
Je n’avais pas pris le temps de faire un retour sur cette lecture commune qui date de mars dernier. Une LC faite avec Audrey de Light And Smell et Aurélia de Ma Lecturothèque et dont nous sommes toutes les trois sorties assez frustrées.
Pourquoi vous parler de cette LC un an après ? Parce que j’avais envie et que mon brouillon était fait et que là, j’essaie de rattraper un retard monstrueux d’avis.
A sa sortie, ce livre me tentait beaucoup, La Princesse au visage de nuit, avait été une excellente surprise que j’avais donc particulièrement appréciée.
J’ai appris depuis que rien ne dure éternellement, dit-il. Qu’un père meurt. Qu’un frère change. Qu’une mère n’est peut-être pas aussi forte qu’elle le pensait ou qu’on l’espérait. Et que si rien ne dure, alors il faut s’accrocher à ça, à ces instants, si fugace soient-ils.
J’étais très emballée au début de ma lecture et plus je lisais, plus je tournais les pages, plus j’avais envie d’abandonner ma lecture. J’étais à la fois triste et déçue, mais il fallait bien reconnaître, que sans cette lecture commune, j’aurais abandonné.
Je reconnais pourtant une plume originale, que j’ai trouvé différente, par rapport à La princesse au visage de nuit, mais le style narratif semblable aux troubadours est assez intéressant pour que je puisse l’apprécier. Certains passages sont assez déstabilisants, notamment les scènes de bataille décrites par des phrases courtes (je reprends le passage indiqué sur l’avis de Ma Lecturothèque). J’ai trouvé que cette construction, donnait une dynamique par moment et rendait les scènes très visuelles. Mais la découverte s’essouffle, car l’auteur l’utilise trop souvent, cassant le rythme de lecture.

Bry s’inspire des tragédies grecques comme l’Iliade, des légendes arthuriennes, tout en empruntant au moyen-âge tous les codes, comme un hommage à rendre à plusieurs auteurs, ou références qui jalonnent son récit.
Le plus dérangeant, en fin de compte, aura été la construction des personnages que j’ai trouvée soit trop torturés, pleutres ou effacés au point de ne pas trouver grâce à mes yeux, et l’absence de ces Géants m’a vraiment frustré, au point de terminer ma lecture par : tout ça pour ça !
Pourtant, l’idée avait de quoi susciter de l’intérêt avec ce fil conducteur entre deux conteurs, qui nous racontent cette histoire, mais finalement rien ne se passe, nous ne savons pas qui sont ces Géants, sauf à les apparenter aux dieux grecques, destructeurs, spectateurs et avides de jouer avec les humains.
L’aspect fantasy, que j’aurais dû pressentir à la lecture de la 4ème de couverture n’a pas eu l’effet escompté et pour cause, c’est un genre littéraire que j’apprécie moyennement.
Si le côté épopée du genre de l’Iliade vous plaît, c’est un livre à découvrir. Et puis cerise sur le gâteau, l’objet livre sous forme de grimoire gravé de runes est vraiment très beau.
Lire aussi les avis de : Yuyine, Fourbis et Têtologie, Au pays des cave trolls, Sometimes a book, Les pipelettes en parlent, Zoé prend la plume, Les Blablas de Tachan, L’ours inculte
Parution : 22/04/2022 – Editions De L’Homme Sans Nom – Pages : 322 – Genre : fantasy, guerre, imaginaire
Asseyez-vous près du feu pour écouter un récit envoûtant d’amour et de sang, de songes de géants et de rêves de pouvoir..
» Je vais vous raconter une histoire. Celle de notre île d’Oestant où dorment trois géants : Baile, aux rêves de mort et de musique, Leborcham, mère du brouillard, des collines et des plaines, et enfin le puissant Fraech aux songes de gloire et de batailles. Je vais vous parler de guerres, d’amour et de trahisons ; de cris, de sang et de larmes. Je vais vous parler de grands espoirs, de ce qui est vain. De ce qui meurt.
Alors, fermez les yeux. Laissez-vous aller. Voilà.
Mon histoire commence sur la lande, en bord de mer, dans le château de l’étrange roi Lothar. «
Ju lit Les Mots
– Blog littéraire – Critiques littéraires – Co-fondatrice Prix des auteurs inconnus – Membre the funky geek club – Contributrice journal 20 minutes –
Catégories :Fantastique/Science-fiction/Uchronie/Dystopie..., L'Homme sans nom

Chronique d’un futur qui se dérobe : Sous la brume de Yann Bécu
Chronique d’un souvenir fragmenté : Passé sans silence d’Adrien Mangold
La princesse au visage de nuit de David Bry
Paternoster de Julia Richard
Même si je ne la partage pas entièrement, étant une fan de ce type de récit à ambiance troubadour+ drame romantique, je comprends ta frustration face à l’absence de ces Géants. J’aurais aussi aimé que le titre trouve un écho plus fort dans l’histoire.
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C’est vrai que leur absence a pesé dans la balance. Mais je reconnais que la construction est très intéressante, que le récitépique et dramatique est trè sbien fait. Quand on aime ce genre, cela compense largement l’absence de réponse par rapport aux géants.
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Comme tu le sais, je partage ton avis et comme toi, sans notre LC, j’aurais abandonné le livre en cours de route.
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Nous nous sommes soutenues mutuellement sur cette LC 😏
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C’est bien vrai 🙂
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J’ai beaucoup entendu parler de ce livre à sa sortie, en principe il aurait tout pour me plaire, mais je n’ai jamais réussi à franchir le pas et à tenter de le lire… Je ne sens juste pas d’attirance pour cette lecture, même si parfois certains billets m’ont presque convaincue.
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Il a beaucoup de succès et effectivement il peut plaire. Si tu aimes ce genre oui, mais je trouve qu’au-delà de l’histoire, on ressort quand même frustrée de ne pas en apprendre plus…
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J’ai lu il y a longtemps un recueil de contes décalés de cet auteur et j’avais beaucoup aimé, mais celui-ci ne fait pas envie. Bonne journée
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Je pense qu’en nouvelles le genre passerais mieux. C’est le côté Géants, qui m’a donné envie de le lire, je me disais que cela devait avoir un côté fantastique… Bonne journée 🙂
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Je dois avouer que ce n’était pas mon préféré (qui restera Que passe l’hiver <3), mais j’avais passé un fort bon moment au coin du feu à écouter cette histoire. Cela dit, il ne m’en reste à ce jour pas grand-chose en tête, je dois bien l’avouer…
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Je n’ai pas lu celui-ci. Je verrais si je tente, vu que j’ai beaucoup aimé La princesse au visage de nuit 🙂
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On l’achèterais bien rien que pour sa couverture 🙂
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C’est ça ! En plus il est cartonné. La ME fait vraiment de très beaux livres 😉
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Ouiiii !
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:-p
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L’extrait que tu partages ne m’inspire pas, ce style d’écriture ne me plairait pas je pense. Et comme je n’avais pas spécialement accroché non plus avec son précédent roman, c’est plus prudent si je passe mon tour. 😁
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Vu que je n’ai pas trop aimé, malheureusement, je ne te dirais pas de le lire au vu de ton message. C’est assez particulier, mais effectivement, il faut aimer 🙂
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J’aime bien ce type de récit pour ma part, mais ça n’empêche pas que je peux trouver ça lassant sur tout un roman. Je ne découvrirais pas l’auteur avec celui-ci je pense.
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Je te recommande La princesse au visage de nuit, entre le thriller et le fantastique 😉
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Je viens d’aller voir le résumé sur Babelio, et je suis déjà happée ! Merci pour la découverte !
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Avec grand plaisir 🙂
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Dommage que tu n’as pas accroché, toi non plus. Je te souhaite que d’autres textes de l’auteur, comme « La princesse au visage de nuit », te plaisent plus.
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J’avais beaucoup aimé La princesse au visage de nuit, mais les deux sont très différents 🙂
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Je tenterai peut-être « La princesse au visage de nuit », du coup 😉
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🙂
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