
J’ai lu ce livre il y a pas mal d’années et à l’occasion de la parution du nouveau titre de Justin Cronin, je me suis dis que c’était le moment de vous faire découvrir ses livres et notamment cette trilogie « Le passage« .
Vous savez, j’emploie rarement cette expression coup de cœur, je trouve que c’est un terme souvent galvaudé, qui a tendance à perdre son sens. Pour moi avoir un coup de coeur demande de laisser passer du temps et de voir si le livre reste en nous, pour mériter ce terme. Plusieurs années après, je peux donc dire que c’est un coup de coeur ! J’en garde un souvenir vivace, même des années après.
Attirée par la couverture et le titre, je me suis retrouvée avec ce livre en mains et à la vue des 1265 pages j’ai hésité à l’acheter en me disant que ce serait peut-être long et fastidieux et par conséquent décevant. Mais en fan de romans futuristes et apocalyptiques, je me suis finalement laissée tenter.
Ce livre est tout simplement incroyable! Riche, frôlant plusieurs genres avec des styles de narrations différents selon le personnage ou l’époque. Les personnages sont tous bien exploités et l’auteur a su leur donner vie au point que le lecteur ait peur pour euc. On craint de tourner la page, c’est terriblement humain, on y croit dur comme fer. Ils ont une humanité à fleur de peau et leurs destins entrecroisés dans le temps renforcent les liens que se tissent.
J’ai été complètement happée par ce bouquin, plus moyen de lâcher cette intrigue.
Un univers très bien construit, au point de nous y croire, le tout porté par une plume expressive et très visuelle, tenant en haleine du début à la fin.
L’auteur arrive à faire naître des émotions diverses et variées, passant par l’empathie, la tristesse, mais aussi le dégoût et la peur la plus effroyable. On ne sait jamais à quoi on va s’attendre et le titre n’est même pas indicateur de ce que l’on s’apprête à y découvrir…
Dans une première partie, on semble assister à un roman d’espionnage mêlé de drame et de science-fiction. Une première chute brutale et on se retrouve propulsé dans un futur aux allures moyenâgeuses où la narration tire, il faut l’admettre, un petit peu en longueur au début, avec beaucoup de personnages dont les liens sont initialement fastidieux à mémoriser. Mais on s’accroche parcequ’il faut bien essayer de comprendre ce que l’auteur essaye de nous dire.
L’action repart ensuite de plus belle avec la recherche des origines d’Amy, adolescente centenaire, en ces terres où pullulent des mutants sanguinaires.
La mystérieuse Amy ; qui est-elle ? Le personnage central, celle par qui, tout a (indépendamment de sa volonté) commencé et qui fera office de « messie » !
Malgré les 1265 pages, j’étais pressée d’arriver au bout pour en découvrir le dénouement !
J’ai parfois eu du mal à trouver le sommeil tant l’atmosphère était angoissante. Certains passages sont insoutenables et pourtant l’auteur nous laisse toujours un espoir et nous pousse à continuer notre lecture.
Pas mal de thèmes abordés, sont d’actualité, partiellement ou en totalité, même si l’auteur ne les aborde pas ouvertement, on se pose beaucoup de questions sur notre présent et la manière dont certaines choses sont gérées…
La fin m’a laissé sans voix …
Je n’ai qu’une chose à vous dire, foncez acheter ce livre, surtout si vous aimez les catastrophes, le post-apocalyptique et les expériences médicales…
Un roman puissant, à la croisée des genres, qui mêle thriller, horreur et science-fiction avec brio. Malgré un début exigeant et un certain gigantisme, Le Passage est une expérience de lecture inoubliable, qui s’adresse autant aux amateurs de Stephen King qu’aux passionnés de récits post-apocalyptiques ambitieux.
Parution : 1 décembre 2011 – Édition poche, Robert Laffont – Pages : 1265 – Traduction : Dominique Haas – Genre : dystopie – fantastique – virus – post-apocalyptique – anticipation
Années 2010. Dans le Tennessee, Amy, une enfant abandonnée de six ans est recueillie dans un couvent… Dans la jungle bolivienne, l’armée américaine recherche les membres d’une expédition atteints d’un mystérieux virus… Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à mort de contribuer à une expérience scientifique gouvernementale. Lui et les autres condamnés à la peine capitale participant au projet mutent et développent une force physique extraordinaire. Les deux agents du FBI sont alors chargés d’enlever une enfant, Amy. Peu après que le virus a été inoculé à cette dernière, les mutants attaquent le centre de recherches. Près d’un siècle plus tard. Une communauté a survécu à l’apocalypse causée par l’attaque des viruls, ainsi qu’ont été baptisés les mutants. Une adolescente la rejoint bientôt. Une puce électronique implantée sous sa peau révèle qu’il s’agit d’Amy, âgée désormais de plus de cent ans mais qui en paraît à peine quatorze… L’aventure ne fait que commencer.


Challenge Thrillers et Polars de Sharon (du 12 Juillet 2024 au 11 Juillet 2025) – ChallengeAmerican Year – The Cannibal Lecteur (Du 15 Novembre 2024 Au 15 Novembre 2025)
Ju lit Les Mots
– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des
auteurs inconnus – Membre the funky geek club – Contributrice journal 20
minutes
Catégories :Challenge An American Year, Challenge Polars et Thrillers, Fantastique/Science-fiction/Uchronie/Dystopie..., Littérature américaine, Robert Laffont, Thrillers/Polars

Le Passeur de Prospera de Justin Cronin – Une odyssée entre rêve et réalité
La Cité des Miroirs de Justin Cronin : Une conclusion magistrale teintée de mélancolie
Les Douze de Justin Cronin : Une suite audacieuse et dense
Grosse frustration : il fait partir des livres que j’ai donnés lors de mon déménagement, sa taille me faisant penser que je ne le lirai jamais. Je note de tenter de l’emprunter durant les vacances d’été où je suis intellectuelleme plus disponible pour ce genre de pavés prenants.
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Ah oui, Je comprends ! Ne te laisse pas impressionner par le nombre de page, ça se lit tout seul et effectivement les vacances sera le bon moment, surtout si tu es plus réceptive 😉
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Waouh ! C’est très tentant ce roman, et intimidant à la fois. Cela a l’air très riche et foisonnant. Si j’ai bien compris ces plus de 1200 pages ne représentent que le premier tome ? 😅.
Je suis vraiment intriguée par ta chronique enthousiaste Julie, mais c’est un pavé. Et comme j’ai un autre pavé en vue (Le déluge) je me questionne 🤔. Les deux sont à la bibliothèque, donc 🎉
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Oui c’est Très riche !
Peut-être espacer leur lecture au risque d’une indigestion 😅
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Je vais espacer … beaucoup ! 😂
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😅
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Je me rappelle avoir essayé de lire ce livre il y a quelques années et de l’avoir abandonné, d’avoir tenté la série télé pour essayer d’avoir au moins le fin mot de l’histoire et de l’avoir abandonnée aussi 😆
Comme quoi parfois les échecs de lecture de certain-e-s sont les coups de coeur des autres 🙂
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La série est nulle, même pas tentée après le 1er épisode…
Dommage ! Mais oui tu as raison les échecs de lecture peuvent être des coups de cœur pour d’autres 🙂
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si vous aimez les catastrophes, le post-apocalyptique et les expériences médicales…
je n’aime rien de tout cela et pourtant ton enthousiasme est communicatif .
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Oh ! merci Luocine, ça me touche 🙂
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Je suis comme toi concernant les coups de coeur. J’en ai peu, mais par contre, ils me suivent des années durant tellement ils m’ont marquée.
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Je comprends, et parfois, un livre qui n’est pas un coup de coeur va nous marquer sans qu’on sache pourquoi !
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Du post-apocalyptique et des expériences médicales, voilà qui est intriguant. Cela dit, je comprend que tu aies hésité devant les 1265 pages. 😉 Mais tu as bien fait de craquer malgré le nombre de pages vu ton retour très positif. 🙂
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Finalement le nombre de page freine mais peut devenir un vrai page turner !
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Je l’avais acheté en brocante, et puis, je l’ai oublié dans une de mes nombreuses biblios… Il faudrait que je pense à le sortir en juillet, lors des challenges des épais et des pavés ! Avec ces 1200 pages, il en vaut deux ! 😆
En espérant être sur une bonne appréciation et pas un flop (ce n’est jamais garantit). 😉
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Bonne idée pour les challenges d’été ! J’espère que tu aimeras 😉
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On me l’a conseillé il y a des années de ça en me disant que c’était de loin une oeuvre à lire. Mais j’ai été intimidée par le nombre de pages… Ton avis me convainc de ne pas renoncer et, si je le trouve en librairie certainement que je vais l’acheter.
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Je comprends ! C’est vrai que le nombre de page rebute au premier abord. Je suis ravie que mon avis te donne envie de sauter le pas et je serai heureuse de lire ton avis 🙂
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