Elle nous entoure de toutes parts, mesure près de deux mètres carré et enveloppe tout ce que nous portons en nous. La peau est notre lien avec le monde extérieur. Notre antenne. Elle peut émettre et recevoir. Elle nourrit nos sens. Elle est objet de désir, elle est notre zone frontière, le fascinant réceptacle de toute notre vie, et en même temps une gigantesque terre d’accueil pour les bactéries, les champignons, les virus et les parasites.
Pourtant, peu d’entre nous savent vraiment ce qu’est cet organe, comment il fonctionne et surtout quelles missions vitales il accomplit pour nous.
L’auteur, Yael Adler, dermatologue, phlébologue et nutritionniste, aborde un thème très intéressant, sans langue de bois, malgré quelques longueurs, un livre qui se laisse lire, instructif, pour tout ceux soucieux de comprendre.
Elle aborde notamment les choses dont nous n’aimons pas parler ou que nous trouvons écœurantes : pellicules, cérumen, boutons, sébum, sueur, les maladies vénériennes, ces choses qui ont tendance à nous écœurer, au point de faire la chasse à la saleté, en utilisant des produits très abrasif.
« Les plis sont des endroits très particuliers de l’épiderme, car ces petites niches sombres et mal ventilées abritent de nombreux germes cutanés. Les aisselles, le dessous des seins, le pli fessier, les plis de l’aine et parfois même, si l’on a de généreuses poignées d’amour, les plis du ventre, voire du dos, présentent des conditions idéales pour les agents pathogènes : humidité, chaleur et peu de lumière. Dans cette douillette atmosphère du genre tas de compost, on vit sans gêne et on se reproduit sans façon. (…) »
« Ne me dites pas que vous ne jetez pas un œil dans votre mouchoir pour voir ce que vous venez de produire ! »
«Quel soulagement, quand on est débarrassé d’une crotte de nez séchée !»
« La couleur de la croûte trahit la nature du problème qui pourrait se cacher dessous »
Pour aller plus loin
« Pour des oreilles saines, le lavage à l’eau chaude suffit largement. Bien des gens ont du mal à renoncer aux cotons-tiges, malheureusement, et se curer les oreilles devient pour certains un geste quasiment érotique. Farfouiller dans l’oreille procure d’agréables sensations, mais peut donner envie de tousser car on excite alors en passant le nerf qui déclenche le réflexe de la toux. »
Parution : 9 février 2017 – Editions Solar – Prix papier : 19€ – Pages : 352 – Genre : Thriller-psychologique
Dermatologue, phlébologue et nutritionniste, elle a travaillé longtemps dans la recherche avant d’ouvrir son propre cabinet de dermatologie à Berlin, en 2007. Son talent inné pour expliquer des faits médicaux complexes de manière simple, concrète et pleine d’humour n’a d’égal que le plaisir qu’elle prend à partager son savoir. Ses nombreuses conférences et ses interventions à la télévision, à la radio et dans la presse écrite en témoignent régulièrement. Aujourd’hui, elle nous offre le fruit de ses recherches et de son expérience en matière de santé et de beauté dans un livre original qui va nous faire voir la peau d’un autre œil.
Catégories :Documentaire, essai...
Ben mince alors !
Que voilà une surprise !!! 😉
Intriguée je suis .
J’aimeAimé par 1 personne
On me trouve là où on ne m’attend pas 😉
J’aimeAimé par 2 personnes
Pour la partie plus émotionnelle liée à la peau, je te conseille : le moi-peau
J’aimeAimé par 1 personne
Je note 😉 merci
J’aimeJ’aime
Et comment on se lave les oreilles à l’eau chaude ?? On la projette dans les oreilles ? 😀
J’aimeAimé par 1 personne
😛😳
J’aimeAimé par 1 personne
Je ne t’attendais certainement pas sur ce terrain-là! Tu nous surprends toujours!
J’aimeAimé par 1 personne
Comme quoi, c’est bien de bousculer les habitudes 😉 Bon je changerais pas de crémière mais de temps en temps je suis infidèle 😉
J’aimeJ’aime
plus de coton tige pour moi alors 😉 excellent weekend à toi Julie, Bises bretonnes 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Tu peux continuer à en utiliser mais sur les bords 😉 Excellente semaine à toi 😉 Bises
J’aimeAimé par 1 personne