Parution : 16 août 2018 – Editeur : Marivole – Prix papier : 15,90€ – Prix numérique : 7,49€ – Pages : 134 – Genre : thriller-psychologique, littérature blanche, littérature contemporaine
Même si j’ai eu du mal à entrer dans cette lecture, je dois dire que j’en suis ressortie avec un sentiment de profond plaisir. Des phrases courtes, qui donnent une impression de froideur, une manière pour l’auteur de prendre du recul et de se détacher de l’intrigue qu’il propose. Ici, point de thriller, de polar ou d’horreur, ma zone de confort mise à rude épreuve… Pourtant, j’aime les beaux textes et je dois dire que j’ai été servie.
Une lecture exigeante, qui se mérite. Avec une plume poétique, parfois cynique, avec une pointe de sarcasme, l’auteur porte un regard sur la vie, l’amitié, la maladie et d’autres sujets que l’on ne peut raconter qu’à un ami. Une amitié puissante, indéfectible que chaque être aspire à connaître.
L’âme humaine est sondée, pour le grand plaisir du lecteur, grâce à une plume rare, travaillée, l’auteur dépeint les sentiments, les désillusions, mais surtout ces liens indéfectibles, qui sont censés être pour le meilleur et le pire . Il nous parle du temps qui passe, mais surtout de ce qui nous empêche d’avancer. Les ronces représentent les freins qui nous étouffent. C’est la somme de ces petites choses qui, de manière sournoise, s’insinuent en nous, et font que nous ne pouvons être heureux.
« Le rêve est plus supportable que la réalité du moment. Je pense à toi, très intensément. Pardonne-moi, mon frère, si de nos vies bousculées naît le poème. Si de nos angoisses partagées naît la littérature. Ce sont nos vies que nous jouons. Toi, la tienne, avec davantage encore de cruauté. Mettre des mots sur tout cela, c’est rester maîtres de nos destins. Je ne veux pas être triste. »
Ce livre a été lu, en partenariat avec la maison d’édition. Pour en savoir plus sur les conditions vous pouvez consulter la page Partenariats
Né à Lille le 30 avril 1956, c’est en Flandres qu’il passera les six premières années de son existence, dans ce creuset linguistique où picard, français et flamand mêlés au quotidien lui inculqueront un amour passionné des mots et du langage. Quelques années en Bourgogne précéderont l’arrivée en Bretagne, terre d’élection depuis 1967 dans laquelle, sans rien renier des origines, il se trouve aujourd’hui profondément enraciné, de cœur et d’âme. Un été au paradis, a reçu le Grand Prix du Roman décerné en 2013 par l’Association des écrivains Bretons. Michel Philippo participe régulièrement à de nombreux salons régionaux et nationaux. Depuis 2015 Michel Philippo officie également au micro de Bretagne 5, une radio régionale située en Côtes d’Armor où il anime et orchestre Page Blanche, une émission littéraire d’une heure où il a déjà reçu de nombreuses personnalités. Après un détour par la scène dans les années 80 en tant qu’A.C.I (Auteur Compositeur Interprète), Michel Philippo poursuit aujourd’hui une carrière d’écrivain et d’enseignant.
Catégories :Contemporain
Bon, ça ne se lit pas au petit-dej ou dans le bruit du métro ! 😉
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Na na na! Il faut se poser pour ressentir les mots 😉
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Ok chef ! 😀
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😛😁
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Un auteur poétique et qui en plus est Breton d’adoption. Toujours un plaisir de te lire Julie😊
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Un livre qui pourrait te plaire 😉
Merci Frédéric 🙂
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Eh bien… pourquoi pas!
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Ça change un peu, beaucoup des lectures habituelles mais ça fait du bien 😉
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