C’est lundi, que lisez-vous ? Est le rendez-vous incontournable de la blogosphère que j’ai envie de tester. Le suivi a été fait par plusieurs blogueurs, il est maintenant repris par Les paravers de Millina. Cet article me permettra de reprendre ce qui a été fait la semaine précédente et de répondre à quelques questions.

La semaine dernière je vous disais que j’allais commencer le montage des meubles ainsi que les tiroirs des commodes de mon fils, la semaine est passée et je n’ai rien fait ! Enfin pas de montage de meuble ! Ne rien faire est aussi bien, j’ai procrastiné et j’avoue que cela m’a fait du bien. J’ai lu et regardé des séries et un film ! Quelques sorties, mais j’ai surtout lézardé.

Il ne reste que cette semaine avant la reprise du travaille et me connaissant ce sera une semaine productive ! Comme une pré-rentrée..

Sur le blog, la semaine dernière, j’ai partagé avec vous la citation de Yasmine  Khadra : « Le malheur déploie sa patrie là où la femme est bafouée » que je trouve tellement vraie au regard de ce qui se passe dans le monde…

Je m’aperçois en préparant cet article, que je n’ai partagé avec vous que des visionnages de série, la lecture étant passé à la trappe dans l’ensemble.

Je vous ai parlé de la série « Tokyo vice » de J. T. Rogers, l’adaptation du livre du même titre de Jake Adelstein. Au-delà de l’univers mafieux, c’est un véritable plongeon dans le Japon des années 90, tournée sur place, avec la majorité de ses dialogues en japonais, l’immersion est plus vraie que nature, saisissante.

J’ai également parlé des séries Vortex et Manifest, deux séries dans le genre science fiction, où la thématique des temporalités différentes est utilisée, mais de manière radicalement différente. Dans Vortex, c’est la réalité virtuelle augmentée qui permet de résoudre un meurtre ayant eu lieu 27 ans auparavant, où deux personnages se retrouvent à 27 ans d’écart. Une excellente série que je vous recommande ! Dans Manifest, c’est un avion qui disparait avec tous ses passagers, dont l’atterrissage se fait 5 ans plus tard. Une bonne série qui souffre de quelques longueurs mais qui se regarde avec plaisir.

J’ai peu lu, mais j’ai terminé deux séries de bandes dessinées, radicalement différentes !

Djinn est une BD adulte, avec des planches aux dessins assez érotiques. J’ai terminé la série des 13 tomes, car cela faisait un moment que je voulais la découvrir et même si la série est différente de ce que j’imaginais, j’ai adoré les dessins et Ana Mirallès, illustratrice espagnole mélange plusieurs références à la sensualité de ses dessins.

Les Sœurs Grémillet est une série en 4 tomes, pour le moment et chaque tome entraine les sœurs dans une enquête permettant de découvrir certains secrets. Des sujets délicats sont abordés, avec beaucoup de bienveillance et de délicatesse, accessible aux jeunes lecteurs. Les planches sont magnifiques, lumineuses et dégagent une certaine fraîcheur qui fait du bien !

Je pense avoir fait le tour des différents articles publiés.

Qu’ai-je lu la semaine passée ?

La semaine n’a pas été riche en lecture, mais j’ai lu plusieurs BD et cela m’a permis de terminer la série Djinn dont je vous ai parlé ici

J’ai apprécié cette série, cela faisait un moment que je voulais la découvrir et même si la série est différente de ce que j’imaginais, j’ai adoré les dessins et Ana Mirallès, illustratrice espagnole apporte une sensualité à chacun de ses dessins.

La série mélange aventures, mystères et éléments fantastiques, elle explore les liens familiaux ainsi que l’amitié et les liens interpersonnels en génral. Les personnages principaux sont attachants et la BD laisse la part belle aux moments de tendresse, de rire et de découverte.

Cette lecture ne m’aura pas convaincu, même si je reconnais que la plume est belle et onirique. Heureusement, le livre ne comportait qu’une centaine de pages. Le récit m’a semblé brouillon et c’est vraiment dommage, puisque c’est seulement vers la fin que l’on comprend le sujet… La 4ème de couverture est plus explicite que le livre…

J’ai décidé de terminer « La révolte des filles perdues », je ne pouvais pas avoir lu 70% et ne pas le terminer ! Je n’ai pas changé d’avis sur l’aspect brouillon que j’ai ressenti, mais je reconnais que l’auteure utilise habilement des faits historiques pour l’apposer à son récit. En mai 1947, une révolte éclate à Fresnes dans les bâtiments réservés aux fillesPour autant l’ensemble ne m’a pas convaincu.

Que suis-je en train de lire en ce moment ?

La propagandiste : Dans le Paris des Trente Glorieuses, une enfant assiste aux réunions des femmes de la famille organisées au domicile de sa mère, Lucie, dans un immeuble haussmannien. On parle chiffons et on s’échange les potins du jour. L’ambiance est joyeuse. Plus agitée, aussi, quand il s’agit d’évoquer, à mots voilés, le passé de Lucie, ce grand amour qu’elle aurait connu, pendant la Seconde Guerre mondiale, avant de se remarier.

Qui est Lucie ? Qu’a-t-elle fait précisément, avant ?

C’est une période historique qui m’a toujours intriguée et je trouve important que ce type de livre existe pour ne jamais oublier ! Je n’ai lu qu’une cinquantaine de pages, mais j’apprécie et je suis intriguée…

J’ai commencé un beau pavé de plus de 900 pages, sur l’histoire d’une famille afro-américaine de l’esclavage à aujourd’hui.

Les Chants d’amour de Wood Place : Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des chuchotements de femmes – ceux de sa mère, Belle, de sa sœur, Lydia, et d’une longue lignée matriarcale – qui poussent Ailey à accomplir ce qui leur a été refusé.

Que vais-je lire ensuite ?

J’aimerais enfin lire ces deux livres qu’il me tarde de découvrir. et je vais certainement les lire en même temps que mon pavé de 900 pages.

Parution : 24 août 2023 – Éditeur : Récamier – Pages : 270

Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. C’est-à-dire, toi. Tu es tout ça. Matière et lumière. Bien que Dieu t’ait façonnée pour le désir, tu es de plus en plus inerte sous mon corps en rut. Je n’en finis pas de baiser ta dépouille. Plus je te consomme, plus tu te consumes. Le dernier amant, c’est celui qui savait mais qui a continué. Un homme qui, sous prétexte d’aimer sa femme, l’a brutalisée des années durant jusqu’à finir en prison. Un homme qui, sous prétexte d’aimer sa terre mère, l’a exploitée jusqu’à détruire ses écosystèmes. Deux tristes facettes d’un seul et même être, coupable d’aveuglement, de négligence et de maltraitance envers autrui et, finalement, envers lui-même. À travers l’histoire de ce narrateur, Oscar Lalo superpose magistralement deux lectures de la violence : celle faite aux femmes et celle faite à la nature.

Parution : 24 août 2023 – Éditeur : Récamier – Pages : 224

Amal est née au milieu de nulle part, dans un village d’orpailleurs et de contrebandiers au nord du Soudan, à deux pas de rien, dans la Maison rose, tout à la fois bordel et prison, habitée par des femmes magnifiques. Dont sa mère, splendide candace, majestueuse et protectrice.
L’exil comme seule issue, mère et fille quittent leur village, et se lancent dans un voyage peuplé de rencontres, d’amis, de dangers et de prédateurs. De rires et de pleurs. La Méditerranée puis l’Europe en ligne de mire. Le désert, ses nomades et ses guerriers, en mirage. Et, du haut de ses mille ans, Amal, avec sa naïveté de nouveau-né et sa sagesse de migrante, s’efforce de trouver une morale à l’absurde et au tragique, à chaque soubresaut de sa très jeune vie.

Et vous alors, qu’avez-vous lu ? Connaissez-vous les livres que je viens de lister ?

Bon lundi et bon début de semaine à tous.

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