Nous n’irons plus au bois de Mary Higgins Clark – LC 3 ans du blog « Mes lectures du dimanche »

Quand, Mes lectures du dimanche a fêté les trois ans de son blog, elle a fait une proposition atypique et intéressante. 

En effet, pour ce blog-anniversaire, Nath voulait rendre hommage à l’auteur qui avait déclenché son addiction à la littérature policière, et proposait une lecture commune de « Nous n’irons plus au bois », dont j’avais entendu parlé, mais que je n’avais pas lu, je connais d’ailleurs très mal la plume de l’auteur, puisque je n’ai lu qu’un seul de ses livres.

Si je suis totalement honnête, je ne me souviens même pas du titre, mais je me souviens que la lecture avait été agréable. 

C’est sur cette base que je me suis jointe à cette lecture commune qui regroupe une jolie brochette de blogueurs :

Frédéric (La culture dans tous ses états)

Geneviève (Collectif Polar)

Lisa (Petit Pingouin Vert)

Nina (Le Rest’o Littéraire)

Kathleen (Une vie, des livres)

Merci Nath ! Grâce à toi, j’ai passé un très bon moment de lecture. J’ai avalé ce livre en un après-midi, tellement j’ai été prise par l’intrigue. 

Une construction classique, mais qui réserve son lot de surprise, entre les troubles dissociatifs de la personnalité de Laurie et la manipulation du couple qui l’a enlevé plusieurs années auparavant. 

L’harmonie que l’auteur apporte à l’ensemble donne une fluidité au récit avec des descriptions visuelles et une psychologie des personnages fine, notamment à travers les différentes personnalités de Laurie. Mais l’auteur ne propose pas un roman psychologique, ce qu’elle nous propose, c’est bien un polar à l’intrigue bien ficelée avec une course contre la montre pour éviter à Laurie de se retrouver en prison. Sarah est persuadée de son innocence et fera tout pour le prouver. 

J’aurais tellement souhaité l’avoir lu en 1992, pour pouvoir comparer mes impressions. J’aime l’idée de ces lectures dont on peut comparer les ressentis vingt ans après. 

Laurie Kenyon, vingt et un ans, est arrêtée pour le meurtre de son professeur. Tout l’accuse sans doute possible. Cependant Laurie ne se souvient de rien. Sarah, elle, refuse de croire que sa sœur est coupable. Avec l’aide d’un psychiatre, elle va peu à peu faire revivre le terrible passé de Laurie : son enlèvement à quatre ans, les violences qu’elle a subies, les graves troubles de la personnalité qu’elle a développés depuis, à son insu. Mais, au même moment, le danger rôde à nouveau : le couple kidnappeur, qui a retrouvé sa trace, redoute ses révélations…

Parution : 2 juin 1992 – Editeur :  Albin Michel Pages : 342 – GenreThriller – thriller psychologique, polar

Mary Theresa Eleanor Higgins connue sous le nom de Mary Higgins Clark, née le 24 décembre 1927 à New York et morte le 31 janvier 2020 à Naples en Floride, est une écrivaine américaine ; elle s’est spécialisée dans le roman policier et le roman de suspense ce qui l’a fait surnommer la « reine du suspense ».

Mary Higgins Clark est la seconde des trois enfants de Luke Joseph Higgins, propriétaire d’un restaurant, et de Nora C. Durkin Higgins, un couple d’immigrants irlandais de milieu modeste. En 1939, son père meurt dans son sommeil et sa mère peine à élever seule Mary et ses deux frères, dont l’un meurt des suites d’une méningite quelques années après.

Mary commence à écrire des poèmes dès l’âge de six ans. Elle suit ses études secondaires à la Villa Maria Academy du Bronx. Puis, elle s’inscrit à un cours de secrétariat en alternance à la Wood Secretarial School de New York, ce qui lui permet d’aider financièrement sa famille.

Elle travaille de 1946 à 1948 comme assistante dans le département publicité de la Remington-Rand, puis devient hôtesse de l’air de la Pan American World Airways de 1949 à 1950, elle a voyagé à travers l’Europe, l’Afrique et l’Asie. L’un de ses vols est devenu le dernier vol autorisé en Tchécoslovaquie jusqu’à la chute du rideau de fer. Sur un autre de ses vols, Mary a escorté un enfant orphelin de quatre ans, le tenant dans ses bras, sur les marches de l’avion, en attendant la venue de sa mère adoptive, une scène qui a été télévisée.

De 1956 à 1970, Mary Higgins Clark écrit des scripts pour la radio. Puis, en mettant en gage sa bague de mariage pour obtenir un prêt de 5000$, elle co-fonde « Aerial Communications » et en devient vice-présidente pendant dix ans. En 1980, elle préside sa propre société, la D.J. Clark Entreprises.

Dès 1969, elle fait paraître son premier livre, Le Roman de George et Martha (Aspire to the Heavens), une biographie romancée de George Washington destinée à la jeunesse, qui n’a aucun succès ; elle en publiera une version « revisitée » en 2000 sous le titre Mount Vernon Love Story, enrichissant la description des relations entre le célèbre homme politique et son épouse. En 1971, elle s’inscrit à l’Université Fordham au Lincoln Center for the Performing Arts et obtient en 1979 un Bachelor of Arts (licence) option philosophie.

En 1975, elle décide d’essayer un autre genre, le suspense. Son premier roman, La Maison du guet (Where Are the Children?), récit d’une mère accusée d’avoir assassiné ses deux premiers enfants, devient très vite un best-seller.

En 1977, elle se fait découvrir en France avec La Nuit du renard auquel est décerné le Grand prix de littérature policière. Les Éditions Albin Michel inaugurent avec ce roman la collection Spécial Suspense qui compte aujourd’hui 22 de ses 26 romans. Le succès accompagne tous ses titres. À partir de son cinquième roman, Le Démon du passé (Stillwatch), elle a recours à de nombreux ingrédients destinés à faire palpiter les âmes sensibles : coups de téléphone mystérieux, maison en flammes, tueurs sadiques et fou mystique en liberté, tendre romance entre l’héroïne et son sauveur, et bien sûr une bonne dose de mystère.

En 1986, elle préside l’United Nations Congress on Crime Prevention and Criminal Justice à New York, et en 1987. En 2019, elle publie ce qui sera son dernier roman Kiss the Girls and Make Them Cry qui a pour thème l’enquête d’un journaliste sur le harcèlement sexuel pratiqué dans une chaîne de télévision.

Aux États-Unis ses livres se sont vendus à plus 100 millions d’exemplaires. En France, les livres de Mary Higgins Clark se sont vendus à plus de 20 millions d’exemplaires. En 1999, un sondage paru dans Le Monde la place en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans.

Mary Higgins Clark apparaît brièvement dans les téléfilms Un jour de chance de Penelope Buitenhuis, où elle joue le rôle de la grand-mère d’une amie de Nora qu’elle rencontre dans la rue (aux environs de la 35e minute), et de Souviens-toi de Michael Switzer, se présentant en caméo lors d’une garden party comme Mary Clark écrivain, ces téléfilms sont tous les deux des adaptations de ses romans du même nom.



Catégories :Challenge Polars et Thrillers, Thrillers/Polars

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14 réponses

  1. Il a un peu vieilli, mais il fait encore bien le job ! Merciiiii pour ce joli retour !

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  2. Voilà voilà !! Vous vous y êtes à plusieurs !! Je n ai jamais lu cet auteur mais vous m avez convaincue de lire celui ci 😉

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  3. Je l’avais lu dans les années 90 (après 94) et si j’ai tout oublié des romans de MHC, je peux me souvenir d’une chose : ils m’avaient divertis ! J’avais adoré à l’époque (ça ne passerait plus maintenant) et souvent, j’étais surprise dans les finals. J’en ai lu assez bien et puis je n’y ai plus trouvé mon compte 😉

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    • Je pense qu’ils sont tous construits sur la même trame. Après oui c’est hyper léger et ça se laisse lire pour une personne comme moi qui n’en avait jamais lu un seul. Mais je ne lirais pas d’autres, trop gentil à mon goût 😉

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  4. Je n’ai pas eu l’occasion de le lire en 92 (année de ma naissance 😅), mais ma première lecture remonte bien à une bonne dizaine d’années et le relire il y a quelques jours m’a beaucoup plu.

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