C’est lundi, que lisons-nous ? #23

C’est lundi, que lisez-vous ? Est le rendez-vous incontournable de la blogosphère que j’ai envie de tester. Le suivi a été fait par plusieurs blogueurs, il est maintenant repris par Les paravers de Millina. Cet article devait me permettra de reprendre ce qui a été fait la semaine précédente et de répondre à quelques questions.

La semaine dernière a été assez chargée entre le travail et l’association. C’est toujours du plaisir, mais le rythme de lecture est parfois en dent de scie. Cela ne m’empêche pas de faire de belles découvertes.

Dans le C’est lundi, que lisons-nous ? #22 je vous ai parlé de plusieurs de nos lectures, à vous de voir si nous avons respecté notre organisation…

La semaine dernière, il y a eu un La citation de Steve Jobs, « Vous ne pouvez relier les points en regardant vers l’avant, vous ne pouvez les relier qu’en regardant en arrière. Alors vous devez croire que les points vont en quelque sorte se relier dans le futur. »

Je vous ai aussi proposé un extrait de La princesse au visage de nuit de David Bry, un extrait d’Obsolète de Sophie Loubière, ainsi que les premières lignes d’un essai sur La responsabilité sociétale des industries culturelles de Pascale Thumerelle.

MyrlitBooks vous aussi donné son avis sur Beyrouth-sur-Seine de Sabyl Ghoussoub, deux avis sur le blog sur ce livre, ce qui donne un éventail intéressant.

J’ai partagé avec vous, mon avis sur Vous ne connaissez rien de moi de Julie Héraclès, un livre avec des belles qualités, mais malheureusement il m’a été difficile de le « juger » en omettant l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale.

La princesse au visage de nuit de David Bry a été une excellente lecture, bien différente du Chant des géants. C’est un livre à l’ambiance bien particulière dont j’ai apprécié les thématiques, la plume et la noirceur…

J’aime de temps en temps explorer des livres bien différents de mes lectures habituelles, et j’ai donc pu découvrir Réchauffement des esprits – La responsabilité sociétale des industries culturelles de Pascale Thumerelle un essai intéressant sur la responsabilité des médias sur les infos qu’ils partagent, mais pas seulement, puisqu’elle parle de leur responsabilité dans la désinformation et la manipulation des cerveaux…

Le Book trailer : Un enfant sans histoire(s) d’Amélie Antoine reflète cette ambiance sombre que l’on retrouve en découvrant l’intrigue… Je vous en parle d’ici la fin de semaine.

La semaine s’est terminée par un livre jeunesse très sympa à découvrir Rue des tempêtes, tome 1 : Menace sous la ville de Fanny Gordon.

Excellent début de semaine à tous !

Qu’avons-nous lu la semaine passée ?

J’ai terminé Terre fragile de Claire Fuller. Un roman rural, bien sombre, mais plein de vie aussi. Céline a commencé à lire Brûlent les âmes de Marlène Charine. MyrliBooks, a eu une semaine très chargée, elle n’a pas pu lire ce qu’elle envisageait.

Que sommes-nous en train de lire en ce moment ?

MyrlitBooks continue son exploration de L’Ange sur le toit des nouvelles de Russell Banks : Dans ces nouvelles pétries d’une sorte de conscience de classe tranquille et obstinée, on retrouvera des paysages et des thèmes chers à Russell Banks, et notamment les trahisons dont parents et enfants, maris et femmes, Blancs et Noirs se rendent mutuellement coupables. Ennemi déclaré du pittoresque, il refuse pourtant que ses personnages ne soient que pures incarnations d’une pathologie sociale – quelle que soit l’importance, dans ses textes, de problèmes tels que l’alcoolisme, la violence conjugale ou l’irresponsabilité financière.

Pour moi ce sera Le protégée de Marlène Charine : À la suite de son témoignage crucial contre son compagnon, criminel de haut vol, Maddy entre dans un programme de protection. Elle repart à zéro, avec une nouvelle identité. Elle que la presse avait surnommée « la muse du vampire » devient professeure dans un institut pour enfants en réinsertion sociale ou présentant des troubles mentaux.
Parmi eux, Abel, un petit garçon autiste, qui prétend communiquer avec une mystérieuse « dame rouge » .. Chargé du suivi de Maddy, le commandant Theven continue de nourrir des soupçons envers sa protégée. Et si la justice avait signé un pacte avec le diable en passant un marché avec elle ?
et Le grand vertige de Pierre Ducrozet : Pionnier de la pensée écologique, Adam Thobias est sollicité pour prendre la tête d’une “Commission internationale sur le changement climatique et pour un nouveau contrat naturel”. Pas dupe, il tente de transformer ce hochet géopolitique en arme de reconstruction massive. Au cœur du dispositif, il crée le réseau Télémaque, mouvant et hybride, constitué de scientifiques ou d’intuitifs, de spécialistes ou de voyageurs qu’il envoie en missions discrètes, du Pacifique sud à la jungle birmane, de l’Amazonie à Shanghai… Tandis qu’à travers leurs récits se dessine l’encéphalogramme affolé d’une planète fiévreuse, Adam Thobias conçoit un projet alternatif, novateur, dissident.

Céline lit « Brûlent les âmes » de Marlène Charine dont elle apprécie la plume : Séquestrée par un psychopathe, la lieutenante Cécile Rivère été sauvée in extremis par son supérieur et amant, le commandant Merlin Kermarec. Même si les cicatrices des sévices qu’elle a subis s’estompent, la jeune flic a du mal à reprendre pied.
Elle retourne pourtant au boulot, en espérant commencer par une affaire simple. Oui mais voilà, la vie de Cécile ne peut pas être simple.
Et « La Laveuse de mort de Sara Omar » : Kurdistan, 1986. Lorsque la frêle Frmesk vient au monde, elle n’est pas la bienvenue aux yeux de son père. Ce n’est qu’une fille. De plus, son crâne chauve de nourrisson porte une petite tache de cheveux blancs. Est-ce un signe d’Allah ? Est-elle bénie ou maudite ? La mère de Frmesk craint pour la vie de l’enfant. Quand son mari menace de l’enterrer vivante, elle ne voit d’autre solution que de la confier à ses propres parents, Gawhar et Darwésh.
Gawhar est laveuse de mort. Elle s’occupe du corps des femmes que personne ne réclame, ne veut toucher ni enterrer : des femmes assa ssinées dans le déshonneur et la honte. Ancien colonel, Darwésh possède une riche bibliothèque qui va bien au-delà du Coran dont son épouse a fait son unique lecture. Mais ce foyer bienveillant ne parviendra qu’un temps à protéger Frmesk, qui va devoir grandir dans un pays frappé par la guerre, le génocide et la haine.

Qu’allons nous lire ensuite ?

Pour le moment, j’ai mis de côté Les Sept Lunes de Maali Almeida, texte assez dense qui demande une concentration continue et et j’aimerais vraiment me poser tranquillement pour le lire, ce qui en ce moment est un peu compliqué, car je n’arrête pas de courir…et comme je ne connais pas du tout la littérature Sri Lankaise, je veux vraiment prendre mon temps. Je n’aurais certainement pas terminée Le grand vertige de Pierre Ducrozet, mais j’espère lire le dernier Niko Tackian Triangle noir : Loin sous les arbres, deux adolescents sont retrouvés morts, le corps marqué au fer par un triangle noir. C’est un message anonyme qui a alerté les autorités. La police criminelle de Strasbourg dépêche le commandant Max Keller, un flic discret et silencieux. Enfant, il était l’ami sur qui on peut compter, adulte il est devenu un enquêteur remarquable, connu pour son intégrité et sa persévérance. Au nord de la même forêt, Pierre Martignas vit dans un chalet perdu. Considéré comme l’un des plus brillants criminologues de sa génération, il s’est coupé du monde depuis que sa dernière expertise s’est terminée en tragédie. Le sort effroyable de ces deux adolescents va pourtant le sortir de sa retraite. Je glisserais Bel abîme de Yamen Manai entre ceux deux lectures : Un adolescent révolté nous livre avec fougue son cruel éveil au monde. Heureusement, il a Bella. Entre eux, un amour inconditionnel et l’expérience du mépris dans cette société qui honnit les faibles, jusqu’aux chiens qu’on abat « pour que la rage ne se propage pas dans le peuple. »
Mais la rage est déjà là.

Céline a prévu de lire « La maison aux sortilèges » d’Emilia Hart qu’elle lira en alternance avec La laveuse de Mort.

Pas de projections pour Myrlit, qui se laisse des possibilités infinies. Gageons que la pioche qu’elle fera sera certainement à la hauteur de ce qu’elle est en train de lire…

Et vous alors, qu’avez-vous lu ? Que lisez-vous ? Et que comptez-vous lire ?

Bon lundi et bon début de semaine à tous.

Ju lit Les Mots

– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Membre the funky geek club – Contributrice journal 20 minutes –




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11 réponses

  1. Très bel article, dense et riche! Ta présentation de “La Protégée” pique ma curiosité mais je vais attendre tes premières impressions.

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  2. Même si j’ai apprécié La maison aux sortilèges, j’avoue que je m’attendais à plus saisissant.

    Bonne semaine et bon lundi de Pâques 😉

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  3. Belle semaine à vous trois et merci pour toutes ces riches découvertes 🙂

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Rétroliens

  1. C’est lundi, que lisons-nous ? #24 – Ju lit les mots

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