
Parce que dès qu’on dit Paulo Coelho on pense à « L’Alchimiste », je ferai un saut en arrière avant de revenir à « Veronika décide de mourir ».
C’était donc l’époque où l’on ne parlait que de « L’Alchimiste ». Coelho était sur tous les plateaux de télévision. Je ne me lassais pas de l’entendre parler. Il dégageait une énergie positive telle qu’en l’écoutant la vie devenait un jeu d’enfant.
Cependant, je ne voulais toujours pas lire son livre. J’ai toujours été réfractaire aux succès populaires. Mais voilà, ce qui doit arriver arriva et j’ai fini par lire le fameux « Alchimiste ». le seul souvenir que j’en ai gardé est l’arrivée du personnage principal devant les Pyramides. Il serait parti ailleurs qu’en Égypte mes souvenirs seraient réduits à zéro.
Bien plus tard j’ai lu « Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré ». Et là le charme a opéré, ce récit doux et apaisant m’avait émue.
Et comme dit l’adage « jamais deux sans trois », voilà que j’arrive à « Veronika décide de mourir ». Pour ce livre Coelho dit s’être inspiré de deux histoires vraies. L’une lui a été racontée, l’autre étant sa propre expérience d’internement dans un hôpital psychiatrique.
Ainsi donc, le 21 novembre 1997 (et non le 11 comme indiqué sur la quatrième de couverture) Veronika décide de se suicider. Malgré les quatre boîtes de somnifères avalées, elle rate son acte et se réveille dans un asile de fous.
Mécontente de son échec, elle revoit ses plans et réfléchit à d’autres moyens pour en finir avec la vie. Mais c’était sans compter sur le positivisme de Coelho. La voilà donc qu’elle passe de l’ombre à la lumière, regrettant son acte et reprenant goût à la vie après une bonne crise de larmes et quelques pas dans le couloir de l’hospice!
Mais la mort qu’elle appelait de toutes ses forces va-t-elle la laisser filer?
Les inconditionnels de Coelho apprécieront probablement ce roman, pour ma part j’étais déçue. Est-ce que je suis tombée sur une mauvaise traduction? Ou bien c’est l’auteur qui a survolé son texte ne jugeant pas utile de trop s’y investir? Quoiqu’il en soit, Coelho et moi nous allons prendre nos distances pendant un bon bout de temps.
Parution : 11 mai 1988 – Editions : FLAMMARION – Pages : 256 – Genre : roman philosophique, suicide, dépression, littérature brésilienne – Traduction : Françoise Marchand-Sauvagnargues
Veronika a les mêmes rêves, les mêmes désirs que tous les jeunes gens du monde. Elle a un métier raisonnable et vit dans un petit appartement, s’offrant ainsi le plaisir d’avoir un coin à elle. Elle fréquente les bars, rencontre des hommes. Pourtant, Veronika n’est pas heureuse. Quelque chose lui manque. Alors, le matin du 11novembre 1997, Veronika décide de mourir. Imagination et rêves, amour et folie. Désir et mort. Alors qu’elle s’approche de la mort, Veronika se rend compte que chaque moment de la vie constitue un choix, celui de vivre, ou d’abandonner. Veronika expérimente de nouveaux plaisirs et découvre qu’il y a toujours un sens à la vie. Mais la vie est courte. Veronika a décidé de mourir, et maintenant, elle ne peut renoncer.
Ju lit Les Mots
– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Membre the funky geek club – Contributrice journal 20 minutes –
Catégories :Contemporain, Flammarion, Les avis de MyrlitBooks

Je ne connaissais pas ce texte de l’auteur mais je vois qu’il n’a pas l’air indispensable. Dommage parce que le fait qu’il soit inspiré de deux histoires vraies aurait pu le rendre fort et touchant.
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Je l’ai trouvé bancal, comme écrit à la hâte..
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Merci Myriam pour cet avis. Je suis désolée d’apprendre que Coelho et toi êtes en froid, mais encore une fois, la manière dont tu nous racontes tes déboires littéraires me font bien rire 🤣😂
Je ne connaissais pas ce roman, mais du coup il ne finira pas dans ma PAL. Est-ce que j’ai lu L’Alchimiste ? J’en doute ! Est-ce que je le lirai ? Sans doute pas !
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😂😂
Blague à part, tu devrais peut-être tenter L’Alchimiste! Il paraît que c’est un livre qui fait du bien à l’âme et qui, par ailleurs, continue sa traversée du temps!
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« L’Alchimiste » ne me paraît pas très accessible, mais peut-être un jour, qui sait ? 😉
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Alors moi j’ai très envie de le lire mais dans la version illustrée !
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Quelle bonne idée ! 😉
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Je viens de l’envoyer en cadeau à ma sœur ! Elle n’est pas au courant et heureusement, elle ne vient pas sur mon blog :-p
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😂
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Na sérieusement, des fois je râle en disant que ma famille ne s’intéresse pas à ce que j’écris… Concrètement m’en fiche, mais des fois voilà quoi. Bein là je suis HAPPY !
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Elle va peut-être aimer comme beaucoup d’autres lecteurs! Tu me le diras.
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déjà l’objet livre, je sais qu’elle va aimer 😉 Et puis elle ne s’attend pas à recevoir un kdo 😉
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Mais si! Sous ses airs philosophiques, Coelho est très facile à lire
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Même pour moi ? 😉. En plus, je dois l’avoir dans ma bibliothèque (enfin dans mes cartons)
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Il faudrait que je retente un livre de cet auteur, mais peut-être pas celui-ci, qui ne m’inspire pas vraiment. Je l’ai découvert adolescente avec L’alchimiste, mais j’étais restée assez hermétique au texte. Cela étant, c’est le genre de livre que j’aime alors peut-être qu’il mériterait que je le redécouvre. 😊
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Pourquoi pas « Sur le bord de la rivière Piedra, je me suis assise et j’ai pleuré »? Un autre Coelho s’y dévoile. Il est bien sûr toujours dans l’exploration de l’âme humaine, mais la douceur du texte et son côté intimiste n’a rien de mièvre.
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Merci pour la recommandation, je l’ai notée. 😊
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Avec plaisir 😊
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