C’est grâce à Youboox, application de lecture, que j’ai pu lire cette BD. Le hasard, fait bien les choses, car j’aime bien les affaires criminelles.
L’idée d’aborder les affaires criminelles sous forme de bande dessinée est très intéressante, même si le format, court, ne permet pas d’approfondir le sujet. Cela reste une bonne mise en bouche qui m’a poussé à me renseigner sur l’empoisonneuse et parricide, cette jeune fille ordinaire qui va accomplir l’impensable.
L’affaire a bouleversé l’opinion publique et permis d’aborder le tabou de l’inceste. Les journalistes, les artistes, les hommes politiques, s’opposent. Certains croient aux accusations formulées contre son père et d’autres hurlent leur haine de la jeune fille.
Elle sera condamnée à mort, mais sa peine sera commuée par le président à la perpétuité avant d’être réduite à 12 ans de travaux forcés en 1942.
La mobilisation de ses défenseurs n’aura pas été vaine. Violette Nozière fut réhabilitée en 1963 suite à une décision rarissime de la cour d’appel de Rouen, effaçant définitivement toute trace de sa condamnation.
4° de couverture
Novembre 1966. Maître Vésine-Larue raconte l’histoire de la plus célèbre de ses clientes, Violette Nozière, arrêtée en 1933 à l’âge de dix-huit ans pour avoir empoisonné ses parents avec un somnifère, puis ouvert le gaz afin de faire croire à un suicide. Sa mère a pu être réanimée ; son père, lui, a succombé. Ce parricide fait bientôt la une des journaux. Malgré le soutien des surréalistes, notamment de Paul Éluard, Violette est condamnée à la guillotine le 13 octobre 1934. Le 25 décembre suivant, elle est graciée par Albert Lebrun, qui commue sa peine en réclusion à perpétuité, peine qui sera plus tard réduite à douze années par Pétain. Violette recouvre la liberté en 1945. Elle reprend une vie normale, se marie, a des enfants et est même réhabilitée par la cour d’appel de Rouen en 1963, trois ans avant sa mort. Cette femme légère, empoisonneuse, menteuse, aura déchaîné les passions, jusqu’à inspirer un film à Claude Chabrol en 1977, incarnée par Isabelle Huppert…
Parution : 28 septembre 2012 – Éditeur : De Borée – Pages : 48 – Genre : affaire criminelle, bande dessinée
Ce livre a été sorti de ma PAL…
Lu dans le cadre du challenge Polar et Thriller 2019-2020
Catégories :BD/Romans graphiques
Violette Nozière a été un des rôles marquants au cinéma d’Isabelle Hupert.
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Oui j’ai vu ça 🙂
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ah, j’avais trouvé un livre du même titre dans une boite à livres, mais comme je n’étais pas d’humeur à lire des trucs un peu trop sombre, je l’ai laissé. Du coup ça m’intrigue :p
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C’est vraiment une affaire judiciaire qu’il faut découvrir… Surtout quand on apprend qu’il y a quand même des choses bizarres…
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A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
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Je me souviens avoir lu un article très tranché sur l’affaire il y a quelques années : son auteur avait clairement pris fait et cause contre Violette.
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Je n’aime pas les partis pris sur des faits historiques ! La BD aborde les faits et se contente de nous pousser à nous questionner 😉
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Moi non plus ! Ce point de vue là est beaucoup plus intéressant ! C’est aussi pour cela que je délaisse les biographies : certains auteurs prennent fait et cause pour leur « champion », et tant pis pour le reste.
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Tout comme toi, je rejette les bio par peur du parti pris.
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