Chroniques Littéraires et The Cannibal Lecteur ont eu l’idée de faire revivre un ancien challenge, consacré à l’Amérique sous toutes ses formes.

Je pensais que je lisais peu d’auteurs américains ou d’intrigues qui se déroulent aux states, mais en fin de compte, je n’ai jamais pris le temps d’y réfléchir réellement. Ce challenge m’a permis de voir où j’en étais avec la culture américaine !

Le challenge An American Year est plus largement un challenge sur la culture américaine. Les films, séries, documentaires, recettes, expos… tout ce qui a trait à la culture américaine est accepté.

Finalement, le blog ne s’en sort pas trop mal avec

Romans, mangas, romans graphiques

1-Sur tes traces de Harlan Coben : Malgré un final un peu tiré par les cheveux, pour la férue de thriller que je suis et quelques passages qui manquent de crédibilité, j’ai quand même passé un moment de lecture agréable.

2-Ecarlate de Hillary Jordan : Un roman d’anticipation bouleversant qui dénonce à la fois les crimes faits aux femmes mais aussi les dérives des fanatiques religieux et cela quelque soit le genre que l’on ait. Le fait de porter son crime sur soit, est à la fois une peine majeure mais laisse les condamnés à la merci de la vindicte populaire, beaucoup plus meurtrière que celle de l’Etat lui-même. Chacun devenant juge pour son bon plaisir et sous couvert du gouvernement. Au nom de quoi ?

3-L’Ange de l’histoire de Rabih Alameddine : Un roman ambitieux, original, qu’il n’est pas aisé d’aborder. Malgré une lecture chaotique, je garde un sentiment agréable dans son ensemble, mais avec des passages à vide où je suis restée à la périphérie de ce conte moderne.

4-Nos cœurs disparus de Celeste Ng : La construction narrative est remarquable, l’auteure, maîtrisant l’art de distiller les indices et les révélations de manière progressive, tout en maintenant le suspense jusqu’à la dernière page. Chaque chapitre apporte de nouvelles perspectives sur l’histoire et sur les relations entre les personnages, créant ainsi une toile complexe et totalement immersive.

5-Fin de l’histoire de A. J. Finn : Il faut attendre d’avoir lu environ 350 pages pour que ça commence à être intéressant et que l’intrigue prenne son envol, ce qui est long… Un beau pavé de plus de 600 pages qui aurait pu être élagué de 200, en évitant les longueurs, les pistes trop nombreuses pour perdre le lecteur qui en fin de compte alourdissent la lecture quand on a déjà attendu 350 pages…

6-Les Deux Visages du monde de David Joy : L’auteur aborde plusieurs thématiques qui donnent une profondeur et une densité au récit qu’il sera difficile d’oublier Toya et cette famille afro-américaine qui fait de son héritage historique une force porteuse d’espoir. Finalement, David Joy mêle avec subtilité les problèmes de racisme, d’esclavagisme, mais aussi de son héritage et de ce qu’on en fait.

7-Girlfriend on Mars de Deborah Willis : Un roman corrosif, rythmé, où la tragédie se mêle au comique, grâce auquel on comprend que la vie vaut bien d’être vécue sur cette boule bleue, si on s’en donne les moyens.

8-Mille femmes blanches – Tome 1 : un train pour la gloire de Lylian et Anaïs Bernabé et Hugo Poupelin : Cette bande dessinée ne vous laissera pas indifférent. On y trouve du courage, de la résilience et la quête de liberté, avec une réflexion sur les injustices du passé et sur la capacité des êtres humains à se reconstruire malgré les épreuves.

9-La Maison idéale de Kate Collins : roman à l’ambiance gothique, un thriller horrifique à la double temporalité qui joue un rôle primordial dans l’intrigue. Kate Collins réussit à captiver le lecteur grâce à un suspens soutenu et plein de mystère. À travers une intrigue mystérieuse et des personnages complexes, Collins nous invite à réfléchir sur ce que signifie vraiment le mot maison et à l’importance des relations familiales, mais surtout à la nécessité de ne pas s’oublier… C’est captivant du début à la fin et c’est un vrai régal !

10-La tristesse des éléphants de Jodi Picoult (MyrlitBooks) : Si le point de départ promettait un beau moment de lecture, à l’arrivée je ne pouvais que constater la médiocrité du résultat.

11-Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes (MyrlitBooks) : Des fleurs pour Algernon et des fleurs pour notre Charlie à la destinée singulière.
Des fleurs pour tous les Charlie de la terre. Ces êtres à qui l’on oublie souvent de rajouter le qualificatif d’ « humains » et qu’on laisse emmurés dans leur propre monde qui a le mérite de rester plus innocent et moins cruel que le nôtre.

12-Le maître des énigmes de Danielle Trussoni (Céline C.) : La tournure que prend l’histoire avec un côté ésotérique marqué, et même fantastique, n’a pas été un problème, parce que j’adore ça (même si je m’attendais à quelque chose de plus scientifique, avec des équations mathématiques qui jaillissent du papier). Ce qui m’a un peu gênée, c’est plutôt le côté surenchère des éléments qui s’empilent au fur et à mesure des pages, comme si l’auteure avait voulu trop en mettre, en faire trop, en tout cas c’est ce que j’ai ressenti.

13-La chaîne d’Adrian McKinty : Dans l’ensemble, c’est un page-turner qui frappe fort, avec l’angoisse parentale, la manipulation psychologique, et la moralité, mais dont le final m’a laissé un peu sur ma faim, même si j’ai globalement passé un bon moment.

14-Le festin nu de William Burroughs (MyrlitBooks) : Bien sûr c’est de la littérature et pas n’importe laquelle s’il vous plaît ! Ça s’appelle la « Beat Generation ».Aux téméraires, aux lecteurs qui sont déjà loin des chemins balisés, aux amateurs des uppercuts syntaxiques, aux lecteurs qui n’ont pas froid aux yeux, aux adeptes des combats corps à corps avec les livres, aux adorateurs qui se dressent fièrement en punching-ball devant les dieux écrivains, savourez ce festin et trinquez à la mémoire de l’inénarrable Burroughs, William de son prénom.

15-Traqués d’Adrian McKinty : La prévisibilité de certains rebondissements, vient affaiblir l’ensemble. Adrian McKinty a prouvé qu’il pouvait offrir des thrillers d’une plus grande intensité émotionnelle et psychologique, mais ici, le résultat est plus inégal.

16-La preuve ultime de Peter James (Céline C.) : pas d’ennui dans cette lecture, pas non plus d’effet waouh. L’auteur semble avoir mis plusieurs années à se documenter pour écrire ce roman, mais j’avoue que je suis restée un peu sur ma faim.

17-Lolita de Vladimir Nabokov (MyrlitBooks) : Agneau ou pas, je continuais à caresser l’espoir d’une réponse. Je regarde tout ce que le Net propose comme interviews autour de “Lolita” avec son auteur; peine perdue! Je voulais un tantinet apercevoir le “chef-d’œuvre” dont certains parlent en évoquant ce livre; oui, parce que l’histoire racontée m’a empêchée de voir le style de Nabokov. Le sujet malsain a écrasé le reste.

17-La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole (MyrlitBooks) : Arrivée au bout de ce roman nommé calvaire, je me suis posée la question sur sa finalité tout en réfléchissant au mystère de certains succès littéraires qui me laissent pantoise. Un mystère qui ne sera jamais percé.

19-L’ange sur le toit de Russell Banks (MyrlitBooks) : Banks ne juge pas. Il ne cherche pas non plus à faire passer un message. Mais à la lecture de ces nouvelles on entraperçoit l’humaniste en lui. Celui qui, malgré l’affection qu’il porte à ses personnages, ne fait que constater l’échec de l’expérience humaine, et notre solitude.

Séries/Films : réalisateurs américains ou intrigue se déroulants aux states

20-La série « Evil » : le thriller fantastique démoniaque à voir ! : Une des meilleures séries horrifiques que j’ai pu regarder ! 4 saisons (j’avais commencé à regarder en juin) et aucun épisode n’est ennuyeux ! On oscille entre l’horrifique, le polar, le thriller. Un mélange des genres détonnant et très prenant ! Une psychologue clinicienne sceptique fait équipe avec un prêtre en formation et un entrepreneur dans le cadre d’enquêtes sur des événements relevant (peut-être) du surnaturel. J’ai vraiment beaucoup aimé.

21-Le top 3 de la franchise Scream : Etant une grande fan de GhostFace, j’ai regardé les films de cette franchise plusieurs fois. Selon moi, le premier, reste le meilleur de la saga, je peux en parler pendant des heures !  Si vous ne les avez jamais vu vous ratez quelque chose ! 

22-C’est mercredi, que se passe-t-il sur l’écran de La Fée Ciné ? #10 Plusieurs avis courts de films

23-La série « True detective » : Si je devais faire un classement, je dirais que celle qui m’a le moins emballé est la saison 3. Elle souffre de longueur et de répétitions, elle reste pourtant d’une excellente qualité. Les liens entre la saison 1 et 4 sont remarquables, et peut-être qu’une énième saison viendrait faire la lumière sur tout ça…

24-La série « Le Problème à trois corps » : Même les personnages n’ont pas trouvé grâce à mes yeux, je les ai trouvé creux, insipides, à la limite de l’insupportable ! C’est dommage, car pour un Best seller tel que ce ce livre, cela aurait mérité de prendre son temps.

Je rempile pour 2024/2025, j’ai apprécié participer avec ces 24 billets.

Ju lit les mots

– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Contributrice journal 20 minutes – Membre the funky geek club

Catégories :Bilans, Challenge An American Year

Tags:Bilan, Bilan Challenge An American Year  (2023/2024)