« Une heure de lecture est le souverain remède contre les dégoûts de la vie. »

Montesquieu : penseur politique, précurseur de la sociologie, philosophe et écrivain français des Lumières, né le 18 janvier 1689 à La Brède (Guyenne, près de Bordeaux) et mort le 10 février 1755 à Paris. Il est l’un des penseurs de l’organisation politique et sociale sur lesquels les sociétés modernes et politiquement libérales s’appuient. Ses conceptions — notamment en matière de séparation des pouvoirs — ont contribué à définir le principe des démocraties occidentales.
Montesquieu influença particulièrement Catherine II de Russie qui prétend avoir puisé abondamment dans De l’esprit des lois pour rédiger le Nakaz, un ensemble de principes. Elle avoua à d’Alembert qui le rapporta : « pour l’utilité de mon empire, j’ai pillé le président de Montesquieu sans le nommer. J’espère que si, de l’autre monde, il me voit travailler, il me pardonnera ce plagiat, pour le bien de vingt millions d’hommes. Il aimait trop l’humanité pour s’en formaliser. Son livre est mon bréviaire ». L’impératrice reprit de lui le principe de la séparation des pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire et condamna le servage à défaut de l’abolir.
Une des idées de Montesquieu, soulignée dans De l’esprit des lois et esquissée dans les Lettres persanes, est la théorie des climats, selon laquelle le climat pourrait influencer substantiellement la nature de l’homme et de sa société. Il va jusqu’à affirmer que certains climats sont supérieurs à d’autres, le climat tempéré de France étant l’idéal. Il soutient que les peuples vivant dans les pays chauds ont tendance à s’énerver alors que ceux dans les pays du nord sont rigides.
Le philosophe marxiste Louis Althusser le décrit comme un « libertin » partagé entre l’idéalisation de la problématique des contre-pouvoirs féodaux et le désir de grandeur parlementaire108.
D’autre part, Montesquieu appellerait à une alliance des privilégiés (bourgeoisie et aristocratie) contre les aspirations populaires. La monarchie étant la formule préférée de Montesquieu, à condition qu’elle ne s’abîme pas en monarchie absolue, il note la nécessité de « lois fixes et établies » et de pouvoirs intermédiaires entre le monarque et ses sujets, assurés surtout par la noblesse et les ecclésiastes (ce qui relève de la structure féodale classique).
Les travaux de Louis Desgraves et Pierre Gascar ont montré, que contrairement à Voltaire, il était un homme bien intégré à la société de son temps, et nullement en révolte contre son monde : aristocrate et bon catholique, héritier et bon gestionnaire de ses biens, académicien soucieux de sa réputation, habitué des « salons ». Sa pensée échappe au caractère radical et parfois dogmatique de la philosophie des Lumières. Ses incohérences et ses ambiguïtés sont les marques d’une œuvre dénuée d’esprit de système, qui tente de combiner la raison et le progrès avec les traditions et autres « irrationalités » que charrie l’histoire.
Pour de nombreux juristes, Montesquieu figure comme un des premiers comparatistes modernes du droit. Le droit comparé est ainsi une discipline redevable à Montesquieu. Les écrits de ce penseur ont également ouvert de nouveaux champs d’investigation dans divers domaines comme la philosophie ou la science politique.
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Cinq heures d’écriture aussi 🤣👍😊
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Je veux bien te croire :-p
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J’adore…
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Je l’ai trouvé très chouette…
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