
J’ai été ravie de retrouver le dernier opus de Daniel Cole, dont le titre en anglais est révélateur de la direction que souhaite prendre l’auteur : « Endgame »… « Fin de jeu »
Un titre à double sens, qui permet à la fois de clore la trilogie, mais surtout de voir le grand retour de Wolf, inspecteur emblématique, que l’on découvrait dans Ragdoll…
Ragdoll, ce sont des bouts de chiffons assemblés, pour former une tête et un corps de poupée. Des petites poupées bien mignonnes qui font rêver les petites filles… Mais là, c’était du sordide, de l’horreur à l’état brut… ! Ragdoll, poupée de chair et de sang, une poupée composée de six personnes différentes… Un corps, six victimes… Wolf, inspecteur borderline, que nous allions perdre de vu, puisque l’intrigue se terminait par sa fuite…
L’appât faisait la part belle à Baxter, qui prenait du galon en devenant inspectrice principale, et dont le personnage allait prendre son envol, en s’étoffant et devenir la charismatique inspectrice, manquant de confiance en elle, en tout le monde, mais têtue comme une mule et surtout, essayant de s’affranchir de l’ombre de Wolf…
Daniel Cole, prend la mesure de chacun de ses personnages pour les faire enfin bosser ensemble, chacun selon son envergure, avec ses défauts et ses failles… Baxter en veut à Wolfe… Elle lui en veut à la fois de lui avoir menti, mais surtout pour avoir disparu sans jamais donner de nouvelles. Un collègue en qui elle avait entière confiance…
Sans le suicide de son ami et mentor Finlay Shaw, Wolfe ne se serait certainement pas manifesté, il lui est impossible d’y croire et il décide de mener l’enquête avec son ancienne équipe…
Daniel Cole a toujours cette plume visuelle, cinématographique, qui entre directement dans le vif de l’intrigue, sans perdre de temps. Pour autant, on sent qu’il a envie de poser les dernières cartes qu’il a en main. Il a envie d’une fin pour ses personnages, qu’il ne souhaite plus maltraiter… Comme s’il avait fait le tour avec eux, ou qu’il avait décidé de les épargner…
L’enquête est beaucoup plus personnelle, feutrée, une lenteur qui donne de la douceur dans un monde de brutes, puisque nous connaissons rapidement le coupable…
Tout le jeu consiste à prouver la culpabilité de celui-ci…
La construction est présentée de telle manière, avec l’alternance de certains chapitres entre le passé et le présent, que l’on comprend vite le pourquoi, reste le comment… Qui, sans être une révélation, nous révolte quelque peu…
Daniel Cole, nous prend par la main et nous présente ses deux personnages fétiches de manière plus intimes.
J’ai été déconcertée par la tournure que prenait l’intrigue, mais en fin de compte, je l’ai appréciée et le final, vient la clore d’une belle manière.
Quand Finlay Shaw est retrouvé mort dans une pièce fermée de l’intérieur, tout laisse à penser qu’il s’agit d’un suicide. Mais Wolf, l’inspecteur principal en fuite depuis l’affaire Ragdoll et dont Shaw était le mentor, n’y croit pas une seule seconde. Il passe donc un accord avec ses anciens supérieurs pour mener une dernière enquête, avant d’être jugé pour ses crimes. Épaulé par son ancienne partenaire, Emily Baxter, et par le détective privé Edmunds, Wolf remonte la piste jusqu’aux débuts de Shaw à la brigade criminelle : l’homme était-il aussi intègre qu’il le croyait ? Alors qu’il plonge dans les bas-fonds de la corruption policière, un seul faux pas pourrait lui coûter non seulement sa propre vie, mais aussi celle de ceux qui lui sont chers…
Parution : 3 octobre 2019 – Editeur : Robert Laffont – Collection : La bête noire – Prix papier : 21€ – Prix numérique : 14,99€ – Pages : 448 – Genre : polar, thriller-psychologique, suspense
Ce livre a été lu en partenariat avec la maison d’édition. Pour en savoir plus sur les conditions vous pouvez consulter la page Partenariats

Né en 1984, a été ambulancier dans une vie antérieure. Guidé par un besoin irrépressible de sauver les êtres, il a également été membre actif de la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals, l’équivalent anglais de notre SPA. Plus récemment il a travaillé pour la Royal National Lifeboat Institution, une association dédiée au sauvetage en mer le long des côtes britanniques. Cet altruisme est-il la manifestation de sa mauvaise conscience quant au nombre de personnes qu’il assassine dans ses écrits ? Il vit sous le soleil de Bournemouth, au Royaume-Uni, et on le rencontre souvent sur la plage.
Lu dans le cadre du challenge 1 pavé par mois et du challenge Polar et Thriller 2019-2020

Catégories :Challenge Polars et Thrillers, Challenge un pavé par mois, Thrillers/Polars
A reblogué ceci sur Le Bien-Etre au bout des Doigts.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci 🙂
J’aimeJ’aime
Toujours pas lu le premier, mais je veux le lire, hein, je vais y arriver… J’y crois… 😀
J’aimeAimé par 2 personnes
De toutes les façons tu y arrivera 😘😜
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, un jour, je l’aurai !! 😆
J’aimeAimé par 1 personne
😉
J’aimeAimé par 1 personne
Idem…. et dans ma PAL en plus…
J’aimeAimé par 2 personnes
De toutes les façons, nous avons des PAL énormes 😂
J’aimeJ’aime
Moi, mais pas du tout ! Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles ! 😇🤫
J’aimeAimé par 1 personne
Je ne sais pas du tout de qui je parle… Ni de quoi d’ailleurs… Je ne sais même pas ce que veut dire PAL 😂😳
J’aimeJ’aime
Voilà, politique de l’autruche, je valide 😁👍
J’aimeAimé par 1 personne
😁
J’aimeJ’aime
Bienvenue au club PALesque.
J’aimeAimé par 1 personne
Je ne connaissais pas cet auteur, ni cette trilogie. Tu donnes envie de s’y plonger. Mais quand vais-je dormir avec cette PAL ^^ 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Ah mais tu dors 😂
J’aimeJ’aime
tu m’as fait rire 😂
J’aimeAimé par 1 personne
C’est le principal 🥰
J’aimeAimé par 1 personne
Je n’avais pas trop aimé Ragdoll, surtout la deuxième partie 😦 je sais pas si je dois retenter mais tu me donnes envie mouhahaha
J’aimeAimé par 1 personne
Ah zut! On ne peut pas tout aimer 😉 Mouahhh
J’aimeJ’aime