
Le meurtre du favori à la présidentielle, lance le début d’un thriller à l’intrigue originale. Une descente dans les bas-fonds les plus sordides où l’éthique n’a pas sa place… Ou si peu… Le système judiciaire américain est décortiqué à souhait. Des hommes politiques en constante représentation, mais qui demeurent des hommes, une fois que la caméra est coupée…
Plusieurs meurtres aussi sordides les uns que les autres, une enquête rondement menée qui mettra l’accent sur le caractère bestial, en les orientant vers l’élément déclencheur… Qui va aussi bien horrifier les enquêteurs que les lecteurs…
L’auteur construit une intrigue digne d’intérêt avec des personnages tous aussi différents les uns que les autres… Même si je n’ai pas réussi à m’attacher à eux… En même temps, ils sont assez nombreux pour garder un recul nécessaire et ne pas avoir d’empathie… Sauf peut-être…. A vous de le découvrir…. Il y a bien un personnage et ce n’est pas celui que l’on pourrait imaginer pour lequel l’empathie s’insinue peu à peu dans le cerveau du lecteur… Des personnages tourmentés, malmenés par l’auteur qui ne leur épargne rien… Même le plus sordide…
Une intrigue qui fait ressortir le côté sombre de l’être humain, sa capacité à faire le mal… Juste pour le plaisir…
L’auteur a fait des recherches et cela se sent pour cadrer avec l’implantation de son récit.
Malgré une intrigue très intéressante, la construction narrative aurait pu être quelque peu élaguée d’une centaine de pages. Trop de longueurs perdurent, ce qui gâche le rythme de lecture… Je ne parle pas de descriptions, mais bien de longueurs dans certains dont l’auteur aurait pu s’affranchir… Cela aurait donné plus de fluidité au récit.
C’est le 3ème livre que je lis de cette maison d’édition et je dois dire que c’est la troisième fois que je pointe les mêmes défauts, qui ne sont donc pas inhérents à l’auteur. En effet, une ME doit pouvoir accompagner son auteur et cela en mettant toutes les chances de son côté, surtout quand la qualité de l’intrigue est au rendez-vous.
Il y a encore pas mal de coquilles, de répétitions et de tournures de phrases maladroites, qu’une relecture beaucoup plus poussée aurait pu éviter, pour apporter une fluidité, inhérente à un bon roman. Des répétitions qui gâchent le plaisir, cassant ainsi un rythme de lecture qui aurait pu être à l’image de l’intrigue produite par l’auteur.
Encore une fois, être auteur avec une ME c’est aussi faire confiance à sa ME et là ça m’énerve que les ME ne fassent pas un minimum de boulot!
David Guidat, interpelle le lecteur avec une intrigue différente et très intéressante, je lui souhaite de pouvoir corriger les différentes coquilles et élaguer quelque peu les passages qui pourraient l’être, car sans cela ce serait un sans-faute…
Il est parfois à se demander, si l’auteur n’a pas intérêt à s’auto-éditer, en se faisant aider de bêta lecteurs…
4° de couverture
Le mal, engendré par des douleurs, des souffrances, prône sa supériorité en faisant de vous sa chose, son serviteur. Libérez-vous du mal avant qu’il ne vous tue. Le sénateur Douglas Barnes, candidat républicain pour la course à la Maison Blanche, est abattu. Le symbole # suivi d’un chiffre est retrouvé. Chargé de l’enquête, le lieutenant Alexandre Grayson, va se heurter à la folie politique et médiatique de cette affaire. De sombres événements vont s’enchaîner à un rythme effréné, et sa vie privée ne sera pas épargnée…
Parution : 4 octobre 2017- Editeur : Evidence Edition – Prix papier : 20,00€ – Prix Numérique : 7,99€ – Pages : 480 – Genre : Policier

Marié et père de deux enfants, il travaille comme technicien help desk et vit près de Strasbourg. Titulaire d’un BTS en tant que technicien support aux utilisateurs, il est en prestation pour Econocom à la Société Générale-Transactis depuis 2014. « Le meurtre était écrit » (2017) est son premier roman.


Catégories :Challenge Polars et Thrillers
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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🙂
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https://polldaddy.com/js/rating/rating.jsUne bonne relecture fait parfois passer de bon roman à excellent roman, je suis complètement d’accord avec toi, c’est aux maisons d’éditions de faire ce travail d’accompagnement!
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C’est vrai que c’est ballot quand il reste des fautes et des longueurs !
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Le pire c’est quand tu es la seule à faire un retour comme ça… L’auteur présente une intrigue intéressante, et je gage que ses différentes nominations ont bien décelé le potentiel…
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Oui, là, on se sent seule ! 😆 Comme quand tout le monde a détesté et nous pas. Un ange passe… 😀
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Exactement 🙂
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Je ne suis ps une grande fan des policiers, mais celui si me semble bien sympathique ^^ C’est triste de voir que la ME n’aide pas vraiment si ses défauts sont bien voyant et retrouvable sur d’autres ouvrages 😦
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Oui, l’intrigue est vraiment bien ça change un peu. Malheureusement certaines ME ne jouent pas le jeu comme il faut et laissent les auteurs face à des difficultés dont ils se passeraient bien 😉
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