“Un livre qui passe à la télévision est un livre menacé, parce que la télévision transforme le livre en spectacle.”

Jean D’Ormesson :
Ecrivain, journaliste et philosophe.
Élevé brillant, il accumule très vite les diplômes : agrégé et diplômé d’études supérieures de philosophie, normalien… Cet érudit ne s’arrêtera pas là.
Jean Lefèvre, comte d’Ormesson, embrasse une carrière de haut fonctionnaire devenant secrétaire général (1950), puis président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’Unesco (1992). Il s’essaie également à l’écriture : « L’Amour est un plaisir » (1956), son premier roman, « Du côté de chez Jean » (1959).
Mais c’est en 1971 que débute réellement sa carrière littéraire, avec la parution de « La Gloire de l’Empire », Grand prix du roman de l’Académie française. Académicien, il ne néglige pas pour autant son statut de directeur au journal Le Figaro (1974-1977). En 1978, il fonde avec d’autres membres le Comité des intellectuels pour l’Europe des libertés. Aspirant à un monde « traditionnellement moderne », il insuffle à ses écrits un peu de lui et ce n’est pas pour déplaire ! Mais, il ne fait pas que parler de lui-même et transmet à la nouvelle génération des réflexions philosophiques comme « Le Rapport Gabriel » (1999) ou encore « Presque rien sur presque tout » (1995).
En 2003, « C’était bien » raconte la vie de l’auteur et anticipe même sa mort. Avec « Une fête en larme » en 2005, il tente l’originalité et, toujours en se mettant en scène, il se met à raconter son roman idéal à un journaliste. Enfin en 2006, il se laisse aller et publie « La Création du monde », roman d’un nouveau genre pour lui et très attendu par la critique littéraire. En 2007 paraît son nouveau roman « Odeur du temps » aux éditions Héloïse d’Ormesson, maison dirigée par sa fille. En 2009, il publie coup sur coup deux ouvrages, « L’Enfant qui attendait un train », un album jeunesse, et « Saveur du temps », le deuxième tome de ses chroniques au Figaro.
En 2012, il joue le rôle du Président de la République au côté de Catherine Frot dans « Les délices du palais » de Christian Vincent. En 2013, il évoque son cancer de la vessie qui lui a coûté 8 mois de souffrances et de séjours à l’hôpital mais dont il est en rémission. En 2014, épuisé par la maladie, il sort tout de même un nouveau roman « Comme un chant d’espérance ».

Catégories :La citation du jour
C’était toujours un plaisir de l’écouter. J’ai essayé de lire un de ses livres et sa plume ne me convient pas. Trop riche et incompatible avec une lecture rapide. Le problème est chez moi, il n’y a aucun doute.
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Tu as essayé les nouvelles ? Tu n’es pas obligé de lire les titres les plus longs. Effectivement c’est riche.
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Non, en effet, je n’y ai pas pensé mais c’est une idée.
La longueur d’un livre ne me fait vraiment pas peur. Lui, son problème, c’est pas l’épaisseur du livre mais la longueur des phases ! 😱
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C’est pas faux 🙂
Essaie les nouvelles et puis si ça ne passe pas, c’est que King n’est pas un auteur pour toi 😉
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Elle est tellement juste cette citation. Merci!
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Avec plaisir ! Merci de ton passage 😉
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« Casimir mène la grande vie » est le seul livre lu le lui, j’ai le souvenir d’avoir bien aimé.
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Je n’ai lu aucun livre de lui, mais j’aimais bien l’homme et ce qu’il disait
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Oui, un monsieur qui a marqué son époque par son érudition et son charisme.
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Tout à fait 🙂
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