toujours admiré la femme, ses engagements et j’étais très contente de pouvoir lire cette BD. Une vraie réussite, l’échange entre les deux sœurs est émouvant et donne une certaine promiscuité avec le lecteur.

À l’occasion d’un de leurs traditionnels dimanches entre sœurs, Simone Veil et Denise Vernay rouvrent l’album aux souvenirs et se replongent dans la tragique histoire de leur famille. En 1939, la France entre en guerre, mettant brusquement terme à une enfance insouciante faite de scoutisme et de virées en bord de mer. Déchirée puis dispersée, la famille Jacob subit les tourments de l’occupation allemande et de sa politique antisémite.

Parution : 13 septembre 2023 – Éditeur :  La Boîte à Bulles – Pages : 176 – Genre : BD, roman graphique, biographie,

Je suis friande d’Histoire, et je connais peu celle des Etats-Unis, un peu dans les grandes lignes, mais sans plus, j’étais donc contente de pouvoir en apprendre davantage. J’ai hâte de lire la suite !

1776 : Une armée rebelle américaine hétéroclite défend New York, presque sans arme, face à une écrasante force navale britannique. Un océan plus loin, un autre type de rebelle, Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, ambitieux dramaturge français, monte une incroyable opération pour faire parvenir aux colons américains les armes dont ils ont désespérément besoin. Une histoire complète en trois tomes.

Parution : 23 août 2023 – Éditeur :  Delcourt – Pages : 72 – Genre : BD, roman graphique, Histoire, révolution

Que suis-je en train de lire en ce moment ?

Le début est très émouvant et je dois dire que c’est une lecture incroyable, mais j’ai du mal à me concentrer, j’ai envie de faire plein de choses, du coup ma lecture traine en longeur…

Amal est née au milieu de nulle part, dans un village d’orpailleurs et de contrebandiers au nord du Soudan, à deux pas de rien, dans la Maison rose, tout à la fois bordel et prison, habitée par des femmes magnifiques. Dont sa mère, splendide candace, majestueuse et protectrice.
L’exil comme seule issue, mère et fille quittent leur village, et se lancent dans un voyage peuplé de rencontres, d’amis, de dangers et de prédateurs. De rires et de pleurs. La Méditerranée puis l’Europe en ligne de mire. Le désert, ses nomades et ses guerriers, en mirage. Et, du haut de ses mille ans, Amal, avec sa naïveté de nouveau-né et sa sagesse de migrante, s’efforce de trouver une morale à l’absurde et au tragique, à chaque soubresaut de sa très jeune vie.

Je suis toujours sur ce beau pavé de plus de 900 pages, sur l’histoire d’une famille afro-américaine de l’esclavage à aujourd’hui et je me régale ! J’ai avancé et j’espère le terminer cette semaine ! Je n’ai même pas lu la moitié…

Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des chuchotements de femmes – ceux de sa mère, Belle, de sa sœur, Lydia, et d’une longue lignée matriarcale – qui poussent Ailey à accomplir ce qui leur a été refusé.

Que vais-je lire ensuite ?

Je ne change rien à ce que j’aimerais lire, même si j’ai peu d’espoir d’avancer…

J’aimerais lire ce livre un peu étrange de Oscar Lalo dont j’ai adoré le livre « La race des orphelins » lu en 2020 et dont je garde un souvenir impérissable ! Si je devais parler de coup de cœur, je dirais que cela en a été un !

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. C’est-à-dire, toi. Tu es tout ça. Matière et lumière. Bien que Dieu t’ait façonnée pour le désir, tu es de plus en plus inerte sous mon corps en rut. Je n’en finis pas de baiser ta dépouille. Plus je te consomme, plus tu te consumes. Le dernier amant, c’est celui qui savait mais qui a continué. Un homme qui, sous prétexte d’aimer sa femme, l’a brutalisée des années durant jusqu’à finir en prison. Un homme qui, sous prétexte d’aimer sa terre mère, l’a exploitée jusqu’à détruire ses écosystèmes. Deux tristes facettes d’un seul et même être, coupable d’aveuglement, de négligence et de maltraitance envers autrui et, finalement, envers lui-même. À travers l’histoire de ce narrateur, Oscar Lalo superpose magistralement deux lectures de la violence : celle faite aux femmes et celle faite à la nature.

J’ai eu le plaisir de recevoir le livre de Luca Di Fulvio, « Le paradis caché » publié à titre posthume. J’ai été très émue de le recevoir, car j’avais eu le plaisir d’interviewer Luca, un homme d’une gentillesse incroyable. Ce livre ne trainera donc pas dans ma PAL.

Avril 1633, à San Michele, petit village des Alpes italiennes dans le monastère de Santa Ulpizia où Susanna et Daniele ont été élevés l’un et l’autre par les moines ; Susanna y est née ; Daniele y a été placé à l’âge de cinq ans, à la mort de sa mère. Frappés par le destin dès l’enfance, ils sont comme frère et sœur. Devenant femme, Susanna a dû s’installer au couvent Santissima Assunta Maria et cette jeune fille libre découvre sa féminité au pire moment de l’Inquisition italienne et des bûchers pour sorcellerie.

Luca Di Fulvio jette ses personnages au cœur de l’histoire moderne, dans ces années sanglantes où l’humanisme naissant affirme la place centrale de l’individu contre celle de Dieu. Une histoire d’amour chaotique sur fond de révolution copernicienne et de chasse aux sorcières. Un roman historique écrit comme un thriller.

Ensuite, je vais lire, un roman jeunesse, histoire de changer, envoyé par les éditions Flammarion et qui sort le 13 septembre.

Qui est Rita ? Que lui est-il arrivé ? Tour à tour, élèves et professeur racontent leur année de terminale, celle qu’ils ont vécue. Viggo, l’amoureux fou, Romane, l’amie attentionnée, Timour, le copain décalé, tous brossent un portrait de Rita, une ébauche tendre, mais dramatiquement incomplète. Car si leurs histoires disent l’amour, le désir, l’amitié, chacun avoue aussi être passé à côté du drame. Personne n’a rien vu venir.

La rentrée va être chargée, car je dois aussi lire les livres pour le prix Point par Points, dont je vous parlais ici

Et vous alors, qu’avez-vous lu ? Connaissez-vous les livres que je viens de lister ?

Bon lundi et bon début de semaine à tous.

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