
Les morts ne hantent pas les vivants, […], c’est plutôt l’inverse…
La sortie d’un livre de Jérôme Loubry est toujours attendue avec impatience par de nombreux lecteurs, dont je fais partie. Après Chien de Détroit et Les refuges que j’avais particulièrement appréciés, j’étais impatiente de découvrir l’Île.
J’ai retrouvé ce que j’aime chez Loubry, ses descriptions et ses précisions psychologiques. Avec son dernier opus, il explore un genre légèrement différent, avec une atmosphère fantasmagorique qui frôle le fantastique. Mais ce ne sont que des projections d’un personnage à la psychologie fragile.
En 2019, Diane a mis fin à ses jours à Porquerolles, dans le manoir où elle passait ses vacances avec son frère et ses amis. Absent lors du drame, son compagnon, est persuadé qu’ils lui cachent des choses.
Cinq ans plus tard, de retour sur l’île avec Paul, le frère de Diane, Julien compte bien découvrir la vérité.
Dès leur arrivée, une femme est découverte morte, alors que la tempête fait rage autour de l’île.

Jérôme Loubry, distille peu à peu une atmosphère lugubre, en parallèle aux réflexions de Diane qui projette ses désirs, ses réflexions sur l’île, où elle passe ses vacances depuis quelques années, ainsi que le manoir qui représente le paradis dans son imaginaire.
J’ai apprécié l’atmosphère sombre, et pesante de cette île où gronde un orage, à l’image des personnages et ce manoir à l’aspect gothique, tout y est pour entraîner le lecteur dans une atmosphère lugubre, dans laquelle les secrets et les fantômes du passé prennent une place à part entière.
Malgré tout, je pense que j’attendais beaucoup plus de ce nouvel opus, car avec Les refuges la barre était haute.
Pour autant, la construction est rythmée et l’auteur à travers différentes temporalités, nous entraîne dans un dédale psychologique très intéressant. Les références musicales, sont un fil directeur et donnent une ambiance particulière, mais il m’a manqué un, je ne sais quoi pour apprécier pleinement ma lecture.
Je remercie les Éditions Calmann-Lévy pour leur confiance.
Parution : 28 août 2024 – Éditeur : Calmann-Lévy – Pages : 400 – Genre : policier, polar, littérature française, suspense, thriller, thriller psychologique
Au mois d’août 2019, Diane a mis fin à ses jours sur l’île de Porquerolles, dans le manoir où elle passait tous ses étés. Elle qui ne vivait qu’en musique a laissé derrière elle un grand silence pour ses proches.
Julien, son compagnon, sait bien que les amis de la jeune femme, présents lors du drame, lui cachent quelque chose. Alors quand l’occasion de retourner sur l’île avec eux se présente, il accepte. Peu importe que cinq ans se soient écoulés, il découvrira la vérité coûte que coûte.
Le soir de leur arrivée, au beau milieu d’une tempête dantesque, une femme en robe blanche est découverte morte et ensanglantée sur la place principale. Que se passe-t-il donc sur cette île dont les habitants redoutent les colères ?






Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 juillet 2024 au 11 juillet 2025)
Ju lit Les Mots
– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Membre the funky geek club – Contributrice journal 20 minutes –
Catégories :Calmann-lévy, Challenge Polars et Thrillers, Historique, Thrillers/Polars

Chronique des Trente Glorieuses : la fresque de la famille Pelletier : Le Grand Monde, Le Silence et la Colère, Un avenir radieux de Pierre Lemaitre
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Dommage qu’il ne t’ai pas convaincue pleinement mais j’aime beaucoup ce genre d’atmosphère et la plume de l’auteur 🙂
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Moi aussi normalement. Apparemment il est globalement moins apprécié 😉
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j’attends de lire un autre genre de romans dans ton blog .
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😀😉
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Un auteur que je n’ai jamais lu, à découvrir avec un autre titre, visiblement …
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Si tu as l’occasion, les refuges ou chien de Detroit 😉
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Ma foi, pourquoi pas ?
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Il te plaira peut-être plus que moi..
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Ben oui, qui sait ?
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Merci pour ton retour Julie. De cet auteur j’ai lu trois romans (eh oui 😜) et j’avais beaucoup aimé Le douzième chapitre, que j’ai trouvé original.
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Il est dans ma PAL, mais je ne le lirais pas de suite 😉
Par contre les refuges est un excellent thriller 😉
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😉
J’ai beaucoup moins aimé Les refuges trop de ressemblance avec Shutter Island ….
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Je te sens plus mitigé sur ce nouveau Jérôme Loubry. J’en ai lu deux ou trois, je ne sais plus trop, et j’avais adoré, surtout « Les refuges. » Pour son nouveau thriller ma PAL étant archipleine, je vais attendre un peu. Merci Julie pour cette belle chronique sincère comme toujours. 🙂
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Effectivement je suis plus mitigée, et je ne suis malheureusement pas la seule. Tu peux attendre si l’occasion se présente et qu’il te tente 😉 Les refuges et chien de Détroit sont ses meilleurs pour moi.
Merci beaucoup Frédéric 😉
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Même ressent, lu avec beaucoup de plaisir mais un petit manque aussi, comme si Jérôme m’avait privé de quelque chose dont j’avais l’habitude de retrouver lecture après lecture, histoire après histoire, livre après livre….
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C’est ça il manquait ce petit truc auquel l’auteur nous a habitué 😉
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voui ! 😏
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Je ne sais pas pourquoi, mais de nouveau je ne reçois plus les notifications de ton blog. J’ai bien aimé Les refuges, dommage que celui-ci ne semble pas aussi bon. Bonne journée
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ça m’arrive de ne plus recevoir les notifications aussi, dans ce cas, je fais un tour dans l’onglet JetPack où il y a les abonnés 😉
J’ai beaucoup aimé les Refuges aussi, largement inspiré de Shuter Island quand même… Mais L’Ile n’est vraiment pas à la hauteur… Bonne journée à toi aussi 🙂
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